Nouveau livre, nouvelles émotions…
Mercredi 28 août, je commence la lecture de l’ouvrage commun de Nicolas Bouzou et de Luc Ferry, Sagesse et folie du monde qui vient – Comment s’y préparer, comment y préparer nos enfants ?
Surprise de taille dès les premières pages… La liste des angoisses dont nous sommes victimes au quotidien m’éclate en pleine figure !
Je les reprends dans l’ordre et dans les termes dans lesquels ils sont cités. J’espère que les auteurs ne m’en voudront pas pour cela. Accrochez-vous, c’est exceptionnel…
- Effondrement du système éducatif
- Horreur économique
- Réchauffement climatique
- Mort de la civilisation européenne
- Malbouffe
- Fin des paysans
- Élevage industriel
- Victoire de la communication sur l’information
- Érosion du lien social
- Eclipse du bien commun au profit de l’individualisme
- Déconstruction des traditions liée à la logique mercantile du libéralisme
- Suicide français
- Défaite de la pensée
- Bilan de faillites
- Suprématie des technocrates de Bruxelles
- Insécurité culturelle
- Abandon de la France périphérique
- Abandon de l’identité nationale
- Mondialisation qui détruit tout, y compris l’apprentissage du grec et du latin, du savoir vivre…
Simple question…
Si vous prenez tout ceci pour vous, comment ne pas se sentir déprimé ?
En réalité, il ne s’agit pas d’une affaire purement française, car ces malaises ou interrogations (selon l’interprétation de chacun), sont des sentiments partagés par les populations de la plupart des pays du monde.
Toujours est-il que si vous pensez profondément que l’époque dans laquelle on vit n’est pas bonne, dites-vous simplement que ce sentiment provient d’une confusion de toutes ces interrogations mises ensemble dans un seul et unique cercle. Et ce n’est pas étonnant dans ce cas que nombre d’entre nous se sentent complètement déprimés par notre époque…
Il s’agit bien ici d’un des effets secondaires à la… surinformation !
Cette liste est néanmoins un excellent outil pour comprendre notre époque, mais il importe avant tout d’y faire un tri, car chacun de nous ne pourrait pas supporter seul psychologiquement une telle masse d’interrogations.
Soyez bref, concis et précis et n’en prenez qu’une !
Un bon conseil, prenez celle qui vous semble la plus pertinente de vous battre pour et laissez toutes les autres sur le coté. D’autres se chargeront du reste de la liste à votre place…