Enfin…
Nous commençons finalement à voir la lumière au bout de ce long tunnel qu’est le COVID 19. La première étape est lancée par le Royaume Uni qui vient de donner son feu vert à la vaccination massive de la population. On ne sait pas encore à quoi s’attendre avec ce nouveau vaccin mis sur pied par Pfizer et les anti-vaccins vont probablement se laisser aller aux pires phantasmes, mais on doit néanmoins saluer cette performance. Alors qu’il à fallu plus de 10 ans pour trouver une solution partielle au SIDA, alors qu’après plusieurs siècles, n’avons encore rien contre le paludisme, ni encore quoi que ce soit pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, il aura fallu moins d’un an pour mettre au point – si tout va bien – un vaccin contre un des virus le plus contagieux (et mortel).
Et cela, on le doit non seulement aux chercheurs mais aussi à l’Intelligence Artificielle…
Alors, j’adresse mon message à tous les sceptiques de l’IA, il aurait été complètement impossible d’aller aussi vite sans elle.
Une chose à réfléchir profondément…
Welcome RE-Factory…
Le constructeur automobile français Renault développe en ce moment un nouveau site dans les Yvelines. Cette RE-Factory possède certaines caractéristiques qui me paraissent très plaisantes. Elle repose tout d’abord sur un principe d’économie circulaire. Il est ouvert aux startup pour la recherche et le développement. Et outre une volonté d’atteindre une empreinte carbone négative, il intègre directement des imprimantes 3D dans la chaîne de construction. Mieux encore, la structure compte sur ces dernières pour prolonger la durée de vie des voitures.
En produisant directement sur place certaines pièces, ce sont des dizaines de milliers de tonnes de C02 qui vont être économisées à terme, mais en plus Renault va pouvoir produire des pièces sur mesure qui ne se fabriquent par exemple plus, et les envoyer directement aux garagistes, aux particuliers ou aux collectionneurs.
Une initiative qui donne à réfléchir sur le futur de l’industrie, sur l’obsolescence programmée et sur ce que pourrait devenir le commerce dans l’avenir. Alors même qu’auparavant l’impression 3D était en grande partie employée dans le secteur du prototypage ou de la fabrication de pièces uniques, elle est de plus en plus utilisée dans la production en série et c’est en soi une très bonne nouvelle.
Quoi de neuf chez les GAFAM ?
Intel se fait larguer (sans surprise) par Apple, et c’est la fin d’une collaboration de 14 longues années.
La technologie ARM sur laquelle repose la nouvelle puce maison d’Apple pour son M1 (fabriquée par TSMC) a fini par avoir raison du dinosaure des microprocesseurs. Alors qu’Intel se positionnait, il y a encore 10 ans d’ici comme le champion incontesté de la vitesse, aujourd’hui, il semble que l’entreprise soit dépassée par les évènements.
Et tout ceci n’a rien de bien étonnant…
Le problème avec Intel est le même que celui de HP, Xerox ou encore Boeing. Ce sont des vieilles firmes qui se confortent dans un immobilisme hautement critiquable et ne veulent pas se réinventer. Intel n’a pas vu venir suffisamment vite les nouvelles nanotechnologies sur lesquelles ses jeunes concurrents ont rebondi rapidement. Et tout ceci arrive à un moment où le gouvernement chinois répond très sérieusement à l’administration américaine en poussant des entreprises chinoises à donner un pouvoir d’autonomie au pays en la matière.
Intel a donc des soucis à se faire pour son futur. Même en abandonnant la fabrication des microprocesseurs et en se recentrant sur leur conception, les américains ne seront bientôt plus les seuls à approvisionner le monde en microprocesseurs. Une fois encore, cette expérience vécue par Intel nous démontre que l’immobilisme dans une entreprise (voir même dans une population) n’est pas du tout la voix à prendre.
Voilà en quoi IBM se révèle être le bon élève dans la bande.
IBM est en effet une entreprise qui malgré son grand âge sait s’adapter au temps, même au prix de sacrifices importants. Elle l’a encore prouvé avec les annonces récentes des 10.000 suppressions d’emploi en Europe cette semaine.
Slack et Salesforce encore et toujours…
Hier nous parlions du rachat de Slack par Salesforce, aujourd’hui nous allons évoquer un autre achat, et ce dernier vient cette fois de… Facebook.
L’heureux élu s’appelle Kustomer et devinez quoi ?
Kustomer est spécialisé dans l’assistance à la communication entre clients et entreprises !
La startup qui vient d’être achetée pour la modique somme d’un milliard de dollars (ce n’est pas si mal pour un petit jeune de cinq ans) va donc venir probablement enrichir l’expérience Messenger (et les autres réseaux sociaux du groupe).
Ce qu’il faut y voir avant tout, c’est une volonté très marquée de la part des GAFAM de réunir les gens (numériquement), que ce soit dans un cadre professionnel, distractif ou personnel. Plus que jamais le secteur est en ébullition et les outils se développent à grande vitesse pour offrir l’expérience la plus confortable possible.
C’est dans son ADN, Facebook est avant tout centré sur le citoyen lambda et (un peu) moins sur les entreprises. C’est ce qui est surprenant dans ce rachat. On pourrait penser que nous allons peut-être travailler au travers de Google, Zoom, Salesforce ou Microsoft demain, et que nos expériences sociales amusantes et personnelles nous les vivrons probablement au travers de la famille Facebook, et bien ce n’est peut-être pas le cas…
Nous terminerons aujourd’hui sur cette note :
Alphabet (maison mère de Google) – qui projetait avec la ville de Toronto (Canada) de développer un projet de ville connectée – se reconcentre sur l’Ohio pour pouvoir abriter une ville complètement artificielle (composée de laboratoires et de bureaux) afin de tester ses véhicules autonomes Waymo. L’objectif étant de tester aussi ces véhicules test (voitures et camions) dans des circonstances complexes et imprévisibles.
On en reparlera probablement, mais dommage pour Toronto qui a cédé à la pression de multiples associations anti technologie et qui a raté de ce fait une bonne occasion de se faire une place de choix dans ce monde !