A la fois robot performant ou machine archaïque, la machine à laver a atteint ses limites.
Le consommateur a besoin d’un appareil qui ne se détériore pas techniquement, qui ne requiert pas d’entretien, qui est indémodable et qui si, le cas se présente peut être réparé par lui-même et par lui seul. Si le consommateur n’a pas besoin de changer de machine à laver, ni de la faire réparer à grands frais après 5 ans de bons et loyaux services, c’est de l’argent en moins qu’il devra gagner.
Conséquences sur l’économie : le personnel de l’usine et des usines sous-traitantes licencient, les vendeurs perdent du terrain et les réparateurs voient leurs clientèles chuter. Vous voyez que d’un point de vue économique et social, les conséquences peuvent être lourdes.
Si vous avez des doutes sur la démarche reportez-vous sur ce site à la section Adaptation aux changements. Si vous allez plus loin, vous verrez que finalement les choses peuvent très bien s’équilibrer.
Brainstorming : Concevons notre machine comme un Ipad…
Imaginons une machine capable de recevoir des informations a distance. Ce serait une manière de perpétuer le processus de consommation indispensable à l’économie (mais immatérielle cette fois). Ces applications pourraient par exemple fournir des logiciels permettant de diminuer fortement les besoins en énergie et en eau de la machine.
Cette dernière pourrait permettre de converser avec elle, de lui demander de faire certaines tâches particulières comme trier le linge et de laver par couleurs. Pourquoi ne pas envisager aussi une fonction repassage et qui plie le linge. Mais dans ce cas, vous l’aurez compris, la boîte avec son hublot doit changer de look de manière assez radicale.
Mieux encore la machine à laver consomme de l’électricité, elle pourrait tout simplement en produire. Son pouvoir rotatif peut lui donner des fonctions totalement hallucinantes. De plus les vibrations générées par son programme essorage et séchage pourrait très bien augmenter la production d’énergie. L’entreprise pourrait aussi proposer un service de traitement et de récupération de l’eau utilisée en interne. Ce qui impliquerait le développement d’une mini station de recyclage lié à la machine. Les températures qu’elle développe sont aujourd’hui complètement inexploitées alors qu’elles pourraient êtres utilisées à de nombreuses fonctions ménagères, comme le chauffage de la maison.
C’est aussi ça le XXI° siècle !
Nous verrons qu’il est aussi possible de fabriquer soi-même ses propres produits de lessive. Le producteur pourrait proposer sur son site, des recettes pour faire soi-même des poudres ou des liquides écologiques.
Un site commercial pourrait par exemple proposer la vente en ligne des matières premières pour fabriquer ses propres produits chez soi. Et pourquoi pas proposer des vêtements (ou un service de leasing), un programme de recyclage de vêtement ou encore de collecte des matériaux qui lui permettent de fabriquer ses machines et ses produits ?
Aujourd’hui, il est indispensable de sortir des sentiers battus. Il ne faut plus seulement se concentrer sur le produit mais aussi sur tous les éléments qui l’entoure. L’écosystème du produit est plus important que ce dernier !
On peut même aller plus loin… Créons un réseaux d’imprimantes 3D qui permettrait à une communauté d’imprimer et d’assembler les pièces pour construire et remplacer sa propre machine à laver le linge.
Vous voyez que les possibilités ne manquent pas et ce n’est qu’un début…
Allons-y mettons nos idées sur la table…