Airbnb pourrait-il avoir des répercutions économiques sur les secteurs de la décoration et de l’ameublement ?
C’est une question sur laquelle il est intéressant de se pencher…
Pour le savoir, il convient tout d’abord de déterminer si la location de notre habitation lors de nos absences, va devenir un réflexe automatique.
Une économie de la demande facile d’accès…
Il est vrai d’une part, qu’arrondir les fins de mois avec de coquettes petites sommes d’argent n’est pas du tout désagréable. D’autre part, il est aussi important d’observer notre formidable faculté d’adaptation à l’économie de la demande. Il ne nous a, en effet pas fallu longtemps avant de ranger au placard nos CD et nos DVD et de tourner le dos aux chaînes de télévision traditionnelles au profit de Netflix, YouTube ou Amazon Prime.
Mais ce qui distingue Airbnb ainsi que Uber, c’est la mise à disposition temporaire de biens physiques, personnels à de parfaits inconnus. Il n’est évidemment pas très rassurant de confier des affaires qui nous sont propres, intimes et parfois auxquelles nous sommes très attachés à des personnes qui nous sont étrangères.
Pourtant le phénomène Airbnb grandit très vite…
Un million de nuits en 2009, 10 millions en 2012 et depuis sa création, 500 millions de nuits sont revendiqués par l’entreprise en 2019… Une jolie progression qui montre que le réflexe Airbnb est progressivement en train de s’installer. L’objectif de l’entreprise est même d’arriver à un milliard de nuits d’ici 2028…
Allons nous donc, adapter notre environnement à la location de type Airbnb ?
Peut être, mais cela impliquerait deux choses :
D’une part que les objets précieux auxquels nous tenons soient peu nombreux, voir même inexistants. Et ensuite que le mobilier que nous mettrions à disposition des autres, soit un mobilier que nous n’aurions pas peur de devoir remplacer à grands frais, au cas où il était malmené par les résidents.
La fin d’un monde…
Bref plusieurs secteurs de l’économie traditionnelle pourraient à terme êtres sérieusement bousculés. Voir même disparaître…
Exit donc les produits de valeur que l’on ne peux pas emporter avec soi. Mais par contre, nous pourrions assister à la venue de nouvelles pratiques en ce qui concerne les services dont le visiteur pourrait bénéficier.
Plus que jamais, les indices nous montrent que l’habitation individuelle sera dans le futur, avant tout un endroit de production.
On en discute ?
Cet article est la première partie d’un programme qui évalue le potentiel commercial de l’habitation individuelle dans le futur.