Je voyagerai dans une ICar et j’aurai un compte en banque Apple !

Vous l’aurez peut-être remarqué, mais cela fait maintenant plusieurs années​​ que du côté de chez Apple, on a plus vraiment révolutionné quoique ce soit…

Précisons quand mêm​e ce point, Tim Cook n’est pas Steve Jobs, c’est vrai, mais il est néanmoins un gestionnaire d’entreprise exceptionnel. Précisons aussi qu’il a mené Apple – même si ce n’était que pour quelques mois – au stade de l’entreprise avec la plus grosse valorisation boursière de toute l’histoire, avec près de 3.000 milliards de dollars.

Si toutefois, nous n’avons pas vraiment eu de révolution venant de la marque à la pomme, comme ce fut le cas du temps de son illustre prédécesseur, il faut quand même remarquer qu’un simple fabricant de matériel électronique s’est aventuré, toujours avec un certain succès, sur des terrains très réservés à bien d’autres acteurs historiques, visant des secteurs comme celui de la santé, les médias, la géographie (et tout ce qui en découle), les télécoms, l’éducation, l’information boursière et puis… l’écosystème bancaire

Il y avait déjà l’Apple Card, puis est arrivé Pay Later, un service de paiement fractionné pour l’achat de matériel Apple, et maintenant voici Apple Savings, un service pour les épargnants…

Accrochez-vous !

Une banque Apple ? Non plus de banques du tout !

Une carte de banque éditée par un GAFAM, c’était déjà surprenant, mais finalement le monde bancaire – et tout ceux qui ont peur de voir leur banquier mettre la clef sous le paillasson – n’a pas vraiment été ébranlé par cette incursion d’un géant de l’informatique dans un domaine qui n’était pas – à priori – le sien. Au contraire, on peut dire qu’Apple n’a pas fait un véritable tabac dans le domaine, puisque la majorité de la population mondiale continue de travailler avec des banques traditionnelles et avec des systèmes bien mis en place comme Visa, Mastercard ou bien encore American Express. Apple travaille par ailleurs, pour ses services financiers, avec une véritable institution du secteur, Goldman Sachs… 

Seulement, voilà, deux nouveaux paramètres entrent en compte :

Le premier est que Apple élargit très sérieusement sa gamme de produits financiers. Et on ne va pas vraiment risquer grand-chose, en disant que ses homologues – Microsoft, en premier – vont eux aussi s’aventurer dans ce domaine. Le second paramètre – et non le moindre – est que le programme d’épargne d’Apple est un véritable succès. Bien plus d’ailleurs – en terme temporel – que tous les services (ou les produits) que l’entreprise a lancé sur le marché par le passé.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes – et sont vertigineux – car dès la première semaine, Apple a réussi la prouesse d’attirer près d’un milliard de dollars auprès de 240.000 épargnants. Nous n’en sommes pas encore au stade de ChatGPT, mais il faut néanmoins admettre qu’il y a quelque chose de très intéressant derrière tout ça…

Si le succès est au rendez-vous, c’est avant tout parce que les banques traditionnelles n’offrent plus grand chose de sexy par rapport à des taux réglés comme des horloges par les banques nationales. Et c’est clair qu’en période d’inflation, les services bancaires ne sont vraiment pas de nature à faire rentrer de l’argent dans la poche des ménages non fortunés. 

A cela, il faut ajouter que la firme fondée par Steve Jobs possède dans ses caisses, de solides réserves d’argent et cette caisse d’épargne – si du moins, on peut l’appeler comme ça – va lui donner encore plus de liquidité. Dans une époque où l’on craint pour la stabilité des banques, c’est un argument solide que pour avoir envie de lui confier son argent…

Bon, et maintenant ?

Les avis seront – on peut très largement s’en douter – partagés entre ceux qui sont persuadés sur le fait qu’un GAFAM qui entre sur le marché financier, c’est plutôt une bonne chose, ceux qui mettent en doute les chiffres avancés par Apple et ceux qui lèvent les bras au ciel en clamant haut et fort “Mais dans quel monde vivons-nous ? Quand allons-nous enfin revenir aux années 80 ? ”…

Mais il faut admettre une chose :

Ce qu’ Apple fait, elle le fait bien et ce n’est pas souvent le cas des entreprises issues de l’économie traditionnelle (voir même des principaux acteurs du monde numérique). En d’autre termes, si vous pouviez avoir des services financiers, qui vous garantissent la même qualité que ceux qui sont liés à votre IPhone, il y a beaucoup de chances pour que vous ne vous en portiez pas plus mal…

La question est maintenant de savoir, non pas ce que l’on doit faire avec ce type d’information, mais plutôt de savoir ce que nous allons faire avec les innovations (ou pour être plus précis, les changements sociétaux) qui vont arriver dans le futur ?

