Avec l’Union Européenne, nous avons créé quelque chose de beau et de très beau même. Seuls Viktor Orban ou Vladimir Poutine et leurs fanatiques pourraient dire le contraire !
Mais malgré tout, le projet européen présente certaines failles. C’est d’ailleurs plutôt logique puisqu’au regard de l’histoire, il est relativement récent…
Nos principales failles ?
Pour voir les failles de cette Union Européenne, il ne faut pas aller chercher très loin :
En réalité, quatre facteurs majeurs nous empêchent de nous hisser au même rang que les Etats-Unis et la Chine.
Le premier point est de vouloir absolument nous dissocier de nos alliés d’outre Atlantique et d’être leur équivalent. Le souverainisme a du bon certes, mais nous sommes trop petits (et le américains le sont aussi) que pour pouvoir faire face à des nations belliqueuses comme la Chine, la Russie, L’Iran ou bien encore la Corée du Nord. Nous n’avons donc guère de possibilités que de nous identifier à une seule et unique nation occidentale…
Le second point – et ici nous rejoignons encore la notion de souverainisme – est que nous avons, par le passé – militairement – trop compté sur notre fidèle allié et que nous avons oublié de nous tenir prêt par rapport à une invasion potentielle extérieure. La preuve, c’est qu’aujourd’hui, en 2024, nous sommes face à la cruelle réalité d’une nécessité d’un réarmement massif dans toute l’Union (seules les républiques baltes et la Pologne ayant pris déjà conscience depuis longtemps du danger que représentait la Russie pour nous).
Le troisième point concerne le manque de coordination entre 27 pays qui offrent tous, les caractéristiques d’appartenir à des cultures différentes :
L’Union Européenne, c’est une énorme machine administrative qui provoque des doublons sur beaucoup trop de points que pour avoir de la cohérence (ce qui coûte par ailleurs très cher) et cela vaut pour énormément de choses qui vont de l’armée à l’enseignement, en passant par la diplomatie, par l’administration ou encore par la reconnaissance des diplômes. Ce point constitue une faille considérable car il donne, à chaque fois, l’opportunité aux extrêmes de droite, comme de gauche de nous diviser encore un peu plus…
Last, but not least !
Le quatrième point – et non le moindre – est notre manque de vision « fantasques » pour le monde que nous voudrions créer !
Pourquoi la Silicon Valley n’est pas née en Europe ?
Pourquoi la petite SpaceX a devancé considérablement des colosses comme Airbus, Safran ou encore Boeing ?
Pourquoi l’Europe est aujourd’hui en train de se rendre compte qu’elle est loin économiquement par rapport à son voisin américain ?
Henry Ford rêvait que chaque personne sur la planète puisse avoir un véhicule personnel. Thomas Edison quant à lui rêvait d’électrifier le monde tandis que Pat Haggerty voulait que chacun puisse avoir une radio ou une machine à calculer portable qui aiderait à révolutionner le monde. Quant à Steve Jobs et Bill Gates, ils ont contribué à ce que chacun de nous puisse avoir accès pour un prix raisonnable à un ordinateur personnel. Elon Musk rêvait quant à lui de voitures électriques et aujourd’hui, elles deviennent la norme absolue en termes de mobilité. Il rêvait de fusées récupérables, capables de coloniser la planète Mars, aujourd’hui c’est, en partie, une réalité !
Pourquoi Arianespace n’a pas réalisé cette prouesse ?
Si l’on ajoute encore à ces points faibles cruciaux, un excès de législation qui handicape les entreprises européennes et la mainmise des syndicats sur elles, nous avons le cocktail parfait qui explique pourquoi le méga vaisseau spatial SpaceShip est américain avant tout et non européen…
Une créativité assommée par le cartésianisme ?
Souvent, sur le territoire européen on remarque que les initiatives américaines donnent naissance à une contre-réaction. A chaque phase qui détermine une réussite américaine, les entreprises européennes se réveillent et essayent de compenser leur retard, après un certain temps malheureusement. L’exemple du secteur automobile résume d’ailleurs très bien les choses….
Une fois que Tesla a démontré qu’il était possible de tout faire basculer vers l’électrique, tout d’abord il y a eu une vague de protestation de la part des constructeurs européens et ensuite, ils ont entamé leur mutation…
Cela peut s’expliquer aussi par – malheureusement – un côté pragmatique généralisé. Ce côté pragmatique nous empêche de rêver, d’inventer – et surtout de commercialiser – des choses dont nous n’avions pas idée quelles pourraient nous devenir indispensables, exactement comme ce fut le cas avec la radio avec transistor, l’informatique personnelle ou bien encore le smartphone !
Dites à un de vos proches que vous allez coloniser la planète Mars et la réaction sera immédiate et extrêmement négative (voire même violente). Entendez par là que vous vous ferez traiter soit de doux rêveur (dans le meilleur des cas) ou tout simplement de débile mental et c’est là où se situe véritablement le problème !
Quand Elon Musk a annoncé qu’il allait récupérer les lanceurs de ses fusées pour rendre le coût des voyages spatiaux plus abordable, le monde entier a dit que c’était impossible. Lorsqu’il a évoqué la possibilité d’avoir un énorme vaisseau spatial, capable de coloniser l’Univers, une fois de plus les experts européens ont jugé que c’était impossible…
Ce qui est avant toutes choses possible, c’est d’avoir des idées et d’avoir la conviction ferme que l’on peut y arriver !
Quand j’écris ces lignes, le lanceur du Starship vient d’atterrir sur sa rampe de lancement et c’est une prouesse technologique qui n’aurait jamais pu s’accomplir sans avoir une véritable conviction par rapport à ce qui est possible !
C’est une chose que nous devons absolument acquérir au sein de l’Union Européenne.
Nous aurons besoin de temps pour cela et peut-être qu’en attendant, nous devrons nous contenter d’être le complément des américains, mais cela ne veut pas dire que ça doit nous plaire !
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !