Pour le coup de sang cette semaine, j’hésitais entre une innovation absurde et un phénomène récurrent tout aussi absurde…
L’innovation absurde consistait en une moto complètement électrique et capable de reproduire la sonorité d’une véritable moto à moteur thermique… Cela va même jusqu’à pouvoir choisir la sonorité du type de moteur que vous voulez !
Finalement, je me suis dit qu’il y avait plus important que ce genre d’innovation stupide (puisque en fin de compte, nous ne voulons plus de nuisance sonore) et je me suis concentré sur un phénomène autrement plus important…
Ce qui me préoccupe aujourd’hui, ce sont les centaines de milliards de tracts publicitaires que l’on retrouve dans nos boîtes aux lettres.
Rien que pour la France, on estime la distribution à 20 milliards de tracts par année, uniquement pour la grande distribution.
Pour rappel ces prospectus publicitaires ont vu le jour dans les années 60 et 70. Ils représentaient un moyen à l’époque de toucher directement les populations. C’était donc les débuts du marketing direct dont les services postaux publics ont fait leurs choux gras jusqu’à la généralisation d’Internet.
Oui, mais ça, c’était avant…
En réalité, ce qui est agaçant c’est l’immobilisme de trois entités qui contribuent à perpétuer cette ineptie absolue qu’est la distribution toute boîte…
Dans un premier temps nous avons ceux qui refusent d’arrêter d’utiliser ce type de pratique car le système continue de faire rentrer du monde dans les rayons.
De l’autre côté, nous avons des autorités politiques qui pourraient très bien décider que tout cela doit cesser une fois pour toute. Et pourtant, en haut lieu, rien ne se passe et c’est très dommage.
En troisième position se trouvent les gens qui continuent d’utiliser ces coupons de promotions à la place de pousser les distributeurs à trouver des solutions beaucoup plus efficaces…
Dire NON, cela semble simple finalement, mais il faut croire que ce n’est pas aussi facile que cela.
Bref, nous avons encore du travail et cela concerne apparemment chacun de nous !
Ne nous oubliez pas…
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