Et oui, c’est reparti !
Les nouveaux fous sont de retour et rêvent comme leurs prédécesseurs de conquérir un monde qui ne leur appartient pas…
Forcément, pour intimider les autres pays, ils font appel à la force et à la dissuasion nucléaire, mais, on peut le regretter, la guerre en Ukraine – et les conflits qui se mondialisent – semblent se prolonger sur le long terme.
Sur plusieurs années, notre mode de vie et nos réflexes peuvent s’adapter à des nouvelles circonstances et cela passe avant tout par l’habitat !
La question est maintenant de savoir si notre paranoïa va nous entraîner à vivre dans des bunkers antinucléaires ou pas ?
Vivre en sous-sol, pourquoi-pas ?
Au cours des quatre dernières années, nous avons connu une pandémie de première ampleur et aujourd’hui Vladimir Poutine et ses amis menacent une partie du monde – la nôtre – avec une arme nucléaire nommée Satan 2 qui est susceptible d’atteindre Strasbourg, à partir du territoire russe, en seulement quelques minutes…
Il est vrai que ce n’est pas très rassurant, même si ce fameux missile a explosé sur son pas de tir à quatre reprises sur les cinq tentatives essayées. Il faut néanmoins tenir en compte les intentions, à la base, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ne sont pas bonnes pour nous !
Allons-nous devoir nous adapter à cette menace constante qui va s’accroître dans les prochaines années, car le conflit qui s’est engagé en Europe n’est pas prêt de s’éteindre ?
Ne rêvons pas, même en cas de chute de l’Ukraine, Poutine ne s’arrêtera pas là !
Voyons la situation de manière plus globale, car nous avons d’une part la Russie qui, dans son rêve impérialiste, veut avaler l’Europe toute entière. La Chine ensuite qui rêve de conquérir tout l’Océan Pacifique. L’Iran qui attend d’imposer à une partie du monde (notamment au monde arabe) un mode de vie très peu enviable et la Corée du Nord qui rêve de conquérir son voisin du Sud et d’avoir une influence certaine sur toute une partie de la région !
Bref, nous devons faire face au grand retour des petits dictateurs…
Dans ce contexte ?
Il faut se rendre compte que cette guerre froide que nous avions tellement voulu voire disparaître n’a jamais été qu’une trêve d’une trentaine d’années. Nous allons donc devoir nous adapter à de nouveaux modes de vie et nous tenir prêts pour résister aux éventuelles menaces qui pourraient nous tomber dessus. Cela ne concerne pas seulement les virus et la menace nucléaire, mais pourrait aussi concerner le climat !
Malgré ces immenses tours qui sont construites un peu partout dans le monde, toutes rivalisant les unes avec les autres à qui sera la plus grande et la plus belle, la vulnérabilité de celles-ci, dans un contexte de menace nucléaire, pourrait cependant être remise en question. Les tours pourraient en effet se construire dans le sens inverse, c’est -à -dire en sous-sol !
C’est d’ailleurs le paris de certaines entreprises de construction qui se sont déjà dirigées vers cette option…
Nous retournons – malheureusement – donc vers un monde dans lequel les bunkers sont à nouveau à la mode !
Dans ce contexte, il est donc pertinance de se demander à quoi pourraient-ils ressembler et en quoi pourraient-ils transformer le paysage architectural ?
Un paradoxe vers un monde plus écologique ?
Partons d’une hypothèse qui verrait que les architectes considèrent désormais que tout ce qui est visible est problématique car ce qui est visible peut être détruit en quelques secondes par une bombe planante ?
En réalité, c’est le véritable cauchemar des ukrainiens…
Nous entrerions dans une logique qui verrait l’habitat s’enterrer, pour être protégé sous quatre mètres de terre et par une épaisseur de béton d’au moins un mètre de tous les côtés…
L’esthétique extérieure disparaîtrait complètement. En revanche, l’architecture de jardin prendrait peut-être le relais pour les moments de détente, mais l’ennemi saurait inévitablement qu’en dessous de tout jardin bien entretenu, il y aurait des gens qui y habitent. Donc on peut supposer que finalement tout en chacun laisserait la nature reprendre ses droits au dessus de sa tête :
Deux choses cependant…
La première est que d’un point de vue énergétique – c’est largement démontré – la consommation électrique (tant en chauffage, qu’en refroidissement) serait considérablement diminuée. Néanmoins d’autres besoins énergétiques se feraient sentir, notamment par rapport à la luminosité. De plus, on peut voir dans les différentes offres de construction des nouveaux bunkers, largement naissantes – notamment dans des jardins privés – un concept d’écran fenêtre. Et pour cause, l’écran technologiquement n’est plus un problème et l’image non plus, donc il offrirait une alternative raisonnable au fait de ne pas avoir de lumière extérieure, mais qu’en est t-il de sa consommation énergétique ?
La situation serait néanmoins, dans tous les cas, anxiogène car ces individus qui vivraient en sous-sol, ne pourraient pas sortir de chez eux sans combinaisons de survie. Toujours est-il que l’humain doit aussi se préparer à cette éventualité pour les futures colonisations spatiales !
Le second point concerne la dimension temporelle dans laquelle se ferait cette transition :
Il faudrait bien entendu de nombreuses années afin de développer les techniques et les différentes technologies qui pourraient faciliter une généralisation des habitations sous terre (notons que les australiens développent depuis longtemps ce type d’habitat). Néanmoins, il reste à espérer que les choses ne se dégradent pas au point où nous devrions atteindre ce stade, mais il faut aussi souligner une certaine convergence avec le destin futur de l’humanité, qui n’est autre que de conquérir à long terme les astres qui nous entourent…
Une chose est certaine, et elle n’est autre que dans ce cas de figure, l’architecture d’intérieur prendrait définitivement le pas sur son homologue et que le charme d’une belle maison et les barbecues dans le jardin seraient réduits aux vestiges d’un autre temps…
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
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