Devenir un producteur d’énergie…

Peu de gens le savent et parmi ceux qui le savent, parfois la réalité est difficile à accepter… 

Tout comme la mobilité alternative fait son bout de chemin, la production d’énergie alternative fait elle aussi son bout de chemin !

Pour ceux qui y croient vraiment, vous n’êtes probablement pas sans savoir que la centralisation de la production énergétique est une obsession pour de nombreuses personnes. Parler de ce fait d’une production énergétique décentralisée soulève parfois d’ardents débats car l’autonomie énergétique de chacun de nous ne plaît pas toujours à tout le monde. 

Et pourtant, c ‘est bien là que le débat se trouve !

Malgré tout, pour les plus sceptiques, il va bien falloir se rendre compte que si nous voulons satisfaire à la demande d’électricité mondiale dans les années à venir, nous allons devoir inévitablement faire appel à la production énergétique décentralisée d’une part, mais aussi à des moyens de production alternatifs qui dépassent les traditionnels panneaux solaires et les éoliennes que nous avons aujourd’hui.

Imagine

Après avoir survolé le futur de la profession de pacificateur de bâtiment, ainsi que celle de technicien de l’objet, voyons maintenant ce que pourrait donner celle de producteur d’électricité. Comme nous venons de le souligner, la production d’électricité dans le futur devra être abondante. Non seulement la mobilité dans sa presque entièreté va se convertir à l’électrique – ce qui veut dire aussi que les transports aériens et navals n’y échapperont pas – mais la technologie se généralise et demande elle aussi encore plus de besoins énergétiques. 

La 5G et les générations de communication suivantes vont elles aussi être des moteurs de la consommation d’énergie pour alimenter les grands piliers de la quatrième révolution industrielle : 

Les drones, les véhicules autonomes, les robots, l’Internet des objets, les villes intelligentes et enfin l’Intelligence Artificielle… Tels sont les maîtres mots de cette quatrième révolution industrielle dans laquelle nous sommes déjà entrés aujourd’hui et qui forgera définitivement la structure de la seconde moitié du XXI°siècle.

Tout ceci représente de grosses dépenses énergétiques en effet et il n’est pas certain que les systèmes de production actuels satisfassent ces derniers.

Bref, nous allons avoir besoin d’électricité dans les années à venir, et en termes de production , il faut bien avouer que les solutions sont limitées…

Parmi celles-ci nous avons le nucléaire qui est efficace mais dangereux à manipuler. De plus, la production de déchets reste un problème impossible ou presque à résoudre.

Nous avons ensuite le charbon ou le pétrole qui développent les émissions de CO2 qui sont à la base du réchauffement climatique. Bref une option à mettre sur le côté !

Nous avons ensuite les énergies renouvelables – celles qui représentent l’alternative absolue pour une planète plus propre – principalement basées sur le solaire, l’éolien, l’hydraulique ou la biomasse. On peut aussi ajouter l’exploitation des ressources énergétiques provenant du sol (géothermie) mais si vous n’habitez pas sur une terre volcanique, il faudra néanmoins changer vos plans. 

Il vous reste donc après cela deux options principales…

D’une part l’optimisation énergétique et d’autre part, la production alternative !

D’un côté, vous vous concentrez sur le fait de consommer moins d’énergie. Nous l’avons vu il y a quelques semaines, cela passe aussi par une pacification des bâtiments mais aussi par une optimisation de l’efficacité des objets que nous utilisons. De l’autre nous devons trouver d’autres moyens de produire de l’électricité gratuitement ou presque et c’est ce que nous allons appeler ici des moyens de productions d’énergie alternatifs…

Nous en avons les moyens… 

Des moyens de production d’énergie alternatifs nous en avons beaucoup et nous pouvons d’ores et déjà les séparer en différentes familles :

Parmi celles-ci nous pouvons évoquer celles qui font appel aux énergies renouvelables mais à capacité réduite ou en d’autres termes à une production individuelle. Cela comprend les panneaux solaires bien entendu, les petites éoliennes ainsi que la micro production électrique à base de ressources hydrauliques.

