Vous le savez, l’Intelligence Artificielle (IA) effraie une grande partie des habitants de la planète et les scénarios les plus incroyables trottent dans nos têtes…
Pas de limites à la créativité…
La créativité, c’est une ressource sans fin pour l’être humain. Malheureusement, cette créativité peut fonctionner dans le sens du bien tout comme elle peut aussi fonctionner dans le sens du mal. L’Intelligence Artificielle est en soi quelque chose de fantastique, mais par contre si elle tombe dans les mains de personnes mal intentionnées, elle peut devenir une arme fatale et virer très clairement au cauchemar. Et nous pauvres humains, avec notre intelligence limitée, il y a fort à parier que dans le cas où une IA tourne mal, il n’y aura qu’une autre IA (qui tourne bien au contraire) qui pourra régler le problème.
Nous allons le voir plus bas, il existe 20 grands dangers liés à l’IA. Ces dangers sont divisés en trois catégories. Mais permettez-moi néanmoins de vous poser une question :
Ces vingt dangers ne pourraient-ils pas être à la base d’un marché très porteur dans le futur ?
Bien entendu je ne vous parle pas des ingénieurs, des cyber-policiers et des nombreux spécialistes de l’IA qui travaillent déjà dans le domaine depuis plusieurs années, mais plutôt de personnes qui seraient là pour anticiper des scénarios et pour prévenir les risques qui pourraient arriver dans le futur. Pour cela, il ne faudrait pas forcément être ingénieur en informatique – connaître au minimum le monde de l’Intelligence Artificielle serait néanmoins nécessaire – mais le point de force de cette personne serait plutôt le pragmatisme. Il lui serait bien entendu aussi nécessaire de développer une créativité qui dépasse l’entendement pour imaginer tous les scénarios catastrophes possibles.
La créativité, toujours la créativité…
Bien, vous allez me dire que tout compte fait – prévenir les risques de piraterie – c’est déjà ce que font les gens qui développent des IA aujourd’hui. De plus, les autorités sont elles aussi capables de le faire. Oui, c’est vrai, mais ces gens ont-ils la créativité suffisante que pour devancer les cyber-criminels, voire même prédire des dérapages éventuels venant des Intelligences Artificielles elles-mêmes ?
Un ingénieur n’est pas un créatif. S’il l’est, c’est une véritable perle dont une entreprise ne voudrait pas se débarrasser. Néanmoins, en général, Il élabore, répare, fixe ou développe des procédés techniques et technologiques complexes. D’autre part les cyber-policiers sont formés pour tracer les cyber-criminels (et bien entendu, les amener vers leurs juges) mais ils ne disposent pas non plus de capacités innées pour imaginer les pires scénarios.
Nous pourrions donc imaginer ces personnes comme des romanciers capables d’imaginer et de mettre en scène (sur papier) les pires histoires possibles, mais ces histoires ne seraient pas à destination du grand public, mais plutôt de spécialistes capables de mettre en place tous les mécanismes pour éviter ces situations. Tout ceci au sein d’un bureau de prévention des risques contre l’Intelligence Artificielle et de ses dangers potentiels. Exactement comme vous trouvez aujourd’hui des bureaux d’avocats. En quelque sorte, il pourrait s’agir d’une nouvelle profession libérale…
Les dangers de l’Intelligence Artificielle…
Plus nous avancerons dans le temps, plus la liste des dangers liée à l’IA va s’allonger, mais comme il faut bien commencer quelque part, commençons donc par ce que nous connaissons. Mais nous pouvons en être certain, les nouveaux risques se développeront au fil du temps avec les innovations.
Parmi les menaces très graves que représente l’IA, nous avons le fait d’usurper l’identité d’une personne, le piratage de véhicules autonomes, le piratage de données sécurisées, l’installation de logiciels malveillants, le piratage d’installations contrôlées par une intelligence Artificielle, le fait de voler des données pour faire du chantage envers quelqu’un ou bien encore de répandre de fausses rumeurs via des articles en donnant l’impression que ceux-ci émanent de sources officielles.
Dans le groupe des menaces de moyenne gravité, nous avons le détournement d’un robot militaire, l’escroquerie généralisée, usurper de véritables données pour détourner des systèmes gérés par des IA, utiliser des systèmes d’apprentissage pour améliorer les cyber-attaques, détourner des drones, empêcher un utilisateur de services d’avoir accès à ses propres comptes, détourner des systèmes de reconnaissances faciales et bien entendu jouer avec tous les calculateurs qui analysent les données financières et boursières.
Enfin , dans le dernier groupe – celui des menaces de moindre importance – nous avons les jeux d’influence sur les internautes pour tromper les algorithmes, de potentiels robots cambrioleurs qui s’introduisent dans des lieux publics ou privés, la dissimulation d’informations criminelles, le trafic de fausses critiques sur des sites comme Amazon, le traçage d’individus via des systèmes existants et enfin nous retrouvons la classique contrefaçon. C’est-à-dire l’utilisation des droits d’auteurs pour diffuser des produits et des services pirates.
Ce classement, nous le devons à Lewis Griffin, chercheur en informatique à l’University College of London. Comme il s’agit d’une des plus importantes institutions universitaires dans le domaine numérique, nous pouvons donc considérer cette analyse comme une bonne base de départ. Certes les thèmes sont très génériques et il nous faudra replacer ces derniers dans leurs innombrables contextes respectifs, mais il s’agit néanmoins d’une très bonne base pour commencer notre analyse.
Nous aurons, bien entendu l’occasion d’en reparler dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois. Voir même de réfléchir à cette éventuelle – peut être hypothétique – nouvelle profession que pourrait être celle de consultant en criminalité / IA.
Néanmoins d’une manière ou d’une autre la cybercriminalité va augmenter et pour l’arrêter, il va nous falloir de la bonne volonté et surtout… des idées !
