La Chine s’installe sur le marché automobile européen, piano & sano, mais attention au retour de flamme !

Vous n’êtes pas sans savoir​ que l’industrie automobile est en passe d’opérer sa transition numérique pour devenir un secteur technologique à part entière. Au point même de rompre avec son modèle historique et d’envisager la distribution de ses produits – à l’image de Tesla – directement en ligne. Nous entendons souvent parler d’ailleurs de la pénurie de semi-conducteurs qui touche le secteur a un tel point que certaines usines doivent stopper pour plusieurs jours leurs production…

Justement, parlons un peu de Tesla…

Tesla est-il un constructeur automobile ou un formidable collecteur de données censées développer de puissantes intelligences artificielles pour faire exploser le marché de la voiture autonome ? 

En réalité Tesla est un peu les deux, mais c’est avant tout une entreprise technologique. Ce que les autres constructeurs ne sont pas encore, mais sont en passe de le devenir dans les prochaines années. Alors, il est encore difficile à cette heure de prédire à quoi ressemblera l’automobile de demain. Nous avons certes quelques indices qui nous orientent sur le véhicule autonome et électrique, mais s’il faut répondre à la question – aurons-nous encore besoin dans véhicule particulier dans les prochaines – il est encore un peu trop tôt pour le dire. Néanmoins on pourrait imaginer d’immenses flottes de véhicules circulant dans tous les sens que l’on aurait juste à réserver à partir de notre smartphone ou de nos lunettes connectées. Pour en savoir plus, il suffit simplement de nous interroger sur le coût qu’implique l’achat d’une voiture et celui qu’impliquerait un abonnement à une voiture sans chauffeur. Si ce dernier ne représente pas plus que ce que nous devons débourser pour avoir accès à Netflix, il y a de grandes chances que l’achat d’une voiture soit délaissé et que les constructeurs traitent en B2B, voire même ne dirigent eux-même des flottes de véhicules. Et c’est peut-être ce que Stellantis a comme projet quand il envoie une lettre de renon à ses concessionnaires.

La donnée, l’or noir du XXI°siècle…

Penchons-nous maintenant sur la transition numérique des constructeurs automobiles…

Nous venons de le voir, l’automobile devient un peu plus avec le temps, un véritable collecteur de données. Et c’est d’ailleurs pour cela que les technologies y sont de plus en plus présentes. Elles permettent même de vous proposer des services payants. Et au-delà de ce fructueux marché en pleine explosion, elles permettent aussi de donner de très nombreuses informations sur vos habitudes de conduite. Entre autres, les trajets récurrents que vous faites chaque jour (et ceux que vous ne faites pas), mais aussi dans quelles conditions ces trajets ont été effectués (y compris climatiques). Bref une formidable fabrique à données alimentant de puissantes intelligences artificielles et la question est de savoir à quoi et à qui vont servir ces intelligences artificielles ?

Le problème chinois…

Si Volkswagen ou Tesla collectent mes données au travers du véhicule qu’il m’ont vendu, je me doute que la démarche est avant tout commerciale. Ces données vont servir à enrichir technologiquement les nouvelles générations de produits et forcément – c’est le nerf de la guerre – faire rentrer de l’argent dans les caisses. Rien de plus, rien de moins. En ce qui concerne Tesla, la CIA va peut-être faire pression sur le groupe pour avoir accès à ces données, mais d’une part Tesla à toujours le choix de refuser (et oui c’est possible, Apple le fait par ailleurs constamment) et d’autre part on peut supposer que la démarche émane d’un besoin de sécurité commune (même si parfois). 

Mais qu’en est-il d’un véhicule chinois ?

Vos données sont directement accessibles au gouvernement communiste du pays. Les entreprises chinoises n’ont simplement pas le choix. Alors vous me direz peut-être que finalement ce n’est pas vraiment un problème. Mais pourtant c’en est un, car si ce même gouvernement ne vous veut pas du bien, il saura exactement tout sur vous, comme il sait tout sur 1 milliard de chinois désormais connectés à internet dans le pays. Huawei par exemple représentait déjà un sérieux problème pour notre sécurité s’il avait remporté les contrats pour l’installation des infrastructures 5G. Heureusement les gouvernements occidentaux ont été raisonnables et ont pris ce danger en considération. Mais aujourd’hui, chaque personne utilisant un smartphone chinois fournit aux autorités du pays de précieuses informations sur nous. Qu’en serait-il avec des voitures qui forcément arrivent chez nous avec des prix plus qu’attractifs ?

Plus de 10 marques sont aujourd’hui commercialisées sur le territoire européen. Et bien évidemment elles se positionnent sérieusement dans le segment électrique avec 3,7% des ventes. 

Tenté par l’aventure ?

Si oui, réfléchissez avant tout aux conséquences…

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