“Telly”, un écran de TV (3.0) gratuit, et c’est un pas de plus vers la société du coût marginal​ zéro (ou presque)…

C’est peut-être surprenant, mais il semble que les médias traditionnels n’ont pas encore dit leurs derniers mots…

Etonnant quand même, mais il faut admettre que, finalement les grands quotidiens d’antan sont toujours là. Les grandes chaînes de télévision aussi, et que dire encore des chaînes de radio ? 

En bref, peu de médias ont fermé la porte et beaucoup se sont adaptés au fil du temps !

​​Si nous sommes encore nombreux à consommer tous ces grands médias traditionnels, il y a néanmoins une chose qui a changé (un peu) par rapport au siècle précédent :

Nous consommons aujourd’hui (aussi) ces médias via des canaux numériques, mais du moins, pas autant que ce que l’on pourrait croire…

Il semblerait en effet que nous écoutons toujours, globalement, les chaînes de radio traditionnelles sur des supports classiques, ce malgré la concurrence acharnée menée par le monde numérique. 

Le sombre destin de la radio…

En réalité, pour la France (un peu réac, il faut bien l’avouer) les chaînes de radio sont toujours écoutées par 80% de la population sur des supports traditionnels. Entendez par là, les sempiternels Réveils radio (et oui, il y en a encore), radios portables et autres radios mobiles pour véhicules. Faites le calcul, les français utilisent donc des appareils numériques pour écouter la radio à hauteur de seulement… 20%. Ce qui n’est  finalement pas grand chose !

Toujours est t-il que les radios historiques continuent d’être écoutées sur des canaux classiques. 

Est-ce une question de temps ? 

Oui, certainement !

D’une part, il faut savoir que les grandes entreprises technologiques ont commencé à se lancer dans l’aventure. C’est le cas notamment d’Apple qui dispose elle aussi de ses propres chaînes (Apple Music 1, Apple Music Hits et Apple Music Country). Et plus ces entreprises investissent nos vies avec des produits et des services diversifiés, plus nous nous identifierons à eux. Donc, plus nous serons enclins à les privilégier (notamment grâce au développement massif de l’IA). 

D’autre part, récemment, le directeur de la BBC, Tim Davie, a annoncé qu’il s’apprêtait à ce que ses propres médias soient accessibles uniquement via internet, dans les quinze prochaines années…

Le sombre destin de la télévision ?

Si nous lisons entre les lignes, on peut constater que du côté Anglo-saxon, on est apparemment plus connecté que du côté francophone (du moins français, mais il y a beaucoup de chances que les autres pays de la francophonie ne soient pas différents, à l’exception peut-être du Québec, qui est plus proche de la culture américaine). Rappelons que le Minitel a mis la clef sous le paillasson en 2012, soit un peu moins de 20 ans après l’explosion d’Internet. 

Néanmoins, il n’empêche que les propos de Tim Davie n’excluent pas le fait que la chaîne publique britannique continuera d’exister dans le futur. 

Le problème (pour elle) est qu’elle sera confrontée directement à une concurrence solide, venant des acteurs déjà présents en ligne et indépendants des grands médias traditionnels. En gros, la BBC va se retrouver, comme les autres, noyée dans la masse. C’est un certain paradoxe par rapport à l’époque où elle faisait la pluie et le beau temps, toute seule.

L’autre problème est que les entreprises qui diffuseront ces produits médiatiques issus des vieilles gloires, seront aussi des concurrents de poids, comme Apple, avec Apple Music ou Apple TV. Donc, soit elles accepteront de les considérer comme de simples créateurs de contenus, soit elles les élimineront, car l’enjeu est aussi et surtout publicitaire.

Ceux qui regardent des vidéos sur Youtube le savent bien :

Si les créateurs de contenus arrondissent leurs fins de mois en intégrant de la publicité dans leurs propres vidéos, ils sont très vite confrontés aux plaintes de ceux qui les regardent, parce qu’il y a trop de publicité avec celles que la plateforme impose. C’est une problématique qui va se poser pour les grands médias dans le futur, et ils seront très vite forcés de se rabattre sur la production de produits très haut public pour gagner des vues, s’ils veulent survivre. Ce qui veut dire aussi, un investissement énorme d’argent.

Bref, le destin des gros acteurs médiatiques n‘est pas vraiment joyeux et cela se voit aussi aujourd’hui, avec l’émergence des plateformes de streaming vidéo comme Netflix. Plateformes qui sont aussi obligées de diversifier leurs offres, car la concurrence fait rage. Et cela risque d’être encore pire dans l’avenir car de nouvelles idées révolutionnaires arrivent sur la table…

Telly, un pas de plus vers le coût marginal zéro…

Netflix avait déjà engagé le monde dans la course au coût marginal zéro, c’est-à-dire vers un service dématérialisé, moins cher que ce que coûtent les canaux classiques comme la télévision, les services de VOD primaires et le DVD. Mais les choses ont fait que la concurrence l’a forcé à offrir une version encore moins chère que son produit phare…avec de la publicité! 

On assiste de plus en plus à l’émergence des versions de base par rapport aux versions Premium. Dans celle de base, l’option que propose Telly est plutôt intéressante…

Un écran de TV – sophistiqué – gratuit, cela vous dit ?

Et si en plus cet écran était très particulier ?

C’est bien le cas, car il s’agit ici d’un double écran :

Le premier est classique mais le second – plus petit, et situé en dessous du premier affiche des publicités et différentes informations comme le cours de la bourse. Il est en plus doté d’une caméra, ce qui permet de faire des visioconférences de très haute qualité. Et cerise sur le gâteau, pour les amateurs du moins, une quarantaine de jeux vidéos sont intégrés dans l’appareil (on peut se douter que cette offre pourrait être revue à la hausse en fonction du succès que l’entreprise pourrait avoir). 

Il faut savoir aussi que Ilya Pozin, le fondateur de Telly est aussi celui de Pluto TV, une plateforme de streaming vidéo gratuite, financée par la publicité…

Donc on récapitule :

Streaming vidéo de moins en moins cher et même écran gratuit. Mais comme toujours, il y a le prix à payer et il n’est autre que la publicité (et l’audience requise).

Ce modèle va probablement séduire les gros acteurs actifs sur ce même segment, mais il faut remarquer que la question de “l’attraction” de ceux qui regardent est de plus en plus le centre du jeu. Cette problématique se pose déjà aujourd’hui avec le streaming, les réseaux sociaux ou la télévision. Qu’en sera t-il avec un double écran dont l’un vous affiche en permanence une tonne d’informations ?

Si vous en avez l’occasion, revoyez l’excellent Radio Days de Woody Allen. Vous vous rendrez compte que nous avons fait beaucoup de chemin depuis. 

Bon ou pas, ce n’est pas la question ! 

En revanche, nous devons nous demander comment nous allons gérer tout cela et surtout l’intégrer dans le système éducatif… 

Dans le cas contraire, nous risquons d’être confrontés à de sérieux problèmes !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout !

Une époque formidable

C’est aussi…

 un site web 

et des centaines d’articles qui traitent  des problématiques de notre monde !

Mais surtout…

Un bureau de rédaction !

Si vous avez besoin d’un rédacteur Web, analyste des nouvelles technologies et spécialiste des répercussions de celles-ci sur nos sociétés, alors…

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Un bureau d’Illustration !

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Et le meilleur pour la fin, nous sommes sur…

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