Et boum, ça vient de tomber…

A chaque nouvelle G, c’est la même histoire

Ce n’est pas nouveau, on continue avec l’éternel débat qui divise la population à chaque nouvelle génération de téléphonie mobile. Lorsque la 3G est arrivée, beaucoup d’écologistes se sont dressés contre. Lorsque l’on a commencé à parler de la 4G, ce fut exactement la même chose. 

Pourquoi donc, dans de pareilles conditions ne pas persévérer dans le débat concernant la 5G

Alors que 40 villes françaises sont prêtes à déployer cette même 5G, les membres des zones réfractaires font pression pour stopper son développement. Cela va même jusqu’à un point où les autorités publiques ont demandé aux opérateurs de ne pas insister en ce qui concerne celles-ci, dans ces zones toutes particulières. A Paris, une concertation citoyenne a lieu en ce moment pour savoir si oui ou non la population y est favorable.

Bref, l’ambiance est là…

Le problème est cependant de première importance, parce que sans 5G, pas d’entrée dans la quatrième révolution industrielle (ni forcément dans la cinquième). Ce qui signifie, pas de voitures autonomes, pas de flottes de drones, pas de villes intelligentes, pas d’Internet des objets, etc. 

En gros, c’est tout simplement creuser encore un peu plus l’écart technologique avec les autres régions du monde. 

Vous me direz peut-être que c’est une bonne chose…

Oui, si vous voulez conserver les structures et les mécanismes du XX°siècle (et un monde dominé par le pétrole avec). Mais que vaudront ces derniers dans 10, 20 ou 30 ans ?

Je vous laisse le soin de répondre à cette question, mais dans ce monde où tout bouge tellement vite, nous avons tout intérêt à y réfléchir à deux fois…

Salesforce rachète Slack !

Connaissez-vous ces entreprises ?

Et bien, si ce n’est pas le cas, sachez que ces deux perles américaines ne feront probablement plus qu’une dans les mois à venir

L’objectif de cette union est de créer un outil de télétravail pour les entreprises aussi puissant et compétitif que… Microsoft Teams

Bon oui et après…

Si je vous parle aujourd’hui de ce rachat, c’est principalement parce que cela démontre clairement que le télétravail va se généraliser très vite et que les acteurs du secteur se pressent pour prendre leur place chez les utilisateurs le plus rapidement possible. C’est une course dans laquelle on ne peut particulièrement pas se permettre d’être en retard. En terme de logiciel ou plus généralement d’outil numérique, si l’adoption est rapide, la fidélisation est forcément, inévitablement instantanée.

Mais il n’est pas certain que les plus petits acteurs ne se voient tourner le dos par les utilisateurs, au profit de plus gros fournisseurs comme Microsoft et Google. Zoom qui vient de quadrupler son chiffre d’affaires et de multiplier par dix son nombre d’abonnés (payants) par rapport à son exercice 2019, va en effet devoir faire face dans les prochains mois à ce phénomène. D’autant plus qu’il est dépendant du cloud fourni par ces derniers..

Pratiquement (je reviens à ce que je disais), Salesforce vient de mettre un peu moins de 28 milliards de dollars sur la table pour racheter un tout petit acteur (142.000 clients contre 115 millions pour Teams) spécialisé dans la messagerie collaborative. C’est plus du double de sa capitalisation en bourse et 30 fois le chiffre d’affaires de cette minuscule entreprise

Alors, soit tout dégringole et le monde devient fou, soit des as de la Silicon Valley sentent venir d’où vient le vent et si c’est le cas, le pactole est assuré. 

Rappelez-vous lorsque Mark Zuckerberg a acheté – aussi à prix d’or – la toute petite Instagram, il y a quelques années, les experts l’ont traité de fou furieux. Pourtant l’opération à très vite porté ses fruits… 

Quoi de neuf chez les GAFAM ?

Et bien, on reste dans le domaine du télétravail…

Google multiplie les outils et les fonctionnalités pour son incontournable Team

Le but cette fois est d’analyser le comportement des personnes lors d’une réunion – et la réunion elle-même – pour optimiser des moments que plus de la moitié des salariés jugent habituellement inutiles. 

En d’autres mots, le comportement des participants est analysé de manière à déceler les éventuelles distractions (combien de fois ai-je regardé mon téléphone lorsque le manager parlait) ou moments d’attention des uns et des autres et d’en tirer une conclusion positive pour mieux construire la prochaine réunion. Les participants peuvent ainsi évaluer l’expérience qu’ils ont vécu au travers de cette dernière.

Une bonne idée en soit qui démontre que plus on avance, plus on entre dans les détails du développement des environnements numériques de travail avec lesquels nous devrons travailler dans le futur !

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