Google Bard accessible dans 180 pays, sauf dans l’Union Européenne… Ahhhh, les tragiques conséquences du RGPD !

Google Bard, vous ne le connaissez peut-être pas encore​, mais il s’agit de l’alternative offerte par Google, au produit issu d’une petite entreprise, jusqu’il y a six mois, encore méconnue du grand public, à savoir… OpenAI​ !

Si tout allait bien, vous pourriez retrouver Bard dans votre suite Google, mais cela, apparemment ne se fera pas, ou du moins pas encore… 

Pourquoi allons-nous en être privé ?

Et bien c’est très simple, la législation européenne en matière de protection des données est tellement restrictive que Google a décidé d’offrir ce service a une grande majorité de pays dans le monde, mais elle n’a pas envie d’assumer une avalanche de procès provenant de l’Union Européenne, ainsi que de toutes les CNIL européennes.

Chacun appréciera la pertinence de la situation, mais il faut bien avouer que si des pays comme les Etats-Unis, la Chine voir même des pays en voie de développement sont privilégiées en termes d’accessibilité à des outils numériques de haut niveau, et que nous-mêmes, nous ne le sommes pas, autant dire qu’il vaut mieux abandonner tout de suite, car les dés sont jetés et la partie est d’ors et déjà perdue…

Pour rappel, la machine à cash de l’UE a fait des dégâts et ce n’est pas encore fini…

En ce qui concerne l’Union Européenne, il faut savoir qu’une nouvelle législation qui  entre en vigueur, n’est pas uniquement là pour protéger les citoyens européens. Très loin de là par ailleurs. Elle consiste aussi à privilégier certains acteurs économiques locaux – qui sont bien entendu chargés de la mettre en œuvre – mais surtout à faire rentrer de l’argent dans les caisses.

Aussi, lorsque le RGPD est entré en vigueur, les entreprises européennes ou étrangères résidant sur le sol européen ont dû s’adapter à cette nouvelle législation à grands coups de milliards d’euros (en termes de productivité, il faut bien l’avouer, on a déjà fait mieux). Et les procès et les amendes qui pleuvent de tous les côtés et qui probablement ne cesseront pas de tomber avant bien longtemps, ont fait rentrer des centaines de millions dans les caisses, mais tout ceci serait très bien s’il n’y avait pas un prix véritable à payer…

Beaucoup pensent que la rage législative européenne a du bon et qu’elle est absolument indispensable. Oui, sauf que les choses ne sont pas aussi simples que cela :

Nous assistons à un phénomène vraiment extraordinaire aujourd’hui, en ce qui concerne la révolution des intelligences artificielles génératives. Cette révolution va radicalement changer notre manière de travailler. Certains perdent leur travail, d’autres en auront plus et seront encore mieux payés, la productivité mondiale va augmenter et de plus, nous allons avoir dans nos mains les produits technologiques, probablement les plus puissants que nous n’avons jamais eu dans l’histoire. 

Sauf qu’un excès de législation pourrait nous empêcher d’avoir accès à ces outils…

Et bonjour les dégâts…

Qu’en serait-il, si ces législations – ressemblant à de purs produits marketing, clinquants neufs – faisaient de nous les gens les moins productifs de la planète ?

Attention, l’enjeu est ici de taille, car il va falloir dans l’avenir jouer dans la cour des grands et pour cela, il faut s’en donner les moyens…

Google Bard, l’alternative à ChatGPT de Google va désormais être disponible dans 180 pays du monde et les résidents de l’Union Européenne, n’y auront pas droit et c’est un véritable problème pour ces mêmes résidents. 

La raison principale du non déploiement de Bard est toute simple :

L’avalanche d’attaques contre Google, depuis maintenant plusieurs années, venant des institutions européennes et des Etats membres !

D’autre part, ce n’est pas la première fois qu’une grande entreprise technologique menace de priver de ses services le territoire. C’est d’ailleurs le cas de Meta, qui est confronté aux différentes problématiques que posent le transfert des données européennes vers ses Data centers aux Etats-Unis et qui pourrait très bien un jour ne plus voir grand intérêt à dispenser ses services dans l’Union.