Pour être sur la bonne voie, il nous faut tout d’abord visualiser l’efficacité, la richesse des services (et par extension des produits) distribués par Apple, sa facilité d’accès et enfin l’ampleur que des entreprises comme celle-ci prennent quand nous utilisons ce qu’ils veulent bien nous offrir (ou nous faire payer, mais bon, c’est le nerf de la guerre). Si on comprend l’importance qu’elles prennent dans notre vie, on peut se rendre compte, très facilement, de notre inévitable tentation à aller vers elles pour utiliser de nouveaux services, car cela nous facilite tout simplement la tâche !

En gros, on pourrait dire que plus les aspects – multiples – de notre vie sont centralisés dans un petit appareil, plus les choses sont simples pour nous. Et chercher ce type de simplicité n’est certainement pas à blâmer, quand on calcule le nombre d’heures que nous consacrons à courir dans tous les sens pour aller d’un organisme à l’autre. C’était d’ailleurs le vœux de Steve Jobs… tout rassembler dans un petit appareil aussi parfait et aussi simple que possible, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a largement gagné son pari.

Bon, maintenant allons plus loin…

Le véritable problème n’est pas de savoir si des Apple ou autres Microsoft et consorts vont remplacer les banques traditionnelles. Ce n’est même pas intéressant dans le sens où l’on sait qu’une banque – et plus jamais qu’aujourd’hui – est très fragile et peut s’écrouler d’une minute à l’autre. Ce qui est intéressant au contraire, c’est de savoir ce que la banque pourrait devenir dans l’avenir, et ce au travers des GAFAM…

Apple (et les autres) ne semble pas copier un modèle précis, bien au contraire. Elle investit des services financiers dans ce qui touche précisément notre intimité, en allant bien plus loin que ce qu’un simple banquier peut faire. L’épargne bien entendu en ce qui nous concerne ici, mais aussi toute cette vie que nous confions à notre smartphone. 

L’entreprise a cette faculté toute particulière de se rendre unique et de fidéliser sa clientèle. D’autant plus que c’est la seule dans l’histoire de l’informatique qui a sû mettre en place un système fermé et qui le conserve depuis environ 50 ans. Imaginez, l’impact dans votre vie si Apple disposait d’une boutique en ligne identique à celle d’Amazon et de réseaux sociaux comme ceux de Meta ?

En tant qu’utilisateur de la marque, vous n’en sortiriez probablement plus, car elle vous fournirait tout (ou presque), et ne levez pas les bras au ciel, ce serait même très confortable pour vous. Ajoutez à cela une IA de type Chat GPT qui fait toutes vos tâches administratives…

Pour l’instant, il manque à Apple quelques cordes à son arc, mais tout laisse penser que Tim Cook et ses équipes sont progressivement en train de rogner – discrètement – du terrain en vue de créer une super App, ou plutôt une méga App – la méga App par excellence – qui toucherait absolument tous les aspects de notre vie.

Depuis 2015 d’ailleurs, un projet d’Apple Car est en cours d’étude et tout le monde attend avec impatience la sortie de ce super concept. Nous n’en savons pas trop sur ce dernier, mais ce dont on peut être certain, c’est qu’il pourrait  révolutionner le monde de la mobilité en tant que service et non plus en tant que produit. 

Au passage, il faut aussi savoir que Tesla projette le lancement d’un smartphone et d’une Super App multifonctions à l’image de WeChat. 

Alors à votre avis en ce qui concerne l’Occident, qui va emporter la mise ?

Google, Apple, Meta, Amazon, Microsoft, IBM ou bien encore Tesla (ou devrait t-on peut-être dire Elon Musk)…

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout !

Une époque formidable

C’est aussi…

 un site web 

et des centaines d’articles qui traitent  des problématiques de notre monde !

Mais surtout…

Un bureau de rédaction !

Si vous avez besoin d’un rédacteur Web, analyste des nouvelles technologies et spécialiste des répercussions de celles-ci sur nos sociétés, alors…

Bienvenue…

Un bureau d’Illustration !

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Et le meilleur pour la fin, nous sommes sur…

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