Nous avons ensuite la micro production électrique provenant de la force mécanique humaine et animale : 

Google qui invente des chaussures de tennis qui peuvent recharger votre téléphone avec le mouvement de vos pas. Des vélos et des appareils de fitness capables de produire de l’électricité. Des plaines de jeux dans lesquelles les infrastructures rotatives peuvent générer une production électrique. Des pistes de danse ou des rouleaux accélérant la marche des gens dans les aéroports ou dans les gares, générateurs d’énergie. Tant de solutions au stade de l’expérimentation et qui ne peuvent pas trouver preneurs, tout simplement parce que non seulement, peu de gens y croient, mais d’autre part cela gène ceux qui ne jurent que par une production ultra centralisée. 

La troisième famille est celle la plus proche de la technologie pure et dure…

Elle consiste à développer des systèmes de stockage d’énergie perdues, de transformations d’objets ou de détritus, de la capacité à engager une rupture avec les anciens systèmes et de faire en sorte que par exemple un moteur ne consomme plus seulement de l’énergie mais en produise aussi. On peut aussi s’engager dans des systèmes rotatifs permanents avec des aimants ou bien encore exploiter les diamants issus des déchets nucléaires pour produire des batteries pouvant être utilisées à vie et ne nécessitant aucune recharge.

On peut enfin rechercher des moyens pour s’éclairer autrement…

Que se passerait-il par exemple si nous utilisions des cellules photovoltaïques pour recharger automatiquement les lampes qui nous alimentent en électricité ?

Et moi dans tout ça ?  

Et vous, dans tous cela… 

Où allez-vous vous retrouver dans les prochaines années ?

En gros, vous avez deux choix principaux… 

Soit vous vous retrouvez dans le camp de ceux qui développent les outils qui permettent de produire de l’électricité, soit vous vous retrouvez dans celui qui va exploiter ces outils.

Dans le premier cas, il va falloir exploiter vos talents de créateurs ou peut-être reprendre des études ou suivre des formations pour étudier comment produire de l’électricité. Et cela va peut-être vous transformer en un installateur de mini centrales hydro-électriques – grâce au détournement de rivières – par exemple. De même que vous pourriez devenir un installateur ou un créateur d’éoliennes individuelles. Peut-être allez vous produire une marque de vélo qui sera capable de produire de l’électricité (n’oubliez pas que des grands comme Apple s’intéressent aussi au domaine). Peut-être allez-vous gérer un réseau local de distribution d’électricité.

Voilà pour le premier cas, voyons maintenant ce que nous avons pour les autres :

Le premier et le plus simple est que vous fournissez, via votre propre production électrique, une source d’électricité (via des réseaux intelligents) à vos voisins et pourquoi pas la possibilité de recharger leur voiture sur votre propre parking. Peut-être pourriez-vous aussi posséder une flotte de véhicules autonomes qui offre un service de mobilité ?

Dans un cas plus complexe, on pourrait imaginer que vous soyez propriétaire d’une salle de sport dans laquelle les machines de fitness connectées deviennent une source de production d’électricité. Vous pourriez aussi imaginer gérer des endroits de jeux ou de danse dans lesquels les clients deviennent l’élément dans lesquels ils deviennent les producteurs d’électricité. Dans ce dernier cas, vous vous doutez que les rapports marchands changent radicalement car la ressource principale, c’est dans ce cas le comportement humain.


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Prêts pour la suite ?

Alors maintenant…

Tout cela peut vous paraître un peu farfelu, mais n’oubliez pas que la production d’électricité sera demain une nécessité qui dépassera de très loin les systèmes de production centralisés actuels. D’autre part, le commerce de proximité est en péril et s’il ne trouve pas de nouvelles solutions pour se réinventer, il est voué à sa perte. Enfin n’oubliez pas non plus l’importance (et surtout la valeur commerciale) que va prendre l’échange de données dans le futur…

Il se pourrait bien que la production énergétique, la production de données et le comportement humain soient les trois véritables produits que pourraient se partager une multitude de commerces de proximité dans les années à venir.

A nous de réinventer le commerce de proximité…

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