Retour sur le sacrosaint de la réduction du temps de travail…

Cela ne s’arrêtera probablement jamai​s, la réduction du temps de travail est une problématique récurrente depuis la révolution industrielle…

Alors que certains voudraient travailler plus, d’autres voudraient généraliser le fait de travailler moins. Tout ceci en faisant peser le doute pour les patrons sur une véritable motivation, de la part de leurs employés, pour le travail (et c’est tout l’enjeu de la robotisation qui se pose ici). Et les possibilités de travailler d’une manière différente, notamment d’opérer à partir de la maison, ont creusé encore un peu plus l’écart de compréhension entre la partie qui est employée et celle qui emploie. 

Oui, c’est vrai, c’est compliqué !

Voyons néanmoins les choses autrement…   

Si finalement tout le monde travaillait le temps nécessaire qu’il faut pour accomplir sa tâche, ce débat n’aurait peut-être plus aucune raison d’être ?

D’autant plus qu’avec ce qui se prépare technologiquement, les gains de productivité vont de toute façon être augmentés de manières considérables. Donc, les choses devraient se mettre en place d’elles-mêmes, non ?

Oui, c’est vrai, mais ce n’est pas si simple…

Benoît Hamon est de retour, tous aux abris ?

On ne l’attendait pas de si tôt, l’ancien candidat socialiste aux présidentielles françaises de 2017, Benoît Hamon, fait à nouveau parler de lui…

Pour ceux qui s’en rappellent, il s’est distingué – du moins il le croyait – en basant sa campagne électorale sur l’imposition d’un Revenu Universel. Il faut bien le dire, sans vraiment entrer dans les détails sur les conséquences à long terme (voir à moyen terme), que celui-ci pourrait générer. 

Le Parti socialiste français avait alors l’impression que la population serait séduite par un enjeu aussi important que celui de la sécurité sociale, initiée d’ailleurs par le grand sauveur de la nation, à savoir Charles de Gaulle. Mais apparemment, l’idée n’a pas séduit grand monde car il récolte à l’époque, seulement 6,36% des voix, contre 24% pour Emmanuel Macron. L’écart est donc solidement creusé… 

Deux choses sont intéressantes ici :

La première est que l’idée même du Revenu Universel (RU), n’a pas séduit la population française, alors qu’il s’agit tout de même d’un thème qui revient sur la table de manière régulière. La seconde c’est que l’idée a été soutenue par… Bill Gates, en personne !

Pire encore, au même moment, c’est tout le gratin de la Silicon Valley (sans oublier Elon Musk) qui se positionne en faveur du RU. 

Le pourquoi… (nous aurons l’occasion d’y revenir plus en détail dans le futur), c’est avant tout parce que ces illustres personnages (du monde technologique, bien entendu) savent que si un RU devenait indispensable, la principale cause en serait la Silicon Valley, elle-même. Et en ce qui concerne le manque d’intérêt de la population française, on peut très certainement évoquer une déception profonde par rapport à une administration socialiste, absolument désastreuse en qui personne ne croyait plus. 

Et puis voici arrivé  Manu, un jeune gars, viré du parti socialiste, qui tombe de nulle part – sans même être lié désormais à un parti politique – tambours battant et qui écrase tout le monde sur son passage.

Nous sommes maintenant en 2023 et voilà que Benoît Hamon revient sur la scène…

A côté de la plaque, place aux autres pardi !

Mais que mijote ce cher Benoît ?

Vous l’aurez deviné, la réapparition soudaine de Benoît Hamon, nous l’appellerons ici intimement BH, correspond étrangement avec deux évènements :

Les premiers préparatifs pour les primaires des présidentielles de 2027 et le boom des – ben oui, encore elles – intelligences artificielles génératives…

Nous ne faisons pas de politique ici, mais force est de constater que l’on ne changera pas la nature des politiciens non plus. Ils sont ce qu’ils sont et ils le resteront probablement pour toujours (du moins tant que la politique existera). On ne sait pas encore s’il va intégrer à nouveau son ancienne famille politique ou s’il sera tenté par le modèle d’Emmanuel Macron, mais en fait… on s’en fiche !

