Quand Pfizer se lance dans le fructueux marché de la récurrence…

Albert Bourla, le PDG de Pfizer vient de prédire que les populations auront probablement besoin d’un vaccin pour se protéger de la COVID 19… chaque année !

Et pour quelques grippes de plus…

Ne rigolez pas, c’est bien le sujet d’un article de Business Insider du 27 août de cette année de grâce 2021. Alors personnellement, je ne suis pas du tout anti vaccin. Bien au contraire. J’ai reçu mes deux doses et s’il faut en recevoir une troisième – vu la facilité dont les choses se sont passées pour les deux premières – j’en recevrai une volontiers. Et ce même si je devais la payer moi même. 

Ces deux doses ne m’ont bien entendu pas épargné de contracter le variant Delta. Mais je dois l’avouer – ayant été dans la première vague des contaminés au printemps 2020, à New York – elles m’ont largement aidé à combattre la maladie, presque comme s’il s’agissait d’une simple grippe. Attention, ici encore je ne fais pas de la vulgaire banalisation des dégâts que peut faire ce virus. J’ai pu d’ailleurs expérimenter les effets secondaires que ce dernier peut faire sur le foie, les intestins, les bronches, les poumons ou bien encore le cœur (au contraire de ce que peut faire une simple grippe, par ailleurs).

Là où le bas blesse, c’est quand monsieur Pfizer s’en mêle​ et nous parle de récurrence. Une certaine récurrence qui arrange bien l’entreprise, puisque l’on parle de 34 milliards de dollars. Et tout ceci, c’est sans compter le développement de la campagne de vaccination dans les pays en voie de développement.

Une petite chose qui dérange… 

Comme beaucoup, il vous arrive probablement de vous faire vacciner contre la grippe chaque année et il est vrai que pour ce vaccin, on ne se pose plus vraiment la question des origines de celui-ci. La presse nous a bien chauffé à blanc sur la fameuse épidémie de 1918 qui a en réalité causé plus de morts que la première guerre mondiale elle mêm​e​. Soit environ 50 millions, contre une vingtaine de millions de morts dû à la guerre. Mais venons en à cette petite chose qui dérange :

Mars 2020, on nous annonce une pandémie mondiale. Avril 2020, la moitié de la planète est confinée à la maison (une première mondiale), les gouvernements des pays développés annonçant même des aides appropriées pour chaque personne touchée. Eté 2020, confinement et couvre-feu sont cette fois la norme. Une notion que nombre d’entre-nous n’auraient jamais pu imaginer de leur vivant, tant la paix occidentale est forte. Nous allons de confinement en déconfinement et finalement, par miracle, en l’espace de quelques mois, un vaccin arrive au début de l’année 2021. En mars, les seniors sont vaccinés. En mai ce sont les trentenaires qui suivent et pendant l’été la campagne de vaccination s’étend aux plus jeunes. 

Nous sommes en septembre et le monde à (presque) repris le train en marche…

Si on veut résumer les choses, en l’espace d’un an nous avons vécu une pandémie (mortelle) mondiale qui a stoppé la moitié de la planète et dans le même temps on a aussi mis un vaccin sur pied et vacciné cette même moitié de la planète. Et voilà que pour couronner le tout, le patron de l’entreprise qui a sorti en premier lieu ce vaccin, vous dit que vous allez devoir y passer chaque année. 

Je le répète, je suis loin d’être un anti-vaccin​​​, mais je ne donne pas tout à fait tort à ceux qui ont des doutes sur ce qui se passe en haut lieux. Il faut bien avouer qu’il s’agit ici d’une affaire de gros sous. Argent que nous devrons de toute façon payer de notre poche, d’une manière ou d’une autre. 

Nous avions la grippe et maintenant nous avons la COVID. Il ne reste plus qu’à espérer que si une nouvelle maladie – sortie de je ne sais où – vient s’ajouter à la liste, il vont nous faire un package pour les trois. 

Les conclusions les plus importantes de la crise COVID…

Peut-être est-il​ temps de tirer les conclusions de la crise sanitaire que nous venons de vivre :

Pour l’instant, nous n’avons pas encore beaucoup de recul pour évaluer avec précision les conséquences de celle-ci. Rappelons qu’il nous a fallu quatre ans pour nous en rendre compte pour la crise de 2008. Néanmoins, on peut sans vraiment se risquer tirer la sonnette d’alarme sur l’état des finances publiques qui se sont creusées de manière considérable. Et un endettement tel n’est certainement pas de bonne augure pour l’avenir. 

L’autre constat que nous pouvons faire est que le télétravail est désormais un acquis pour 40% des populations occidentales. Nous évoquions la semaine passée, les revers d’Apple et de la volonté de Tim Cook de faire revenir tout le monde au travail. Le résultat aboutit à une vague non négligeable de démissions au sein de l’entreprise au profit de Google, qui au contraire insiste sur les bienfaits du télétravail. 

Ensuite, Bruno Le Maire et Thierry Breton ont pu boire leurs paroles au point même de s’étrangler pour descendre en flèche les GAFAM, qui d’après eux sont les grands vainqueurs de la crise. Néanmoins, ces entreprises ont permis avant tout une chose que les deux concernés étaient incapables de faire : faire en sorte que l’économie continue de tourner au moins partiellement. Mais il se sont abstenus de mentionner qu’un autre type d’entreprise serait aussi vainqueur et cette fois sur le long terme. Ce sont effectivement les laboratoires pharmaceutiques qui viennent de s’emparer d’un nouveau marché​. Après la grippe voici la COVID 19 et ses variantes. 

Enfin, un fait est certain, s’il existait bien un doute éprouvé par les populations envers les institutions, ce dernier n’a fait que se renforcer. Pourtant paradoxalement, tout comme en 2008 d’ailleurs, ces même​s institutions nous ont sérieusement sauvé la mise.

Nous sommes décidément dans un monde rempli de paradoxes, mais ces dernières lignes devraient pouvoir, si vous avez envie de réfléchir aux conséquences de celles-ci, pouvoir vous servir de guide pour l’avenir.

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