IA : Meta dit non à l’Union Européenne…

Les habitants de l’Union Européenne n’auront pas le plaisir de goûter aux joies des nouvelles innovations de Meta en termes d’Intelligence Artificielle… 

Meta Ai sera déployée dans les régions les plus pauvres du monde, mais pas chez nous !

Pourtant il aurait été intéressant d’avoir cet outil, directement intégré aux réseaux sociaux que nous utilisons tous les jours.

RGPD, quand tu nous tiens, tu vas en avoir plus d’un !

Bien entendu, la raison pour laquelle Meta refuse de déployer ce nouveau service au sein de l’union, c’est à cause des trop nombreuses législations européennes sur la protection des données, notamment celles liées au RGPD (le règlement général sur la protection des données). Rappelez-vous que la firme avait attendu longtemps avant de déplorer son nouveau réseau social, censé concurrencer X, Threads, dont on ne parle pas toujours beaucoup sur notre beau continent…

Il y a cependant deux issues extrêmement négatives à la décision de Meta :

La première est que les dirigeants européens considèrent cela comme une victoire. Entendez par là que la législation est victorieuse des méchantes entreprises qui innovent !

Chacun appréciera à sa juste valeur la pertinence de cette réaction, mais si dans un élan d’excès de zèle, ils se mettent à légiférer encore un peu plus, nous risquons un très sérieux écart technologique avec d’autres régions du monde et c’est clairement un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre…

Le second point concerne effectivement cet écart avec le reste du monde. 

L’Intelligence Artificielle apporte des gains de productivité considérables et cet outil, s’il est intégré à des réseaux sociaux, pourrait nous apporter un confort que nous n’avons jamais eu auparavant.

Question de principes ?

En apparence, on pourrait penser que ce n’est pas très grave, d’autant plus que nous avons déjà accès à plusieurs intelligences artificielles (du moins à une partie de leurs possibilités). Oui mais, il faudrait tout de même veiller au fait qu’à chaque innovation qui n’est pas déployée chez nous, ce sont les autres qui en profitent en premier lieu.

Ce qu’il faut mettre en avant, c’est l’écosystème que les technologies apportent et ce que celui-ci permet d’accomplir pour à son tour pour générer de nouvelles innovations. La régulation à outrance ne peut apporter sur le long terme, qu’un dépassement considérable des nations qui en développent beaucoup moins…

Le 13 octobre 2024 fut une date historique car c’est la première fois que les équipes de Space X, une des entreprises d’Elon Musk réalisait un challenge considérable :

Celui de faire revenir à la fois le lanceur de la plus grande fusée du monde (122 mètres de hauteur) et le vaisseau spatial Starship sur terre. Une prouesse technologique qui aurait été impossible à faire avec les législations européennes. 

En guise de comparaison, nous pouvons citer le merveilleux – mais qui peine à être déployé – projet spatial européen, Ariane 6 qui est très (très) loin d’arriver au niveau de l’entreprise américaine. Nous reviendrons plus en détail sur le sujet dans des articles à venir… 

Pour garder les choses en mémoire, quand Musk annonçait qu’il récupérerait les lanceurs de ses fusées, les spécialistes de l’ESA (l’agence spatiale européenne) ont déclaré que ce n’était pas possible. Aujourd’hui les allers retour de la fusée Falcon 9 se comptent par centaines…

Et maintenant, que vais-je faire ?

Il n’existe pas un seul exemple dans l’histoire dans lequel une administration qui étouffe la créativité ait survécu. Il est donc grand temps pour l’Union Européenne de revenir non seulement sur des législations, trop lourdes, qui étouffent les entreprises et la population, mais aussi et surtout sur un état d’esprit !

La Californie a perdu les entreprises d’Elon Musk parce qu’elle lui imposait justement trop de règles. Le Texas en revanche lui a fourni – malgré de nombreux problèmes avec des associations écologistes – tout un écosystème qui lui a permis d’engendrer une véritable révolution qui changera l’humanité, comme il l’a fait dans le passé avec Tesla. 

On peut compter trois grandes puissances économiques aujourd’hui : 

Les Etats-Unis, la Chine et l’Union Européenne…

Si les deux premières facilitent l’innovation (ce qui n’est cependant pas gagné pour les entreprises chinoises) et que la dernière va dans le sens contraire, qui croyez -vous va survivre dans un monde ultra compétitif ?

D’autant plus que la Russie lorgne farouchement sur une bonne partie de notre territoire et refuse de reconnaître l’Union Européenne. 

La législation, aujourd’hui est notre véritable problème, surtout en matière de développement de l’IA et si on ne comprend pas cela maintenant, demain, nous en serons nulle part et peut-être même plus vulgairement, avalés par la Chine et par la Russie et qui sait, peut-être par d’autres !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…

Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !

Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !

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