Des pluies torrentielles en Europe, des températures insoutenables en Amérique du Nord… et d’innombrables coupures d’électricité !
Nous le savons désormais, chaque été est une source de catastrophe pour l’environnement (donc pour nous). Cependant, après ce qu’il nous est arrivé ces dernières semaines, américains et européens ont fait l’expérience de coupures importantes d’électricité et celles-ci jettent, une fois de plus, le doute sur la fiabilité des opérateurs qui sont supposés – avec l’appui des administrations – nous fournir un service irréprochable en termes d’approvisionnement d’énergie.
Le marché des groupes électrogènes en pleine expansion…
Cela n’a pas manqué, les familles qui se sont retrouvées sans électricité – surtout aux USA – se sont ruées vers des groupes électrogènes diesel et des milliers de foyers se sont transformés en micro producteur d’énergie électrique. Outre Atlantique, certaines entreprises comme Generac Power Systems (un des leader dans le domaine) ont vu leurs ventes augmenter de près de 70%. C’est en fait une très mauvaise nouvelle pour la planète et nous assistons malheureusement à cette affreuse réalité : plus le climat s’emballe, plus nos gestes sont orientés pour qu’il s’emballe encore en peu plus et cela s’empire toujours un peu plus d’années en années.
En réalité, ces familles américaines ont eu un réflexe instinctif tout à fait logique, quand on doit faire face à une situation d’urgence. Elles se sont tout simplement ruées sur des solutions de court terme qui leur permettaient de trouver la solution la plus confortable au moment même de la catastrophe.
Des mauvaises nouvelles, certes mais peut-être que…
Et si cela avait finalement servi de leçon à tout le monde ?
Sachant que de toute façon, nous ne pouvons pas compter sur les opérateurs qui distribuent de l’électricité – et c’est surtout le cas aux Etats-Unis – ces gens qui se sont trouvés sans approvisionnement, ne se sont-ils pas demandés si l’autonomie ne serait pas finalement la meilleure solution pour eux ? Et si ce n’est pas encore le cas cette fois-ci, on peut croire que ce sera certainement le cas dans le futur parce qu’il faut s’attendre à avoir de plus en plus de tornades, d’incendies et de hausses de chaleur.
Nous ne pourrons définitivement pas tolérer sur le long terme – nous citoyens lambda – de nous retrouver trois ou quatre fois sur l’année avec des coupures d’électricité de plusieurs jours. Tôt ou tard nous devrons opérer une transition vers notre autonomie et de ce fait nous tourner dans un premier temps vers les moyens que nous avons à disposition et dans un second temps faire fonctionner notre imagination pour créer des moyens alternatifs pour produire notre propre électricité.
Les moyens qui existent déjà sont limités par rapport à ce que nous pourrions avoir demain et l’accès financier à ces technologies pourrait éventuellement poser certains problèmes. Ces moyens, nous le savons c’est – en terme de production – l’énergie solaire ou l’éolien (pour les particuliers), mais c’est aussi le stockage dans des batteries et c’est enfin la gestion raisonnable de cette électricité. C’est faible, mais ce n’est déjà pas si mal.
La production alternative, n’y pensons même pas…
Peut-être avez-vous déjà eu l’occasion de vous entretenir avec quelqu’un de votre entourage sur le potentiel de la production électrique alternative ?
Pour rappel, cette production fait appel à des ressources comme la force mécanique, même humaine ou animale, ou à différents micro-systèmes de production d’énergie comme par exemple le détournement d’un petit cours d’eau pour produire une petite quantité d’électricité.
S’il vous est arrivé d’avoir ce type d’entretien (et avez marqué votre optimisme par rapport au potentiel de celles-ci) vous vous serez probablement rendu compte que vos interlocuteurs n’affichent pas du tout le même optimisme que vous.
Il est clair que l’éolien ménager, le photovoltaïque et les différentes méthodes de stockage et de gestion n’en sont qu’à leurs débuts. Chaque jour ces technologies évoluent et démontrent que les rendements sont de plus en plus puissants. Exactement comme la puissance des microprocesseurs (loie de Moore). En arriverons-nous au stade ou notre propre production d’électricité sera suffisante sans que nous n’ayons pas à ajouter des systèmes de production alternatifs pour être auto-suffisants ?
Voitures électriques, drones, Internet des objets ou bien encore production généralisée par des imprimantes 3D… Il y a peu de chances que nous y échappions mais nous allons devoir passer un cap. Et ce cap portrait bien être, demain cette limite qui permettrait à ceux qui ne peuvent pas se permettre des installations coûteuses comme des toitures solaires de fabriquer eux-même de l’électricité à la force de leurs bras.
Retour en arrière ou grand pas en avant ?
Une chose est certaine, c’est que lorsque le parc immobilier mondial sera vert et complètement autonome, nous pourrons peut-être sauver la planète…