Débat – Est-il nécessaire de rentrer à la maison avec à la fois la marchandise et son packaging ?
D’un point de vue esthétique, il n’est pas très agréable d’ouvrir un placard et de voir ce chaos de couleurs et de textes dans tous les sens. Beaucoup d’entre nous transfèrent d’ailleurs leurs denrées périssables dans des bocaux de type Le Parfait, qui possèdent un couvercle hermétique et non jetable.
Les premières bouteilles étaient efficaces, non seulement pour leur côté durable, mais aussi dans le sens ou la marque était présente sur la bouteille sans avoir recourt à l’impression d’une étiquette. Nombre de celles-ci existent encore et s’échangent entre collectionneurs. Certaines possèdaient aussi un bouchon permanent. Aujourd’hui, nous récupérons ces bouteilles et les utilisons comme carafes « vintage » pour mettre de l’eau, du vin acheté en cube ou encore pour du thé glacé (que l’on peut faire soi-même). Le plus absurde c’est que ces bouteilles sont aussi en vente dans les magasins de décoration comme Ikea. Exactement comme les bocaux du même type de ceux que nous venons de citer.
Si nous voulons vraiment faire bouger les choses, il faudrait envisager différemment la manière d’exposer les produits à vendre sur les rayons. Par exemple, avec une affiche présentant le produit pour pouvoir l’identifier. Certains pourraient être tenté par un écran mais imaginez vous la dépenses en ressources et en énergies…
Ensuite les marchandises devraient être disposées dans des containers industriels lavables et récupérables pour le producteur. Des conditionnements vides à destination du client (dans le cas ou celui-ci n’aurait pas eu la possibilité de prendre les siens) devraient aussi être disponibles dans le rayon. Enfin, un code-bar que l’on peut scanner avec un smartphone permettrait d’obtenir toutes les informations sur les produits y compris les promotions éventuelles (entre autres choses). Ce dernier apparaît même nécessaire afin de faciliter la visibilité sur le contenu des achats (obligation pour le vendeur).
Ce qui pourrait produire une mise en scène très sobre pour la présentation du produit et de ce fait de relever l’image de marque du producteur. Plus on utilise la sobriété dans l’emballage, plus la notoriété de la marque est assurée. Steve Jobs l’avait très bien compris.
Cela peut aussi entraîner des opportunités de créativité très intéressantes, tant dans la conception de l’application, dans la qualité de présentation du produit ou bien encore dans la seconde nature du conditionnement. Nous avons déjà vu qu’un pot de moutarde pouvait devenir un verre…
Tout semble donc nous orienter sur un système d’universalisation de l’emballage… Pour les liquides avec des bouteilles à bouchons permanents et étanches. Pour les solides, des bocaux de type Le parfait, eux aussi avec des couvercles permanents et étanches. Enfin des boites et métaux léger pour les marchandises de type céréales, riz, pâtes, etc. Pour le cosmétiques nous pouvons envisager le plastique ou l’inox, mais aussi le verre, la céramique ou le grès. Mais tout ceci c’est bon pour la maison mais pas forcément pour le transport. Car cela pèse aussi un certain poids et prend de la place. Il nous faudrait donc trouver un système d’emballage léger, efficace et standardisé. Certes pour les bouteilles, nous n’avons pas le choix mais pour d’autres marchandises nous pouvons trouver d’autres solutions.
Ce n’est pas qu’un rêve : des systèmes similaires comme Loop se sont déjà mis en place, mais nous pouvons encore aller plus loin…
Mettre en place un système dans lequel l’emballage est multi marques (donc sans marque) et réutilisable par tous.