L’éducation Nationale ?

Je vous présente aujourd’hui Camille Étienne…

Déjà entendu parler ?

Et bien moi, c’est la première fois que j’entends parler de Camille Étienne !

Qui est t-elle ?

On ne sait pas grand chose d’elle en dehors du fait que Camille Étienne est une militante écologiste de 22 ans. Alors personnellement, je n’ai rien contre les militants écologistes, je suis d’ailleurs un grand admirateur de Greta Thunberg. J’adore voir des jeunes botter les fesses aux grands de ce monde, surtout quand ces derniers considèrent que le rôle des jeunes, c’est tout simplement de se taire.

Non, je n’ai rien contre Camille Étienne !

En réalité ce qui m’échappe, ce sont ses propos incohérents…

Nous y voilà…

De la part d’une écologiste, il faut quand même le faire : « il faut que l’on réinvente notre manière de travailler », « on en a marre du télétravail ».

C’est plutôt fort lorsque l’on sait que le transport est le premier responsable de la destruction de la planète. Alors que les entreprises mêmes ont enfin réalisé les avantages du télétravail, on a une nouvelle tendance chez les jeunes écolos qui consiste à vouloir de nouveau se coltiner les embouteillages ou les transports en commun pour aller travailler.

Et puis, c’est qui on ?

Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

Bon ça c’était la première chose, mais ce n’est pas ce qui m’énerve le plus :

Ce qui m’énerve vraiment, c’est le fait que Camille Étienne revendique le fait de travailler moins, alors qu’elle même – à moins d’une erreur de parcours – n’est pas encore mathématiquement sortie de l’Université…

Et puis, que se passe t-il pour ceux qui ont envie de travailler plus ?

Si je vous dis que l’école est une usine qui fabrique des syndicalistes, vous me croyez ?

Nous sommes là, en face d’un problème majeur lorsque l’on pense que dans les 20 prochaines années, les employeurs seront des entreprises technologiques (plus de 50%). Et ce n’est pas dans ces entreprises que l’on a besoin de syndicalistes qui veulent travailler moins. C’est justement tout le contraire.

En guise de conclusion, nous pouvons dire que plus que jamais, nous avons le devoir de transformer l’école afin qu’elle puisse former des gens créatifs, passionnés et ingénieux et certainement pas l’inverse.

Et ça, c’est une véritable question de survie !

A bon entendeur…


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