Nous sommes à la fin de l’année 2024 et si vous recherchez, à petit budget un véhicule d’occasion fiable, soit pour vous, soit pour un de vos enfants qui vient d’avoir son permis de conduire, et bien c’est le parcours du combattant !

La raison est probablement due au fait que le marché est en pleine mutation et ce à peu prêt à tous les niveaux… 

Un excès de législation ! 

Pourquoi sommes-nous tellement obnubilés par les règles et par les législations ?

Les nouvelles règles européennes et celles étant relatives de manière indépendantes aux capitales ou aux grandes villes sont aussi insoutenables que celles qui sont d’ailleurs relatives à l’immobilier. L’offre – au contraire de l’immobilier – ne manque certainement pas, mais il faut aussi ajouter à cela, le fait que la transition énergétique modifie de manière conséquente le parc automobile actuel. De fait, les voitures électriques arrivent à grands pas, mais avec des coûts très élevés (attention cependant à une offre chinoise bradée, mais très dangereuse sur le plan géo-politique et au niveau de la sécurité). 

Les voitures diesel ou tout simplement à moteurs thermiques ne pourront bientôt plus entrer dans certaines villes – ce qui n’est en soit pas une si mauvaise chose –  l’offre sur le marché du véhicule d’occasion est d’un certain côté abondante. Mais un autre phénomène vient s’ajouter aux difficultés du marché, à savoir qu’au niveau des délais de livraison des véhicules neufs, par contre ils se rallongent, notamment entre autres par le fait que l’industrie du semi conducteur a du mal à suivre et cela pourrait être encore pire avec une Chine qui lorgne très sérieusement sur Taïwan. 

Il faut comprendre par là que les rotations vers les parcs de véhicules d’occasion, dans un état relativement correct, sont eux aussi moins fréquents. La situation n’est donc pas évidente, car nous risquons de nous retrouver, à termes, avec ce que l’on pourrait qualifier de parc poubelle. Et le plus accablant est que ces poubelles prennent encore un peu plus de valeur. 

Mais il y a au moins une bonne nouvelle, qui n’est autre que l’on puisse désormais les reconditionner, par contre cela veut aussi dire les vendre encore plus cher…

Un accès à la mobilité plus difficile…

L’accès à la mobilité reste et sera encore un peu plus à l’avenir, un poste difficilement accessible financièrement pour un citoyen lambda qui va avoir de plus en plus en plus de mal à se retrouver dans la mobilité individuelle. 

Bon, ça c’est pour le côté pessimiste, mais il y a malgré tout un bon côté à l’histoire et celui-ci concerne aussi la fin de la nécessité d’être absolument propriétaire d’un véhicule :

Beaucoup de signes nous montrent que l’industrie automobile tente de mettre à disposition des flottes de véhicules autonomes, qui n’exigent plus de nous d’être le propriétaire ou le locataire à moyen termes d’un véhicule personnel. 

Ce fut d’ailleurs un peu plus le cas en octobre chez Tesla qui a annoncé son tout premier véhicule – le Cyber Cab – complètement autonome et sans commande. 

L’autre point positif est que des marques comme le constructeur français Renault, transforment certaines de leurs usines pour la réhabilitation de véhicules d’occasion. Ce qui veut dire aussi, remettre le châssis d’une voiture complètement à neuf et même d’y intégrer les éléments électroniques dont nous pouvons disposer dans des nouveaux véhicules…

Oui, mais comment résoudre la problématique du moteur diesel qui sera interdit à la vente en 2035 (du moins pour l’Union Européenne) ?

Et bien, il est désormais possible d’équiper un ancien modèle de véhicule avec un moteur électrique, ce qui représente sur le long terme beaucoup de possibilités…

Que pouvons-nous faire avec ça ?

Tout d’abord, il serait intéressant de se représenter à quoi pourrait ressembler le parc automobile du futur, esthétiquement parlant, bien entendu :

Imaginez une Tesla futuriste – comme la Cyber Cab – sans chauffeur, côtoyer sur la route une Renault Safrane datant des années 90, celle-ci étant complètement reconditionnée, sauf qu’elle nécessite une assistance humaine pour la conduite (et encore les choses pourraient très sérieusement changer dans le futur). 

C’est à quoi pourrait ressembler nos routes d’ici 2035, juste le temps que les habitudes changent et que nous trouvions plus confortable – globalement – le fait de ne pas posséder nous même de véhicule personnel. Cela veut aussi dire sauter simplement dans une voiture – mais sans chauffeur cette fois – comme nous le faisons dans un Uber ou dans un taxi aujourd’hui via un abonnement partagé ou non, comme nous avons accès à Netflix ou à Spotify. 

Elon Musk lors de sa présentation du Cyber Cab mettait en avant justement que le chauffeur Uber d’aujourd’hui allait probablement se transformer en un gestionnaire d’une flotte automobile qui serait mise à disposition du public…

Cette voie ouvre le champ à la créativité sur absolument tous les points :

La méthode de financement du ou des véhicules pour commencer… 

Ensuite, à quoi pourrait ressembler ce véhicule sur le long terme, s’ il était en permanence remis à jour, tant techniquement que électroniquement et technologiquement ? Quelle expérience, le client pourrait vivre à l’intérieur ? Le champ du tourisme ne pourrait-il pas être remplacé par ce type d’expérience ? Que deviendraient alors les aéroports ou les ports de plaisance, qui sont aujourd’hui surchargés ?

Le monde de la décoration d’intérieur ne muterait-il pas lui aussi, dans une certaine forme de personnalisation du véhicule, encore une fois techniquement mais aussi technologiquement ?

Un changement est avant toutes choses une opportunité créative et les mutations technologiques couplées aux nécessités écologiques sont aujourd’hui de formidables opportunités pour être créatif… 

Alors maintenant c’est à vous de jouer ! 

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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