Depuis maintenant plus d’un siècle, la volonté russe d’empiéter sur des plus larges bandes que ce que les loies géographiques lui octroient, nous fait sentir au quotidien que ceux qui pourraient – s’ils le voulaient – être nos amis, veulent indiscutablement être tout le contraire :

Lénine en avait rêvé avec son Internationale communiste, Staline avait réalisé ce rêve en annexant la partie Est de l’Europe centrale (et une bonne partie de l’Ouest idéologiquement), Boris Yeltsin avait tenté, d’annexer l’Europe toute entière auprès du président américain de l’époque, Bill Clinton et Vladimir Poutine est définitivement entré depuis bien longtemps sur la même voie. 

Seulement voilà, si les quarante dernières années nous ont préservées d’une invasion russe, les choses ne sont plus aussi simples, aujourd’hui en 2024…

Une très, très lente préparation…

Jusqu’à l’invasion d’une partie de l’Ukraine en 2014, personne sur le continent européen n’avait une idée claire de ce que Vladimir Poutine voulait. Mais avec beaucoup de retard, nous commençons à avoir une idée claire de ce qu’il veut vraiment et ce que l’on découvre est très loin d’être une bonne nouvelle pour nous !

Tout d’abord, il faut observer le travail subtil, voire même vicieux, que le pays s’est engagé à faire depuis le début du XXI°siècle :

Ce travail s’organise sur plusieurs grands axes, avec un but unique, qui n’est d’autre que la déstabilisation et la destruction de l’Union Européenne…

Pour cela, bien entendu, tous les moyens sont bons, notamment pour se rapprocher de l’Europe de l’Ouest, en ce qui concerne son destin énergétique (cela n’a au final pas marché du tout, puisque les USA et le Canada sont venus à notre rescousse). Ensuite nous avons les diverses tentatives pour influencer la politique de l’UE en intervenant d’un côté sur l’extrême droite – et ça a marché, le Brexit en est la preuve – et sur l’extrême gauche pour que les pays de l’Union renégocient leurs rapports à l’OTAN, qui est, il faut quand même le rappeler, le seul rempart qui nous protège militairement (n’en déplaise à des Jean-Luc Mélenchon et consorts). Aujourd’hui même, et les preuves s’accumulent, la Russie provoque diverses déstabilisations dans le monde, notamment dans la région du Sahel pour créer des flux de réfugiés et les envoyer au sein même de l’Union. 

Et devinez qui on retrouve en première ligne pour aider (politiquement) ces réfugiés ? 

Oui vous avez deviné, l’extrême gauche !

Une distorsion entre les Européens et les Russes !

Mais s’il n’y avait que cela…

L’autre axe sur lequel la Russie travaille est celui de déstabiliser les régions qui sont le plus susceptibles de rallier l’idéologie de Poutine, qui rêve par ailleurs depuis des années, d’un retour à la grande Russie. Pour cela, des pays comme la Biélorussie, la Tchétchénie, la Moldavie ou la Géorgie ont servi de laboratoire. Bien entendu aujourd’hui, c’est l’Ukraine qui est en première ligne avec comme territoires considérés comme rebelles (du point de vue occidental) le Donbass et la Crimée. Mais nous devons tous redouter que les choses ne vont pas s’arrêter là et les frontières de la Russie sont pour ses dirigeants, sans limites et celles de l’ex-Union Soviétique ne vont probablement plus s’arrêter à l’Allemagne de l’Est comme ce fut le cas autrefois (pour rappel l’AFD est au portes du pouvoir et ce qu’elle veut (via Poutine) c’est très clairement une sortie de l’Allemagne) !

Les bras ténébreux de Vladimir. P, s’étendent malheureusement bien plus loin que cela, car l’extrême droite américaine, est elle aussi contrôlée et dirigée par un Donald Trump – très proche de Poutine – qui se rapproche encore une fois (on peut amèrement le regretter) du pouvoir. Il est aux ordres d’individus qui ne veulent qu’une seule chose, à savoir rester dans leur petit monde et qui ne sont pas vraiment intellectuellement capable de se rendre compte que si nous ne sommes pas unis, nous occidentaux, il nous sera impossible de résister à ces envahisseurs qui ont des dents très longues et qui sont prêts à s’en servir aussi vite qu’ils le pourront…

Un message pour chaque européen !

Quel message pourrait t’on envoyer à chaque européen qui peuple le territoire de cette magnifique nation – non finie, certes – qu’est l’Union Européenne :

Nous sommes aujourd’hui, sur le continent européen (et cela dépasse les frontières de l’Union) partagés entre deux visions du monde bien différentes. L’une, celle qui est la nôtre est dirigée par des valeurs occidentales, qui prônent la démocratie, le respect des libertés – y compris celle de s’exprimer contre un opposant politique – et surtout des valeurs humaines, comme celles du respect des droits de l’homme. En bref, nous refusons que notre nation soit dirigée par une poignée de dictateurs sanguinaires, d’oligarques et de membres de la mafia (d’où qu’ils viennent et plus précisément dans ce cas, de Russie)…

Chaque individu sur le grand continent doit se poser des questions existentielles et beaucoup d’entre eux devraient commencer à réfléchir sur les conditions de vie qu’ils avaient à subir il y a encore moins de 40 ans d’ici. Notamment, vous hongrois qui avez utilisé les valeurs que nous défendons dans l’Union Européenne pour devenir riche, et que vous détournez contre-nous – par l’intermédiaire d’un individu douteux comme Viktor Orban – pour nous déstabiliser face à cet effroyable Vladimir Poutine !

Pour ceux qui ne s’en rappellent pas ou qui n’ont pas vécu cette époque de la guerre froide, rappelez-vous qu’il y avait un monde libre, vécu par les occidentaux, grâce à leurs valeurs, et il y avait aussi un monde qui ne l’était pas du tout…

Chacun doit à nouveau choisir son camp, mais rappelons-nous d’une chose, c’est que la valeur la plus universelle qui soit – celle qui n’a jamais perdu une seule bataille dans l’histoire – est avant tout celle qui respecte le choix des autres. Cela veut dire que si vous êtes pro-russe, il n’y a aucun problème à cela, mais partez alors en Russie, car ce que vous défendez, cela n’a rien à voir avec nous !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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