DSA et DMA, les nouvelles législations européennes arrivent. L’Union Européenne s’enfonce toujours un peu plus dans le gouffre…

Après le RGPD et bien d’autres aberrances administratives, l’Union Européenne vient, une fois de plus, d’accoucher d’un nouvel avorton. Attention, il va falloir encore passer à la caisse…

Des législations, vous en voulez encore des législations ?

Non, en réalité, nous avons à faire cette fois à des jumeaux : l’un d’eux est supposé lutter contre la fraude et les contenus illégaux (DSA). L’autre a, quant à lui pour vocation de s’attaquer aux pratiques anticoncurrentielles des grands groupes technologiques.​​ Les chevaliers de la quête anti GAFAM (Thierry Breton, Bruno Le Maire, Cédric O, etc.) sont bien entendu très fiers de ce qu’ils viennent d’accomplir en à peine un an et ne manquent pas de se féliciter des recettes potentielles que ces nouvelles législations vont probablement faire entrer dans des caisses européennes qui restent désespérément vides. 

Avec l’Union Européenne, plus on avance plus on a l’impression que notre monde ressemble à une mythologie antique. Elle comprend ses dieux, ses héros et ses mythes… Les dieux sont les commissaires européens, les héros, ce sont Bruno Le Maire ou Cédric O (des créatures hybrides engendrées à la fois par les dieux et par les syndicats). Quant aux mythes ce sont les RGPD, DSA ou autres DMA. Des histoires que l’on invente pour apprendre aux masses populaires, comment le monde doit fonctionner. Bien entendu, il y a aussi les méchants. Et ceux-ci ne sont pas les BATX chinois, ni des entreprises comme Huawei, qui ont étrangement une très bonne côte au sein de l’UE (surtout en France). Les ennemis jurés ce sont bien entendu les GAFAM, voire même par extension, toutes les entreprises technologiques américaines (et même anglo-saxonnes). Tel Prométhée qui avait eu l’audace de défier les Dieux en donnant le feu aux hommes pour qu’ils soient libres, les GAFAM sont eux-aussi punis pour s’être libérés des institutions​ aider le commun des mortels à en faire de même. 

On prend les mêmes et on recommence…

Vu l’ambiance qui règne à Bruxelles, ces nouvelles législations qui devraient entrer en vigueur en 2023, n’ont rien de véritablement étonnant. Il y a de l’argent à faire dans le domaine, donc pourquoi se priver ? Le RGPD a rapporté énormément aux entreprises qui étaient chargées de donner les moyens technologiques aux autres entreprises qui avaient pour devoir de s’y adapter. Par la suite, le même RGPD a rapporté énormément d’argent aux institutions européennes. Les poursuites en justice et les pénalités sont conçues plus souvent pour gagner de l’argent plutôt que pour faire respecter des règles. Une fois de plus, les Dieux et les héros de l’Union Européenne se gaussent des effets pervers de leurs créations, mais celles-ci génèrent inévitablement des conséquences néfastes invisibles. Et parmi ces conséquences, les pires consistent avant tout en une très forte concentration de ressources humaines sur les endroits de la planète qui deviennent stratégiques. L’Union  Européenne répète en ce moment les erreurs que les démocrates californiens font depuis une dizaine d’années. Du côté des autorités californiennes, de plus en plus de voix s’élèvent pour fustiger les entreprises technologiques et les grosses fortunes. Les impôts y sont élevés, et il en va de même pour les salaires et les loyers. Pire encore, les législations et les réglementations se font de plus en plus strictes. Et là encore, les menaces de démentellement, d’obligations de salarier des prestataires de services indépendants et des assignations en justice pleuvent de tous les côtés. Que croyez-vous qu’il se passera si les choses ne retournent pas à une situation inverse dans le courant des prochaines années ? Les potentiel humains et financiers vont tout simplement se tourner vers de nouveaux horizons. Cela ne veut pas dire que la Silicon Valley est en train de mourir, mais cela signifie avant tout que de nouvelles forces se construisent autre part. Parfois, non loin de là, comme c’est le cas aujourd’hui d’Austin (Texas) où tous les secteurs de la technologie se rassemblent pour créer une nouvelle force technologique mondiale (Conquête spatiale, centre de production mondial de semi-conducteurs, production d’énergies renouvelables, production de véhicules électriques, etc.)…

Quel avenir pour l’Union Européenne à l’heure du DSA et du DMA ?

Le DSA et le DMA ne sont en réalité que des concrétisations législatives des nombreux procès qui ont été intentés contre les GAFAM au sein de l’UE. On nous réchauffe finalement une vieille soupe que l’on est trop habitué à boire. Plusieurs dangers nous guettent inévitablement par rapport à ce type d’acharnement contre les géants technologiques américains. Nous ne pourrons pourtant pas nous passer d’eux, car nous n’en avons pas les moyens. L’acharnement mené par les autorités européennes, ne peut mener qu’à une division au sein même de​ l’occident et ce serait une très mauvaise chose pour l’avenir. Ajoutons à cela que l’accélération de la législation ne peut aboutir qu’à deux choses : le déni des entreprises étrangères à s’installer sur notre territoire, ainsi que l’étranglement de nos propres entreprises. Bref, les preux chevaliers qui affichent fièrement leur prétendue victoire sont en réalité en train de nous étrangler progressivement. 

La question est maintenant de savoir quand cela va s’arrêter ?

La réponse réside probablement dans le fait de se rendre compte (un e fois pour toute) que nous n’allons pas pouvoir marcher main dans la main avec les communistes chinois. Donc, nous n’avons pas d’autres choix que de le faire avec les américains. Il faudrait aussi accepter que nous n’avons aucunes chances d’avoir des équivalents européens aux champions technologiques américains. Donc soit nous sommes complémentaires de ceux-ci, soit nous excellons dans de nouveaux domaines (encore faudrait-il savoir lesquels). Enfin, nous ne tiendrons pas longtemps en faisant fuir tout le monde. Nous devons absolument faire marche arrière sur les excès de législations et sur une fiscalité agressive, acharnée et beaucoup trop lourde pour que les entreprises puissent s’épanouir sur le territoire européen. En gros, il faut mettre le syndicalisme à terre et en la matière nous avons encore beaucoup de travail à faire pour y arriver…

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