Ce n’est pas nouveau, le monde des ONG est un peu particulier et les grands principes utopiques du socialisme restent encore la règle, même aujourd’hui… OXFAM, vient encore d’en faire la preuve en publiant un constat accablant et véridique certes, mais pourquoi une fois de plus, montrer du doigt les gens les plus fortunés du monde ?
En gros, soyons clairs, OXFAM part du vrai, mais les conclusions tirées aboutissent malheureusement à quelque chose qui est complètement faux…
Une leçon d’économie…
Dans son rapport, l’ONG s’adresse donc aux gouvernements en rédigeant une série de recommandations qu’il serait utile de mettre en place et non les moindres. Parmis celles-ci on peut y voir la mise en place d’un impôt permanent sur la fortune et sur le capital, l’instauration d’un système visant la prévention des violences basées sur le genre ainsi que sur la protection sociale, sur l’adaptation au changement climatique et accrochez-vous bien, sur l’instauration d’un système de santé universel.
Rien que ça ?
On doit aussi noter que OXFAM n’a pas vraiment inventé grand-chose et que l’on en viendrait même à se demander si l’organisme ne se politise pas (ou ne se syndicalise pas) en criant haut et fort quand le moment est venu de crier. En l’occurrence, au moment même où une bande de machouilleurs de cigares, bien assis confortablement dans leurs gros fauteuils en cuir, se rassemblent pour parler des problèmes du monde. Néanmoins, on doit lui laisser qu’elle pointe le doigt sur des problèmes majeurs auxquels il est impératif de remédier. Mais là où le bas blesse, c’est que ce n’est pas dans une saisie des biens privés, quels qu’ils soient, que la solution se trouve. OXFAM n’a apparemment pas retenu la leçon de vie qui a été infligée à François Hollande et aux membres de son gouvernement. Faut-il rappeler les dégâts qu’ont causés une politique axée sur la nationalisation partielle des bien privés ? Et nous ne parlons même pas ici des nombreux échecs du communisme qui se sont passés dans l’histoire, mais bien d’une catastrophe qui s’est passée en Europe, il y a moins de dix ans . Le résultat a été consternant, mais il a surtout donné lieu à l’exil de milliers de personnes et à des milliers d’entreprises qui fuyaient le pays. Forcément, le taux de chômage a aussi grimpé en flèche, alimentant une révolution qui gronde toujours aujourd’hui et au final on ne veut plus vraiment entendre parler de cette gauche salvatrice qui était supposée résoudre tous les problèmes humains.
Est-ce véritablement cela régler des problèmes ?
Comparer des torchons et des serviettes…
Il est vrai aussi que des grosses entreprises technologiques ont vu leur capitalisation boursière atteindre des sommets jamais vu dans l’histoire, à un point tel que ces mêmes capitalisations semblent pouvoir, pour les dix plus grosses d’entre elles, dépasser dans peu d’années le PIB mondial. Mais qu’est ce que cet argent devient ?
Amazon, Apple, Microsoft ou encore Google (pour ne citer qu’elles) révolutionnent tous les jours les technologies pour rendre la médecine, la sécurité, la mobilité ou les produits culturels toujours un peu plus accessibles à tous et pendant ce temps, que fait OXFAM (ou d’autres ONG) ? Oui certes, ils font beaucoup de choses mais avec quels deniers ?
Soyons honnêtes…
Là où OXFAM se trompe c’est que le problème n’est pas dans la richesse, mais bien dans la pauvreté. Pourtant comme dirait l’autre, quand le sage pointe la Lune de la main, l’idiot regarde le doigt…
Voici néanmoins trois points importants qu’ils serait bon de noter, voir même de graver dans les esprits :
Tout d’abord quel est le bien fondé d’une organisation qui vit avec des subventions publiques (même si cette organisation a su mettre sur pied un réseau de magasins pour subvenir à une partie de ses besoins, ce qui est tout en son honneur). Serions-nous en train d’assister à une concurrence très nette entre les organisations non gouvernementales et les fondations des gens les plus riches au monde comme celles de Bill Gates ou de Jeff Bezos, puisque ce sont celles-là qui sont clairement pointées du doigt ?
Nous n’allons pas entrer dans le détail des chiffres ici, mais quand on pense que la fondation Gates a dépensé plus de 50 milliards de dollars en un peu plus d’une vingtaine d’années et que ces sommes proviennent de fonds privés, il semble qu’il est clair que pour des organisations qui ne peuvent pas se permettre une telle puissance de frappe, l’argument qui veut que l’on taxe les plus riches (surtout ceux qui menacent le modèle établi) peut prendre – même à tort – tout son sens.
L’Utopie dans toute sa splendeur…
Parmi les différentes mesures qu’il faudrait – toujours pour OXFAM – mettre en place, figure aussi la mise à disposition des brevets sur les vaccins…
Comment convaincre des entreprises qui ont misé beaucoup d’argent sur la recherche et le développement de vaccins à mettre gratuitement leurs investissements sur le marché sans retour financier ? D’autant plus que la conception de ces vaccins n’auraient probablement pas vu le jour si des sommes aussi conséquentes n’avaient pas été dépensées. Faut-il rappeler que l’une des deux entreprises qui sont à la base de la technologie ARN Messager, Moderna compte aussi un français qui est parti aux Etats-Unis pour développer son entreprise faute de financements publics ? C’est une réalité malheureusement déplorable, mais qui résume elle-aussi qu’un pays comme la France, dans lequel tout est fortement centralisé et dans lequel beaucoup prônent une répartition égale des richesses s’est très lourdement trompée. Non seulement parce qu’elle n’a pas cru à une innovation, mais aussi parce qu’elle ne s’est pas donnée les moyens financiers pour y croire et pour encourager son développement. Opter pour une nationalisation – et ce n’est que cela – des brevets pour des vaccins n’arrangeait en rien les choses, car si cette démarche était généralisée, elle ne ferait que d’une part, tuer la recherche médicale et le développement de futurs vaccins et de plus rien ne dit non plus que les populations des pays en voie de développement seraient ouvertes à une population massive. N’oublions pas non plus que le traditionnel et le culturel sont toujours très présents dans les mentalités. La médecine traditionnelle – et surtout la croyance que la médecine occidentale est nocive – fait aussi des ravages dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
La richesse génère la richesse et nous en avons la preuve aujourd’hui avec ces entreprises qui atteignent des capitalisations boursières complètement hallucinantes. Le véritable problème qui se pose ici, c’est l’éducation des individus et la manière dont ces richesses sont utilisées. Vous pouvez peut-être critiquer des gens qui amassent des fortunes et qui fondent leur richesse sur des choses qui n’ont pas véritablement d’utilité pour l’humanité, mais pas les gens qui changent le monde. Donc, finissons-en une fois pour toute avec cette obsession qui consiste à regarder ce que les autres ont dans leurs assiettes et concentrons nos efforts vers quelque chose de constructif et non le contraire. Ne l’oublions pas, la division est l’arme des extrêmes…