Le problème est maintenant de savoir ce que vous pourriez faire finalement, sans Facebook, Instagram, Messenger ou allons même plus loin, Youtube ou votre Google Suite ?

Ce que l’on ne voit pas depuis des années – voir même ce que l’on refuse de voir – c’est le manque à gagner que l’hyper législation nous fait perdre. D’autant plus qu’aujourd’hui, le problème s’amplifie car l’administration Biden fait tout pour attirer sur le sol américain des entreprises technologiques qui délocalisent, notamment de Chine. 

Le fossé se creuse encore un peu plus, au sein même des pays occidentaux, si nous ne pouvons pas disposer des mêmes outils…

L’Europe, un musée à ciel ouvert ?

L’écart de productivité avec certains pays et l’UE est depuis très longtemps énorme. Vous me direz peut-être que dans certains domaines, nous pouvons pousser un grand cocorico en nous regardant le nombril ? Oui, certes et nous représentons en gros 18% du PIB mondial. Ce qui veut dire que nous sommes un peu devant la Chine et loin derrière les Etats-Unis (25%). Mais cela concerne les chiffres actuels et la donne est en train de changer dangereusement…

Nous sommes entrés depuis 20 ans maintenant, dans une ère technologique que nous refusons d’accepter, par peur de voir tout notre modèle s’écrouler. Si ce raisonnement continue d’évoluer avec le même rythme, nous allons nous retrouver très vite dépassés par le développement technologique.

Pour se faire une idée de l’ampleur des dégâts que cela pourrait créer, regardons vers les étoiles :

En 2020, en plein confinement mondial, quatre missions spatiales étaient censées envoyer des vaisseaux vers la planète Mars. Parmi les nations qui figuraient dans cette courte liste, il y avait bien entendu, les Etats-Unis, la Chine, l’Union Européenne et par le plus grand des hasards, un nouveau venu (très fortuné) dans l’aventure… les Emirats Arabes Unis. 

Parmi ces quatre missions, trois sont parties…

Il ne faut pas chercher vraiment loin pour savoir que c’est celle de l’ESA, l’agence spatiale européenne, qui est restée clouée au sol. Le prétexte évoqué était bien entendu, la pandémie et les confinements. Mais le problème est tout autre car cet échec est dû sur le fond, à la même problématique qui empêche Google de distribuer son nouveau service sur le territoire de l’Union Européenne. Voilà le véritable fond du problème…

Les conclusions qu’il faut en tirer sont donc très simples :

Soit nous continuons de nous renfermer sur un XX°siècle désormais révolu, et nous sommes perdu, soit nous attaquons directement les fondements de notre société qui nous empêchent d’avancer. Et c’est avant tout en mettant un frein à des législations contraignantes pour les entreprises – et c’est sans oublier les particuliers – que nous pourrons y arriver. Sans cela, nous serons probablement réduits au même sombre destin d’une Afrique qui est d’ors et déjà un dominion chinois. Et cette perspective est très loin d’être enviable… du moins pour nous !

Espérons que ce qui est en ce moment en train de se dérouler avec Google Bard donnera une bonne gifle aux hauts dignitaires de l’Union Européenne, Thierry Breton en premier, mais franchement, ce n’est vraiment pas gagné, puisque apparement, une nouvelle législation principalement orientée sur l’Intelligence Artificielle émerge et attendez-vous à ce que celle-ci fasse de sérieux dégâts…

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout !

Une époque formidable

C’est aussi…

 un site web 

et des centaines d’articles qui traitent  des problématiques de notre monde !

Mais surtout…

Un bureau de rédaction !

Si vous avez besoin d’un rédacteur Web, analyste des nouvelles technologies et spécialiste des répercussions de celles-ci sur nos sociétés, alors…

Bienvenue…

Un bureau d’Illustration !

Si vous avez besoin d’une illustration pour un de vos articles, made by humans (puisque c’est notre nouveau challenge), alors…

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Et le meilleur pour la fin, nous sommes sur…

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