S’interroger sur la véritable nature de la surconsommation…

Nous allons nous pencher sur un des plus gros problèmes de notre modèle économique…

Il faut bien l’admettre, nous sommes désespérément dépendant de la surconsommation !

Si on ne produit pas on ne vend pas et si on ne vend pas, il n’y a pas de travail. S’il n’y a pas de travail les gens n’ont pas d’argent et ne peuvent pas acheter… C’est précisément le cercle vicieux dans lequel l’ère industrielle nous a entraîné.

Pourtant bien des indicateurs nous montrent que ce modèle arrive progressivement en fin de course. Il y a tout d’abord le numérique qui prend le pas sur le traditionnel. Ensuite il y a notre poche qui se vide un peu plus d’années en années, et enfin il y a des enjeux bien plus importants comme la survie même des êtres vivants de cette planète.

Alors que devons nous faire ?

Arrêter de consommer, nous venons de le dire, n’est pas une solution. Produire à outrance n’en est certainement pas une non plus. Pourtant des solutions existent, mais cela exige bien évidemment de la bonne volonté. Et la première serait que l’on arrête de programmer des appareils pour un nombre d’heure de production spécifique. C’est ce qu’on appelle, nous traitons régulièrement du sujet sur ce site, l’obsolescence programmée…

Cette dernière travaille sur deux axes : le premier réside dans la défaillance technique de l’appareil même et la seconde sur le phénomène de mode. On estime à 44% le nombre d’appareils électroménagers et électroniques qui ne seraient pas réparés et jetés directement pour être remplacés par de nouveaux appareils. Dans la plupart des cas, parce que tout est fait en amont pour que ceux-ci ne soient pas réparables.

D’autre part, les nécessités d’entretiens des appareils viennent se rajouter à l’achat et équilibrer une balance monétaire (pas toujours très juste) entre la poche du producteur et celle du consommateur.

Plutôt que de croire que cette surconsommation est nécessaire pour notre confort personnel, ne devrait-on pas s’interroger sur la véritable nature de cette surconsommation ?

Car finalement la solution est simple : le consommateur à besoin d’un appareil qui ne se détériore pas techniquement, qui ne requiert pas d’entretien, qui est indémodable et qui, si le cas se présente peut être réparé par lui-même et par lui seul. Si le consommateur n’a pas besoin de changer de machine à laver, ni de la faire réparer à grands frais après 5 ans (et encore) de bons et loyaux services, c’est de l’argent en moins qu’il devra gagner.

Il semble qu’aujourd’hui, les producteurs aient oublié un principe essentiel du commerce : le client avant toute chose !

Alors prêt à mettre au point le produit miracle ?

Tout comme nous le disions dans l’article consacré à la rupture avec l’installation électrique, une entreprise qui relève ce type de challenge se positionnera non seulement comme leader sur le marché mais sera aussi celle qui entraînera une rupture complète avec l’ancien modèle.

Nous n’allons pas ici nous interroger sur les raisons qui veulent que cette entreprise n’existe pas encore. Ce serait d’abord improductif mais surtout inutile car nous connaissons tous les raisons qui poussent les industriels à ce gaspillage.

Ce que nous allons plutôt faire c’est imaginer que cette rupture aujourd’hui est possible et surtout réaliste…

Imaginons une révolution pour l’électroménager similaire à celle qu’Apple à fait pour les produits culturels (Apple qui au passage, n’est pas le champion des appareils longue durée)…

On en discute ?

Cet article est la première partie et une introduction à un programme qui consiste à analyser et lutter contre les problèmes liés à l’obsolescence programmée…

Cliquez ici pour passer à la deuxième partie du programme !

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