Dernières nouvelles du monde merveilleux du télétravail !

Pas plus tard qu’hier, nous évoquions encore la volonté de Tim Cook de faire revenir tous ses employés au travail dans les bureaux de la Silicon Valley. Mais, les choses ne se sont pas si bien passées que celà pour cet homme qui a pourtant su se montrer digne de la tâche qui lui a été demandée, six semaines à peine avant la mort de Steve Jobs…

Un mouvement de rébellion chez les employés d’Apple

Nous allons reprendre le travail en présentiel à temps plein !

Chez Afflelou, on aurait pu dire, oui mais ça c’était avant

L’annonce du génial patron d’Apple a sonné comme un coup de tonnerre dans les hautes sphères de la Silicon Valley, alors même​ que des grands patrons comme Sundar Pichai (Google) ou Jack Dorsey (Twitter) annonçaient vouloir généraliser le télétravail à temps plein pour leurs employés s’ils le désiraient. Pichai avait déjà, il y a plusieurs mois de cela, évalué l’ampleur du problème. Il faut dire aussi que certaines manifestations publiques avaient été dirigées dans le passé contre Google. Et le problème était très clairement que les loyers dans la Silicon Valley étaient devenus tellement élevés que beaucoup devaient – malgré de très bons salaires – effectuer deux heures de trajets pour partir travailler le matin et, forcément, en faire de même le soir, en sens inverse. De là, le point de départ sur une réflexion par rapport à un télétravail partiel, voire permanent. 

Je ne me souviens plus de qui est le titulaire de cette citation mais quelqu’un à dit un jour que la chose la plus infructueuse que nous ayons fait en tant qu’ humains, c’est de faire transiter des centaines de millions de personnes vers un point déterminé le matin et les forcer à en faire de même pour le retour du soir. À juste titre d’ailleurs et ce qui est le plus étonnant, c’est que nous avons la possibilité de remettre en question ce modèle aujourd’hui et pourtant, il semble que cette indélébile idée qu’ont les managers d’avoir du personnel autour d’eux – physiquement – soit difficile à mettre de côté. C’est apparemment ce que Tim Cook a dû expérimenter ces dernières semaines et le premier coup de semonce n’à pas tardé à tomber…

Un revers de médaille ?

Un avertissement n’est jamais rien de plus qu’un avertissement. Sauf qu’ encore une fois, tout ça c’était avant…

La réponse adressée au patron d’Apple par ses employés n’avait d’ailleurs pas tardé à se faire entendre dans une lettre ouverte et le message y était très clair :

Le travail au bureau à temps plein, nous n’en voulons plus !

Peut-être Cook a-t-il pu faire certaines erreurs de management lors de ses dix années de carrière en tant que CEO chez Apple, mais il semble ici, qu’il en ai commis une majeure, car récemment l’entreprise a dû faire face à une multitude de démissions dans trois de ses départements, et non les moindres : Intelligence Artificielle, Santé et Cloud. Autant dire que ce seront les trois secteurs les plus en vogue dans les années à venir et être obligé de​ ​voir une grande partie des ingénieurs et des chercheurs qui  travaillent dans ces départements prendre la porte volontairement, n’est pas du tout de bonne augure pour le géant californien. Surtout à une époque ou les plus brillants cerveaux de la planète n’ont jamais été autant convoités et si peu nombreux. Pire encore, ils seraient un peu moins de 40% aujourd’hui à répondre favorablement à être contraints de quitter Apple​ à cause de son manque de flexibilité. C’est le même son de cloche provenant d’une étude plus générale de PwC​ qui dévoile que 41% des télétravailleurs actuels ne voudraient plus retourner du tout au travail en présentiel à temps plein. 

Imaginez une entreprise comme Apple qui serait vidée de 40% de ses effectifs ?

Faut-il pour cela en déduire que cette légendaire flexibilité entrepreneuriale de la Silicon Valley serait en train de se retourner sur ses principaux employeurs, qui tous les jours essayent (paradoxalement) de changer le monde ?

Il se pourrait en effet qu’une nouvelle culture d’entreprise fasse qu’un employé dise franchement à son patron que ses décisions ne sont pas les bonnes et que ces dernières pourraient mener l’entreprise droit dans le mur. C’est le cas chez Netflix, et que dire encore d’entreprises dans lesquelles les grands patrons engagent eux-mêmes les nouveaux employés en les emmenant faire une randonnée dans une forêt pour un entretien d’embauche, ou bien ne possèdent même pas eux même de bureaux ?

Des chiffres qui ne trahissent pourtant pas la réalité…

Des études et des chiffres sur le télétravail commencent à nous parvenir par rapport aux trois confinements historiques que nous venons de vivre et ces dernières nous apprennent au moins deux choses : 

La première – ironiquement – est qu’il est vraiment indispensable de se désinfecter les mains et la deuxième est que le télétravail est aujourd’hui possible, mais il correspond surtout à un besoin profond de l’individu de s’écarter des impératifs pénibles qui sont liés au travail en présentiel. A savoir principalement les transports et l’éloignement par rapport à la vie de famille. 

Elon Musk a probablement raison (comme souvent) sur ce point :

L’humain, dans l’avenir, va avoir le choix de décider s’il veut effectuer des tâches pénibles ou pas. Il semble qu’en la matière, les dés ne soient déjà jetés car si le phénomène atteint dans les hautes sphères des professions qui ne le sont pas vraiment (pénibles) , et bien là, il me semble que les choses sont véritablement en train de changer….

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