L’Europe devient une colonie numérique américaine !

Santé, emploi, espérance de vie, pouvoir d’achat, défense, éducation, sécurité, divertissement et culture…

Plus le temps passe, plus les entreprises privées se fraient un chemin sur ces domaines qui étaient autrefois la chasse gardée des Etats.

Les cartes changent de mains et il est vrai que ces mains sont désormais américaines – ou plutôt Silicon-Valleyiennes. Et la nuance est importante à souligner car depuis que nous nous mariés à Internet, les limites de la nationalité et des frontières ont très largement été dépassées.

Revenons un peu en arrière…

Les Etats-Unis d’Amérique bien avant leur création (1776) séduisaient déjà nos ancêtres. L’Amérique représentait la liberté certes (même si les pouvoirs coloniaux européens étaient loin d’être des démocraties), mais surtout l’opportunité de quitter des régimes souvent durs, répressifs et restrictifs.

Une fois cette toute nouvelle nation (qui se résumait à 13 petites colonies situé au Nord Est) créée, ce sentiment à pris une forme presque officielle que nous connaissons tous dans le concept de « rêve américain ». Mais ce même rêve s’est vu lui même très vite concurrencé dans la première moitié du XIX°siècle, par la conquête de l’Ouest.

Et de cette dernière est né pour celui-ci ce concurrent implacable :« le rêve californien »…

Il est vrai que l’Est des Etats-Unis, nous a fait partager culturellement beaucoup de choses :

La musique tout d’abord, avec le Jazz et la comédie musicale (New York) dont une grande partie du « Great American Song Book », le Blues (vallée du Delta au Sud), et le Rock’N’Roll (Tennessie).

Ensuite avec la littérature : Edgar Allan Poe, Henry James, Mark Twain, Henry David Thoreau, Ralph Waldo Emerson, Emily Dickinson, John Steinbeck (bien que né en Californie), Howard Phillips Lovecraft, Arthur Miller, etc.

Enfin dans les milieux artistiques new yorkais, avec des noms illustres tels que Roy Rauchenberg, Andy Warhol, Roy Liechtenstein, Robert Morris et bien d’autres encore.

Que dire du cinéma de Woody Allen ou de celui de Martin Scorsese, d’animateurs radios ensorcelants, ou encore de journalistes, de Designers ou des innombrables publicitaires qui viennent de la partie Est des USA ?

Tout cela c’est très bien, mais ce n’est pas la Californie…

Le petit plus californien…

Après les pionniers, viennent tout naturellement les créateurs. Aussi la Californie s’est vite illustrée, elle aussi dans les domaines musicaux, littéraires et artistiques et devrions nous ajouter…théâtraux. Elle va néanmoins tourner le dos au planches et se tourner vers le cinéma.

Et c’est bien sur à Hollywood que nous devons le premier produit culturel que nous avons partagé, nous européens avec la Californie. Ce produit, c’est le Charlot de Charlie Chaplin… Un personnage fantasque faisant face à d’innombrables situations tantôt tristes, tantôt grotesques. Un personnage dans lequel tout le monde pouvait se reconnaître d’une manière ou d’une autre.

Chaplin considérait lui-même la Californie comme l’avant poste même de l’Occident et il était loin d’avoir tort. Car non seulement elle deviendrait le point de partage principal d’une culture occidentale commune, mais aussi deviendrait le centre mondial de la technologie.

Le cinéma californien en plus de nous transmettre son propre modèle de vie – car dans beaucoup de cas, c’est le modèle de vie californien que nous voyons et non, comme beaucoup en font l’erreur, le modèle de vie américain – a su lui aussi mettre en scène les héros des autres nations occidentales.

Quand la technologie prend le relais…

Il y a quelques semaines, dans un article intitulé Une évolution lente mais certaine, je décrivais comment les valeurs prônées par les hippies ont été transmises progressivement au travers des outils technologiques. La terre promise des hippies était aussi en Californie… C’était San Francisco. Et que trouve t’on tout prêt de San Francisco ?

La Silicon Valley…

Cette zone bouillonnante d’activité à généré en 50 ans une nouvelle culture qui est venue, elle même se rajouter à celle que nous partageons avec Hollywood. Une culture stimulée par l’outil informatique qui est devenue un peu après une culture numérique.

De Charlot à nos jours, il y a 110 ans (106 ans exactement) qui nous séparent. C’est plus d’un siècle de culture commune, voir même de mémoire collective…

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Prêts pour la suite ?

Venons en au fait…

Ce n’est pas évident à accepter pour tout le monde et il clair que dans un pays comme la France, où le sentiment national est très puissant, c’est encore un peu plus difficile, mais nous devons commencer à penser en tant que citoyen occidental. La Silicon Valley est devenu non seulement la capitale de ce monde occidental mais aussi son berceau. C’est là qu’est née l’ère numérique dans laquelle nous vivons aujourd’hui. D’un point de vue géographique, elle se situe en plus au centre des pays occidentaux.

Nous ne sommes pas colonisés par les américains, nous faisons partie d’un monde occidental qui possède encore des frontières physiques internes, c’est vrai, mais n’avons nous pas franchi celle-ci depuis 20 maintenant ?

La question que je pose ici est donc la suivante :

Quand on prend en considération l’envergure de cette culture commune que nous partageons maintenant depuis plus d’un siècle, les petites disputes entre politiciens ne ressemblent t-elles pas à des disputes de cour de récréation ?

Ne nous oubliez pas…

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