2020-2030 : Faut-il craindre le pire ?

Il faut bien l’avouer, 2020 commence plutôt mal…

Une crise n’est jamais un bon début et nous savons que les conséquences qui en découlent sont difficile à affronter. Mais nous savons aussi qu’une crise est aussi une occasion à saisir pour changer ce qui ne va pas. Le monde de l’après 2008 ne fut plus le même Par rapport à ce qu’il était au XX°siècle.

Nous étions en effet passé de l’ère industrielle à l’ère numérique.

Après 2008, l’économie numérique s’est imposée et à commencé à vider progressivement de sa substance une économie traditionnelle vieillissante.

Transformer un travailleur manuel en Data Scientist : une problématique de poids…

Se tourner vers le monde numérique présente néanmoins un problème, car ce n’est pas donné à tout le monde de devenir Data Scientist…

Les professions liées à l’économie numérique sont en général des professions qui requièrent des diplômes universitaires d’au moins cinq ans, mais qui nécessitent aussi un esprit mathématique qu’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir.

Au delà des conséquences de la crise économique contre laquelle nous allons devoir jouer pendant les prochains mois, le véritable enjeu de la décennie va être de donner des emplois à des dizaines de millions de travailleurs manuels et de chauffeurs livreurs qui vont être remplacés par des robots, des drones, des Intelligences Artificielles ou des véhicules autonomes. Et soyons clair, beaucoup d’entre-eux ne pourrons pas passer dans le monde numérique.

Quelles sont donc les solutions qui s’offrent à nous ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les solutions pour la transition des ouvriers, manuels et chauffeurs de la seconde révolution industrielle vers la troisième sont nombreuses. Et ces solutions nous les retrouvons dans le potentiel que nous offre… l’écologie.

L’écologie, un potentiel énorme et peut-être notre porte de salut…

Partons du constat que la seconde révolution industrielle à très largement abimé notre planète. Abimé à un point tel qu’aujourd’hui, nous devons impérativement tout réparer. De plus il nous faut nous assurer que la réparation de ces écosystèmes soit durable et que l’on ne se remette pas à tout détruire une fois que le travail sera fait.

Si nous commencions tout d’abord par pacifier entièrement le parc immobilier ?

A lui seul ce chantier garantirait de l’emploi à une main d’œuvre manuelle pour 30 ans.

La pacification d’une maison consiste à faire en sorte qu’un bâtiment soit autonome en production d’énergie et d’eau. Et pour bien faire, d’en faire aussi un producteur qui puisse fournir les deux à ses voisins.

Cela nécessite bien sur l’installation et la modernisation des réseaux actuels de distribution. Ici encore un chantier qui demande une main d’œuvre manuelle.

Enfin, la multiplication des moyens de production d’énergie alternatives et renouvelables, eux aussi devraient être une source féconde de main d’œuvre. Cela passe par les traditionnels panneaux solaires et éoliennes, mais aussi par des éoliennes plus petites, par l’installation de mini centrales de production hydro-électrique, le placements d’appareils de production d’énergie alternatives (exploitation de la force mécanique humaine entre autre).

Bref des chantiers colossaux capables d’assurer très largement la transition d’une population non conforme au exigences mathématiques demandées par le monde numérique.

Restauration et conservation des écosystèmes et développement des fermes urbaines…

A ces chantiers, nous pouvons ensuite explorer les possibilités que nous offrent la reforestation des villes et des campagnes. Nous le savons, notre survie dépend des arbres. Le reboisement massif des villes restent donc un impératif et cela demande encore une fois une main d’œuvre manuelle. D’autres part les nombreuses zones campagnardes doivent elles-aussi faire l’objet d’une reforestation. D’autant plus que si l’agriculture urbaine se développe – cette dernière offre de nombreux avantages comme les circuits courts, la récupération de la chaleur, l’emploi des seniors ou le recyclage des déchets compostables – certaines zones pourraient faire l’objet elles-aussi d’une restauration de la faune et de la flore.

Concernant les forêts actuelles, qui ne sont guère plus que de vastes surfaces ou l’on cultive du bois à destination de scieries, elles devraient pouvoir se transformer en parcs nationaux. Quiconque à déjà voyagé aux Etats-Unis ou au Canada a probablement pu se rendre compte de l’efficacité avec laquelle les parcs nationaux sont gérés. Ce sont des espaces dédiés à la conservation et à la recherche, accessibles au public moyennant une compensation financière en échange de laquelle les gens peuvent faire de la randonnée, des pique-niques ou voir même du camping, louer une cabine ou dormir dans une lodge.

Encore une fois, tout ceci demande une main d’œuvre manuelle qui nécessite une formation certes, mais nous ne parlons pas ici d’une formation qui demande cinq ans d’études universitaires. Une transition est donc possible et il n’est pas pour cela nécessaire de crier haut et fort que la moitié de la population mondiale va se retrouver à la rue…

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Prêts pour la suite ?

Yes but the problem is…

Dans l’absolu, la transition d’une main d’œuvre manuelle, liée à l’ère industrielle vers l’ère numérique, est donc possible, si et seulement si, l’administration veut y mettre du sien.

La plupart des domaines que nous avons cités ci-dessus demandent, malheureusement une dynamique venant des services publics. Ce, même en ce qui concerne la pacification complète des bâtiments. Si on ne donne pas les moyens aux propriétaires de transformer leurs propriétés, le parc immobilier ne pourra pas être transformé. Si les entreprises ne peuvent pas pratiquer des prix qui permettent un accès financier abordable aux gens, les choses ne fonctionneront pas.

C’est là tout le problème…

Néanmoins, à défaut d’autre chose, nous allons devoir compter sur le fait que plus les bâtiments seront autonomes, plus ils rapporteront de l’argent à leurs propriétaires. Et plus cette autonomie évoluera, plus les réseaux intelligents deviendront une nécessité. C’est donc une très bonne nouvelle.

De plus, à l’intérieur de ces habitations, nous allons devoir aussi compter sur l’Internet des Objets. Ce dernier va nécessiter l’intervention d’une main d’œuvre elle aussi manuelle pour la pose de nombreux capteurs, de caméras ou de systèmes de détection.

Apparemment, tout commence chez-nous, dans notre intérieur, encore faut-il en avoir les moyens…

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