Bien qu’il n’est jamais avare en clowneries, cela faisait un petit bout de temps qu’il n’avait pas eu la palme de la semaine.
Et bien voilà c’est reparti !
Il y a peu, le président américain refusait de promettre que quoiqu’il arrive lors des prochaines élections, il accepterait les résultats de manière pacifique.
Après avoir montré une mauvaise foi hautement critiquable à l’égard des mesures de santé à prendre pour ralentir au maximum la propagation de l’épidémie de COVID 19, le voilà à son tour attrapé. Mieux encore, le virus est en train de faire un travail remarquable sur les supporters qui ont montré le même dédain que lui pour le port du masque ou les mesures de distance minimales lors des meetings de campagne. Sans compter tout l’entourage du couple présidentiel et les collaborateurs direct de Trump qui sont eux aussi dans le collimateur du virus.
Alors de deux choses l’une, soit cela va en faire réfléchir plus d’un sur ce scepticisme ambiant et ils seront moins nombreux à voter pour lui en novembre prochain. Gardons néanmoins la tête froide, on peut rêver mais ce n’est pas gagné car nous avons affaire à un électorat, connu pour être peu volage politiquement parlant.
Malheureusement avec Trump, on peut s’attendre à plusieurs (mauvaises) surprises en même temps, donc ce n’est pas tout…
Donald Trump, alors qu’il est en quarantaine – donc supposé rester isolé – s’est même permis le luxe de s’offrir une petite ballade en voiture pour saluer le public fanatique qui se rassemble dans les alentours du centre médical dans lequel lui et sa femme résidaient.
Combien de gens ont-ils été contaminés pour satisfaire ce caprice venant d’un président en campagne ?
Si l’on ajoute à tout cela la convocation devant le congrès de Mark Zuckerberg (Facebook), de Sundar Pichai (Alphabet) et de Jack Dorsey (Twitter), suite à un autre caprice du président – la censure par les entrepreneurs de la Tech sur les impulsions négatives de Trump dans ses messages – nous avons aujourd’hui un très beau bouquet de bêtises. Sans compter le fait qu’il refuse de participer au second débat face à Joe Biden car celui-ci devra -pandémie oblige – impérativement être virtuel.