Les cloches des églises pour Noël vont bientôt sonner et la fin de l’année 2024 approche à grands pas. Cependant, nous ne savons toujours pas si certains dirigeants politiques vont pouvoir faire enfin preuve de bonne volonté dans le courant de l’année 2025.
Il faut dire que les quatre premières années de la décennie n’ont pas du tout été faciles et tout semble démontrer que les choses ne seront pas meilleures dans le courant de l’année qui arrive, mais…
Et au commencement, il y a les choses qui fâchent !
Pour bien cerner l’ampleur de ce qui nous attend, il est avant tout important de mettre en avant les véritables problèmes que subissent nos sociétés :
La première et avant tout la plus inquiétante des choses qui nous attend, c’est une coalition de pays qui sont loin de nous vouloir du bien…
Ceux-ci sont bien entendu la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et forcément la Chine !
Qu’attendent-t-ils ?
Cela, l’année 2024 ne nous l’a pas encore appris complètement, mais en revanche, nous savons qu’une union censée déstabiliser l’Occident est désormais formée et qu’elle est prête à tout pour arriver à ses fins !
L’Europe est désormais en guerre et tout semble nous montrer qu’il y a peu de chances pour que les choses changent, même si le futur président américain prétend résoudre le problème en à peine 24 heures…
Soyons clairs sur ce point, même si dans le cas ou les ukréniens lâchent leurs territoires conquis – le terme est cependant un peu fort, car il n’y reste que des ruines – ils ne pourraient plus jamais faire marche arrière et il savent que d’une part, dans le futur, les abominables déportations d’enfants et de femmes vers la Russie après d’autres conquêtes territoriales, s’amplifieraient et que les prisonniers militaires, seraient tout simplement exécutés sommairement comme ça à été le cas depuis le début du conflit.
Les ukrainiens sont donc malgré eux contraints de continuer de se défendre !
Dans le cas contraire ?
D’autre part, Vladimir Poutine est sous mandat d’arrestation international (TPI) et il y a peu de chances pour que la Russie, après s’être ruinée dans cette guerre coûteuse, soit prête à passer à la caisse pour rembourser tous les dégâts les russes ont infligés à l’Ukraine (et de fait que Poutine puisse se livrer aux mains de la justice internationale pour y être jugé). Nous sommes donc dans une issue dans laquelle personne ne peut plus reculer, ni même l’Occident (donc forcément l’OTAN) qui s’est véritablement affiché comme un ennemi juré de la Russie et n’est pas du tout prêt à lâcher la bride sans toutefois – parfois, on peut le regretter d’une certaine manière – mettre un peu plus d’huile sur le feu…
On peut néanmoins penser qu’en 2025, les problèmes sociétaux auxquels nous devons faire face depuis au moins un siècle (chômage, éducation, logement, inflation et crise du pouvoir d’achat, répartition des richesses, etc) ne s’amélioreront pas, ou du moins s’ils s’améliorent, leur éradication totale n’est pas encore programmée pour demain.
Bien en amont de cela, les problèmes majeurs que nous devrons affronter sont relativement simples et se résument finalement à quelques noms et à quelques mots et ceux-ci ne sont ni plus ni moins que Donald Trump, Vladimir Poutine, Xi Jinping, Ali Khamenei, Kim Jong Un, ainsi que les extrêmes droites et les extrêmes gauches qui pullulent un peu partout sur la planète et déstabilisent un peu partout l’équilibre des nations…
Après tout cela nous pourrions ajouter les potentielles menaces liées au développement massif de l’Intelligence Artificielle, mais à côté d’un troisième conflit mondial – et même nucléaire – qui pourrait être imminent, il semble que nous n’ayons – pour l’instant du moins – pas grand chose à craindre, sauf si toutefois celle-ci prenait une place primordiale dans cette potentielle troisième guerre mondiale, mais c’est encore loin d’être le cas !
Trump, le tournant clé en 2025 ?
Donald Trump va jouer un rôle important dans le conflit en Ukraine – c’est certain – et aussi et surtout dans l’OTAN, mais rien n’indique que ce soit dans le sens dans lequel il veuille lui-même aller…
Souvenons-nous de son enthousiasme par rapport à la Corée du Nord, lors de son premier mandat ?
Ses tentatives de médiations se sont finalement soldées par des fiascos !
Le plus inquiétant, c’est qu’il entretient depuis très longtemps des rapports étroits avec la Russie et que ses relations avec le président russe pourraient très bien abonder dans le sens de ce dernier et ce n’est pas véritablement une très bonne chose pour l’Union Européenne et pour les pays qui veulent y adhérer…
De deux choses l’une :
Trump va soit brandir l’étendard de la sortie de l’Otan pour forcer les européens à abandonner leur soutien militaire à l’Ukraine, soit il va faire en sorte de geler le conflit en sommant le président Zelensky de céder les territoires conquis par la Russie et en abandonnant toutes les plaintes pour les agressions dont le pays a été victime.
Autant dire que ce n’est pas du tout une bonne chose, car l’issue qui viendra dans les mois (ou les années) qui suivront nous mèneront directement à un conflit d’une plus grande ampleur encore :
La Russie, à termes, va se réarmer et va remettre sur pied une armée de plus d’un million d’hommes pour continuer l’invasion de l’Ukraine. Les coordinations entre les amis de Poutine vont se renforcer certainement et ce dernier aura mis le temps pour semer le trouble dans des pays comme la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, l’Allemagne ou encore la Pologne, exactement comme il l’a déjà fait avec la Géorgie, la Biélorussie, la Tchétchénie, la Hongrie et comme il est en train de le faire avec la Roumanie en cette fin d’année 2024 !
Trump ne sera peut être qu’un élément très peu significatif qui va nous donner à nous aussi une réflexion suffisante pour nous rendre compte que nous devons avant tout faire en sorte de moins compter sur les Etats-Unis et un peu plus sur nous-mêmes, ce qui est véritablement la leçon que nous devons retenir de l’année 2024…
Maintenant, il s’agit de savoir si les Etats-Unis pourraient vivre sans l’OTAN et cela ce n’est pas du tout gagné et de plus ces derniers n’auront rien à gagner si nous allons vers notre propre souveraineté militaire !
C’était bien ?
Bon…
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