Le principal à retenir de cette situation, c’est le lien avec ce Revenu Universel prôné auparavant, ses nouvelles propositions – et oui il propose à nouveaux – et les IA génératives. 

C’est ici que ça devient intéressant !

En bref, BH (de son petit nom), propose de revoir notre perception du terme travail…

Il considère, en effet, que les personnes qui ne travaillent pas méritent tout autant le titre de travailleur que celui qui travaille. En gros, tout le monde travaille et c’est sur ce terme – pour lui – qu’il appartient de revenir. Cela veut dire que si vous êtes bénévole dans une association (il est lui-même CEO d’une ONG), vous méritez certainement le titre de travailleur. Il existe donc une distance entre le fait de travailler et d’être employé. Ce dernier terme suggère effectivement une subordination à un employeur en l’échange d’une rémunération financière. 

Donc en fait, tout le monde travaille !

Certains sont rémunérés et d’autres ne le sont pas et cela ce n’est pas juste (toujours selon Benoît Hamon), donc, il propose de garantir (on est reparti comme en 17) un Revenu Universel pour les non rémunérés.

C’est très bien mais d’où va venir l’argent ?

Run Baby run, baby run !

En premier lieu, on pourrait croire que les arguments consistant à taxer la machine (et les entreprises) – ce qui était l’argument de base, avancé lors des présidentielles de 2017 – et de répartir plus équitablement les richesses (en gros taxer les riches), viendrait se placer en pôle position dans la logique socialiste. Et a un moment de l’histoire ou une grosse partie de la richesse mondiale provient des machines (même l’Arabie Saoudite – donc le pétrole – finance les capital risque de la Silicon Valley), dématérialisées ou non, c’est effectivement un précieux magot à aller chercher. D’autant plus que si les IA laissent des laissés pour compte par milliers (voir par millions), cela pourrait constituer un argument électoral (socialiste ou populiste) de premier ordre. Mieux encore, dans ce cas c’est la Silicon Valley toute entière qui sera pointée du doigt et en pleine ligne de mire. Donc en d’autres termes, les gens vont tomber dans le panneau…

Mais nous devons aller voir encore un peu plus loin, car dans les propositions que Hamon fait en pleine période de débat sur le régime des retraites (si du moins on peut parler de débat), concernent aussi une indexation, à la hausse bien entendu, de ces mêmes régimes de retraites. 

Si on ajoute à cela les revendications pour une semaine de quatre jours – à la place de cinq – ainsi qu’une sixième semaine de congés payés, nous avons tous les éléments réunis pour voir se profiler – dans le contexte social dans lequel nous vivons aujourd’hui – un nouveau prétendant au trône. Sauf que, il est important de se pencher sur le fait, une fois encore, que les IAG vont probablement, et tout naturellement, nous rendre beaucoup plus performants au travail, donc probablement réduire notre temps (officieux) de présence.

Quoiqu’il en soit, ce que l’on peut retenir ici, c’est que le vieux fantasme de la capitalisation du travail, si chère aux socialisme est toujours aussi récurrent. En gros cela pourrait se résumer à quelque chose comme : 

Bientôt, il n’y aura plus assez de travail pour tout le monde. Les chiffres du chômage le démontrent. Nous sommes donc face à un capital limité que nous devons tous partager. Comme tout le monde y a droit, et bien ceux qui travaillent devront travailler moins pour laisser aussi les autres travailler…”

Chacun en pensera ce qu’il voudrait, mais nous avons ici, quelques solides indices de ce qui pourrait se passer dans un futur proche, mais ce n’est pas certain que les américains et les chinois l’entendent de la même manière. D’autant plus qu’il serait mieux que ces prochaines réductions d’heures de présence au travail (potentielles, jusqu’ici), viennent de manière complètement naturelle et surtout supportées par la technologie, plutôt que de creuser encore un peu plus la dette publique. 

Allez-savoir ?

D’ici là, attendez-vous à des merveilles… ou peut-être pas, en fait !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout !

Une époque formidable

C’est aussi…

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et des centaines d’articles qui traitent  des problématiques de notre monde !

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