Cela fait maintenant quelques années que nous entendons parler des coachs qui soutiennent des élèves ou des étudiants (voire même parfois des écoliers) dans leur scolarité…
Jusqu’ici, tout va bien dans le meilleur des mondes, mais le problème avec ces prétendus sauveurs… c’est le prix !
A raison de 100 euros de l’heure en moyenne, auxquels il faut ajouter un bilan qui frôle les 500 euros, un coach scolaire n’est pas à la portée de tout le monde, d’autant plus que le suivi d’une scolarité exige une présence permanente…
Une formidable opportunité, oui mais pour qui ?
Le coach scolaire est supposé venir en support pour compenser les lacunes de l’éducation nationale, car il doit aller beaucoup plus loin que le rôle de l’enseignant qui prépare et dispense ses cours, corrige ses copies et participe à des conseils de classes pour juger si un enfant est capable de passer dans l’année supérieure ou de suivre une voie différente de celle dans laquelle il a commencé sa scolarité. Tout au contraire le coach doit s’attacher à une méthode de travail adaptée particulièrement à un individu spécifique :
Cela implique bien entendu d’avoir des capacités accrues en termes de psychologie et de pédagogie, mais aussi de pouvoir créer des activités et des animations, ou bien encore de connaître parfaitement la psychologie des adolescents. Mais cela ne suffit pas car il faut aussi pouvoir déceler les troubles anxieux potentiels, les risques de dépression, les addictions, les manifestations de violence (tant intérieures qu’extérieures) et de pouvoir gérer les handicaps chez l’enfant, l’adolescent ou le jeune adulte.
Enfin, il lui faut analyser le stress de celui avec qui il travaille et étudier ses heures de sommeil, lui apprendre les moyens de se relaxer, de lutter contre le stress avec des méthodes naturelles, par exemple avec des techniques de respiration et devoir l’aider à forger un esprit de synthèse qui va le guider dans la vie…
Une éducation dépassée, mais pour combien de temps ?
Nous l’aurons compris la tâche est très lourde lorsque l’on accompagne un enfant (quel que soit son âge) qui éprouve certaines difficultés à s’adapter aux méthodes pédagogiques imposées par un système scolaire national. Et pourtant nous savons aussi – ou du moins, nous croyions le savoir avant l’explosion des intelligences artificielles génératives – que plus que jamais, nous vivons dans un monde où la connaissance est indispensable pour travailler. Attention nous parlons ici d’une connaissance générale qui peut servir à absolument tout le monde y compris à des corps de métiers qui travaillent dans le secteur du bâtiment. Sauf que jusqu’ici, le système éducatif repose sur des principes qui datent du Moyen-âge…
Pour ceux qui ne le savent pas encore, la fameuse heure de cours a été élaborée par des moines, il y a environ 1000 ans. Quant au système éducatif tel que nous le concevons aujourd’hui, il est basé sur les principes de la fin du XIX°siècle, alors que les impératifs indispensables étaient à l’époque d’envoyer en masse une main d’œuvre, apte à lire et à écrire sous les instructions venant de leurs hiérarchies.
Soyons clairs sur ce point, nous ne pourrons pas relever les défis technologiques du futur avec le système éducatif actuel !
Lorsque l’on arrive à une situation dans laquelle des parents doivent se serrer la ceinture – revenons-en aux prix mentionnés plus haut – pour que leurs enfants puissent continuer à suivre une scolarité normale, il faut bien admettre que nous sommes en face d’un solide dilemme…
Allons plus loin : l’IA à la rescousse !
Dès son apparition en novembre 2022, ChatGPT a été la proie de milliers d’étudiants – tant lycéens, que universitaires – pour réaliser des travaux (d’une très grande efficacité) à leurs places :
Il faut comprendre par cela au moins deux choses qui ne sont autres que l’effort demandé par un système qui pousse les étudiants à trouver des solutions alternatives (et très rapides) et ensuite que la technologie est désormais capable de se substituer – du moins en partie – à l’intelligence humaine. Notons que le terme de substitution est très largement justifié dans ce cas, car si – du moins pour l’instant, mais cela risque de changer – l’humain ne produit pas d’intelligence (les données), l’IA ne peut pas se nourrir. Mais il faut aussi se rendre compte qu’avec des tarifs aussi élevés que celui des coachs, l’IA vient vers nous comme un véritable chevalier qui va sauver l’humanité…
Essayons d’imaginer à quoi ressemblerait ce preux chevalier qui aiderait à sauver les écoliers, les élèves et les étudiants des tentacules venimeuses de cette pieuvre abominable (le poulpe, selon Victor Hugo) qu’est devenue l’éducation nationale :
Tout d’abord, nous avons l’argument du prix qui s’approcherait du coût marginal zéro si il est intégré dans une formule générique que toute la famille utilise. Un peu comme à l’image d’un abonnement Netflix ou de Spotify. Peut-être pourrions nous assister à la formation de formules spéciales pour tel ou tel type d’individu ou peut-être pas. Toujours est-t-il qu’avec une jonction des données d’un individu particulier et de celles du parcours scolaire qu’il veut entreprendre, l’IA serait capable d’élaborer un programme de suivi, fait sur mesure, qui pourrait ensuite accompagner la jeune personne (cela peut concerner l’adulte aussi) dans son cursus.
Maintenant, il ne nous reste plus qu’à imaginer ce que deviendrait l’enseignement si des systèmes éducatifs très élaborés technologiquement venaient à prendre la place des coachs :
Pour l’instant, le coach intervient uniquement en support pour aider une personne à se greffer à un système éducatif, mais qu’en serait t-il s’ il devenait lui-même un système éducatif propre ?
Sommes-nous en train d’assister à la naissance d’une nouvelle génération de précepteurs, tout comme il en existait au XIX° siècle ?
Seul l’avenir nous le dira, mais force est de constater que deux éléments majeurs pourraient pousser des innovateurs à aller dans ce sens et ce n’est autre que les chiffres astronomiques qui dénoncent un décalage scolaire massif, ainsi que les prix exorbitants des coachs et des professeurs particuliers !
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !