La révolution est en marche, on ne peut plus désormais en douter…
Le potentiel des Intelligences Artificielles existantes se développe considérablement – grâce à des puissances de calculs jamais atteintes auparavant – et quand ce n’est pas des IA existantes qui nous montrent leurs nouvelles performances, se sont des petits nouveaux qui arrivent sur le marché avec des coûts très largement réduits !
Un changement sociétal d’une ampleur jamais atteinte auparavant…
L’arrivée de Deepseek, sa rapidité de conception, d’apprentissage, de réflexion et surtout son ascension fulgurante en quelques jours, avait déjà de quoi effrayer tout le monde (d’autant plus que la plateforme est chinoise), mais c’est aujourd’hui le géant chinois Alibaba (l’équivalent d’Amazon pour la vente en ligne) qui surprend tout le monde avec Qwen, son propre modèle de langage, en surpassant désormais tous les acteurs majeurs américains…
Il serait inutile de se demander quand tout cela va finir car des équipes de chercheurs planchent aujourd’hui sur les moyens de développer des IA aussi performantes que ChatGPT, pour des sommes aussi dérisoires que celles de 30 dollars (et ici on ne parle pas des sommes à débourser pour son utilisation mensuelle, mais bien de sommes pour leurs développements). Au contraire, nous devons aujourd’hui nous concentrer – non plus sur l’impact que l’IA aura sur l’emploi dans le futur – sur la manière dont nous allons collaborer avec ces intelligences artificielles et surtout sur la manière dont elles vont bouleverser des habitudes de vie prises lors des siècles précédents !
Jusqu’ici le système était relativement simple :
Nous procédions à un échange de services, dans lesquels notre patrimoine corporel ou intellectuel était rémunéré par de l’argent. Même les esclaves, tout au long de l’histoire, étaient soumis à un statut plus ou moins similaire (toutes proportions gardées, bien entendu). Dans les grandes lignes et nous ne nous attarderons pas sur les détails, sans être rémunérés financièrement, ils avaient néanmoins les garanties d’être logés et nourris (pour autant qu’ils opèrent avec des gens qui avaient des scrupules).
L’explosion de l’IA change cependant considérablement la donne…
Une dimension à une échelle moins… humaine !
Plus que jamais, nous sommes désormais confronté à une situation dans laquelle les machines empiètent sur ce patrimoine corporel ou intellectuel :
Nous sommes aujourd’hui en face d’une fusion entre des machines virtuelles (que nous appelions autrefois des logiciels) – hautement performantes puisqu’elles sont désormais capables d’apprendre par elles-mêmes – et les machines physiques tels que les robots humanoïdes…
La fusion des deux va inévitablement contredire le modèle avec lequel nos esprits se sont habitués au fil du temps :
Imaginez un seul instant un robot bipède qui soit capable d’organiser des commandes de produits divers, de gérer une comptabilité, de livrer un colis, de se rendre lui-même à son poste de recharge, voire même de diriger une équipe composée de plusieurs robots (les drones aériens militaires autonomes sont aujourd’hui capables de le faire) ?
Où se situe la place de l’humain dans ce type de monde, ou plutôt où se situe la place du travail dans celui-ci ?
Et d’autres questions peuvent nous venir aussi à l’esprit, notamment celle de la chute drastique du coût de la main d’œuvre :
Selon Marc Andreesen, bien connu dans la Silicon Valley – et c’est une option très largement partagée sur place – il est normal de voir, même nécessaire d’ailleurs, que les salaires diminuent car dans un monde dans lequel les gains de productivité explosent, la vie devient inévitablement moins chère !
Une nouvelle société au coût marginal zéro ?
Deux questions se posent alors :
La première est de savoir combien ces technologies – qui seront à peu près accessibles à tous (on parle de quelques dollars pour l’accès à l’IA et d’environ 25.000 pour un robot humanoïde Tesla) – coûteront dans le futur ?
La seconde est bien entendu de savoir comment nous allons survivre, à savoir manger, se loger et accessoirement profiter un peu de la vie, tout cela dans un monde dans lequel nous ne travaillons plus, même si le coût de la vie est extrêmement réduit puisque les gains de productivité sont maximisés ?
On pourrait ajouter une troisième question à cette énigme, qui serait celle de ce que l’humain fera dans le futur avec pour conséquence ultime de ne pas trouver un véritable sens à sa vie !
La nouvelle société du coût marginal zéro est un essai publié par le sociologue américain Jeremy Rifkin en 2014…
A l’époque, effectivement avec la venue des plateformes de streaming, de compagnies comme Uber ou d’AirBnB ou bien la démocratisation des médias, on aurait pu faire croire que le coût de la vie aurait considérablement chuté. Ce qui entre autre avantagerait le budget moyen des ménages. Ce fut d’ailleurs en partie le cas, mais nous avons vu depuis 2022 un phénomène émerger. La plupart des services numériques, dont les IA sont accessibles à tous, certes, mais ils sont moins performants si on ne souscris pas aux versions Premium que l’on nous propose (même des plateformes comme YouTube s’y sont mises) !
Les gains de productivité vont considérablement augmenter, il ne fait nul doute sur ce point, mais même si l’utopie farfelue d’un revenu universel était appliquée – et en cela nous pouvons très largement encore en douter – mais qui détiendra alors les différents instruments qui nous amènent à ce fameux coût marginal zéro ?
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !
