Plus on avance, plus nous découvrons l’espace qui nous entoure et ses chiffres complètement hallucinants…
On estime aujourd’hui – et ce n’est pas encore terminé – qu’il existe 2000 milliards de galaxies. Chacune d’entre elles contient environ 200 milliards d’étoiles, ce qui signifie que les planètes se comptent en chiffre (au minimum) à douze zéros. Notre galaxie – la Voie lactée – contient quant à elle, de 300 à 400 milliards d’étoiles, donc probablement des milliers de milliards de planètes et de satellites naturels.
On pourrait penser avec ces chiffres qu’il est impossible que nous soyons seuls dans l’Univers, mais pourtant certaines théories démontrent que cela pourrait être bien le cas.
L’une de celle-ci est ce que l’on appelle le paradoxe de Fermi :
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? »…
Ben oui, où sont-ils donc ?
Fermi part du constat qu’il existe dans l’Univers des étoiles bien plus vieilles que notre soleil bien aimé, et qu’à partir de cela, d’autres civilisations auraient dû voir le jour bien avant la nôtre. Sauf que, nous avons beau observer les étoiles – de plus en plus loin – avec un matériel qui se veut toujours un peu plus performant, comme le tout récent télescope spatial James Webb, aucun signe de vie extraterrestre n’a encore été détecté jusqu’ici. On se doute qu’il y aurait pû avoir des traces de vie sur Mars par exemple, il y a au moins cinq millions d’années, mais on a encore aucune idée de ce à quoi cette vie aurait pu ressembler. Elle aurait pû être microbienne, et on en saura certainement plus dans quelques années, mais en attendant, nous n’avons toujours pas de preuve réelle que la vie existe ailleurs que sur notre belle planète (ou pas vraiment plus loin que dans notre superbe système solaire).
Elon Musk trouve cela flippant, mais a-t-il raison de penser cela ?
En quelques sortes oui, parce qu’en se rendant compte des proportions de l’Univers, si nous étions vraiment les seuls, cela voudrait dire que nous sommes soit, les êtres les plus chanceux, soit dans le sens contraire, nous serions condamné à être emprisonné sur cette belle planète (voir superbe) certes, mais nous en serions amené à être des forçats isolés dans un petit recoin de cet espace inimaginable.
Ce qui renforce encore un peu plus la théorie de Fermi, c’est que si dans une galaxie très lointaine, la vie aurait pû, par le plus grand des miracles se développer, aucune technologie terrienne ne permettrait – avant bien des années – de parcourir la distance nécessaire pour entrer en contact avec elle…
Nous sommes toujours divisés…
A titre d’exemple, il aura fallu 35 ans à la sonde Voyager 1 pour atteindre les frontières du système solaire.
Imaginez quel vaisseau spatial il faudrait pour en arriver à ce stade ?
Même pour un petit équipage d’une trentaine de personnes, il faudrait envisager des espaces pour cultiver toutes les formes de nourritures nécessaires, un hôpital pour assurer les naissances et les soins de santé, une école ou bien encore des espaces de détente et surtout, tous les systèmes énergétiques pour pouvoir vivre donc respirer. Aucun système de propulsion aussi élaboré n’existe à l’heure actuelle. Il suffit de voir tout le mal qu’endure SpaceX dans le développement du plus gros vaisseau spatial jamais construit, le Starship.
Cela signifierait au mieux qu’un tel vaisseau soit construit en orbite et nous sommes encore loin d’en arriver à ce point technologique.
Mais la question que nous posons ici est davantage d’ordre philosophique que d’ordre technologique. L’homme s’apprête dans les deux prochaines décennies à devenir une espèce interplanétaire…
Tout commence par la Lune et par le programme Artemis, qui consiste à envoyer des astronautes sur notre satellite, non plus comme simples visiteurs, mais de manière durable cette fois.
Dans un premier temps, il est clair que les espaces de vie seront rudimentaires, limités et destinés à la recherche, à l’exploitation minière et ensuite pour des touristes de passage. Par la suite, on peut s’en douter, l’économie lunaire se développera peu à peu et les infrastructures se multiplieront et avec elles l’installation de nouveaux arrivants, qui pourraient bien opter pour une vie définitive sur place et revenir de temps en temps sur terre pour respirer un bon bol d’air frais. Un peu à la manière des expatriés qui résident dans des pays étrangers.
Faisons des bébés !
Il est très probable que la colonisation martienne se passe de la même manière, mais les distances étant, il semble difficile qu’une certaine forme de tourisme puisse s’y développer. Ne serait-ce que par les impératifs de distance. Pour rappel, dans le meilleur des cas, il faut un. Peu plus de six mois environ pour se rendre sur la planète rouge. Le tourisme immédiat ne pourra donc se faire qu’à distance. En revanche l’aller vers la Lune ne prend que 73 heures environ et on peut parier que la course à la vitesse va occuper tous les laboratoires du secteur du transport spatial dans les prochaines décennies.
Toujours est-il que la colonisation de la Lune et de Mars vont changer considérablement la manière dont les humains se voient entre eux. Un martien éprouvera-t-il un besoin d’indépendance par rapport à la terre ? Lorsque certains reviendront sur terre pour des vacances prolongées, ira-t-on leur rendre visite pour leur demander des nouvelles de la planète rouge, exactement, de la même manière que le font les membres des anciennes colonies par rapport aux habitants des ex-métropoles dans lesquelles se sont installées des diasporas ?
Et si nous avions la certitude que si nous étions seuls dans l’Univers, qu’est ce que cela pourrait changer à notre perception par rapport à la vie ?
En réalité, beaucoup de choses…
Tout d’abord, il faut savoir qu’aujourd’hui et ça n’a pas été souvent le cas dans le passé, la vie à un prix réel !
Si vous avez un doute sur ce point regardez les progrès de la médecine, les déploiements humanitaires, la croissance des organisations écologistes et tout ce qui est mis en place pour protéger la vie au maximum. Aujourd’hui le crime est puni par la loi, les criminels sont poursuivis, les guerres sont condamnées et les crimes – tous confondus – envers les enfants créent des vagues de consternation partout dans le monde. En bref, la vie a enfin un prix !
Que vaudrait cette vie si nous avions la certitude d’être les seuls dans l’Univers ?
Probablement bien plus encore, car nous pourrions bien assister à une sorte de mouvement humaniste (et par extension de protection de tout type de vie) 4.0…
Elon Musk veut envoyer un million de colons sur Mars dans les prochaines années et Jeff Bezos veut quant à lui envoyer… 1000 milliards d’humains dans l’espace !
Ce n’est pas rien, mais Bezos a démontré que quand il voulait quelque chose il le faisait. 1000 milliards d’humains dans l’espace, c’est tout simplement la fin du planning familial et de l’avortement voir même de l’euthanasie (quand on évoque l’Univers, tout espoir est encore permis psychologiquement, du moins) !
Les écologistes – ceux qui pensent que le fait de faire des enfants est mauvais pour la planète – n’ont qu’à bien se tenir à l’avenir et les chantiers spatiaux qui consisteront à développer les colonies spatiales flottantes voulues par le fondateur d’Amazon ont de grandes heures devant eux…
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !
