Les 3 questions que chaque européen devrait se poser aujourd’hui…

C’est une évidence, l’Union Européenne a acquis ces dernières années un retard considérable en terme de NBIC.

Aussi, les choses se mélangent et ont tendance à nous empêcher d’avoir une vision claire de ce que nous allons vivre dans les prochaines années.

Avant de poser ces trois questions clairement, revenons un moment sur une brève description de notre situation…

Aujourd’hui, cerveaux, capitaux et innovateurs européens convergent vers des point du globe dans lesquels les NBIC sont en train de se développer à grande allure. L’UE est aujourd’hui incapable d’avancer aussi vite que les États-Unis et la Chine, et ce en grande partie à cause des règles qu’elle impose à ses entreprises. Hors, les produits développés dans ces régions du monde ont la particularité de remplacer progressivement ce que les services publics avaient traditionnellement le rôle de faire. L’administration se retrouve donc en face d’une réalité cruelle qui remet en cause sa propre existence. Mais si ce n’était que le véritable problème, les choses iraient plutôt bien. Le véritable problème est que l’intelligence artificielle va provoquer une crise sociale économique et existentielle de premier ordre dans la seconde partie de la prochaine décennie.

Voilà pour le décor…

Voici donc les trois questions qu’il me semble le plus pertinent de se poser :

  • Comment l’Union Européenne va t’elle éviter la fuite de son potentiel intellectuel financier et créatif vers les pôles technologiques qui se développent dans le monde ?
  • Comment éviter une crise majeure provoquée par une destruction massive des emplois remplacés par l’intelligence artificielle et par les robots ?
  • Comment l’Union Européenne peut-elle se positionner sur le plan technologique par rapport aux USA et à la Chine ?

Ce sont trois questions qui ont des réponses…

Mais concrétiser ces dernières n’est pas une chose évidente. Pourtant il va bien falloir s’y résoudre tôt ou tard…

A la première question, la réponse est très simple. Si l’Europe veut éviter une fuite massive de son potentiel, elle doit elle même développer des pôles technologiques de premier ordre, capables d’entrer en compétition avec les autres pays (ce qui veut dire aussi attirer le plus de talents possibles). Pour cela elle doit concurrencer les salaires, l’emploi et les opportunités créatives.

Cela ne peut se faire qu’à l’unique condition que l’administration, les législations et la fiscalité soit remises de manière conséquente en question !

A la seconde question, nous ne pourrons éviter cette crise qu’à l’unique condition de créer l’écosystème pour assurer la transition des personnes non qualifiées vers d’autre emplois. Et pour cela utilisons ce que nous faisons de mieux – l’écologie et le renouvelable.

Entamer un vaste programme de pacification des bâtiments, de développement de fermes urbaines, de vertification des villes, de repeuplement végétal des zones rurales (notamment en développant les possibilités que permettent les espèces végétales invasives et le développement des parcs nationaux) donnerait aux ouvriers et manutentionnaires (et à tous les autres), mis sur le côté par l’IA et le robot une porte de sortie honorable. Et nous avons du travail jusqu’au moins 2050. Il faudra donc développer un savoir faire et le vendre à l’étranger.

Cela ne peut se faire qu’à l’unique condition que les possibilités de pacifier les bâtiments pour les propriétaires soient accessibles financièrement. Ce qui signifie une baisse voir une disparition totale des impôts, des taxes et des charges patronales dans ce secteur pour faire en sorte que les entreprises qui y travaillent soient prospères. Nous reviendrons plus tard sur les moyens de compenser cette perte d’argent, car il ne s’agit pas de renforcer encore un peu plus une dette publique déjà insurmontable (qui vient d’atteindre 100% du PIB pour la France).

A la troisième et dernière question, les réponses se situent dans le développement de trois impératifs :

  • La refonte totale du système éducatif
  • Le développement de ce que nous pourrons (encore) faire dans la prochaine décennie
  • La préparation à la décennie 2030/2040

Un changement radical dans le système éducatif doit permettre de former des millions d’ingénieurs qui seront capables d’assurer les impératifs du futur. Ce, pendant que les États-Unis et la Chine se disputent les enjeux de la prochaines décennie. Si nous avons perdu notre place dans cette course, il nous reste néanmoins la possibilité de faire notre place dans certains domaines liés à l’IA faible, à l’Internet des objets, dans le domaine de développement des drones, dans les imprimantes 3D et dans la robotique. Quitte à devoir accepter le rôle de fournisseur pour les têtes d’affiches américaines et chinoises pour le moment.

C’est plutôt dans la décennie qui suivra que nous allons devoir faire notre place. La cinquième révolution industrielle se concentrera sur cinq domaines précis et il est grand temps de s’y préparer : La conquête et la colonisation de l’espace, l’augmentation de l’être humain, l’intelligence artificielle forte, la réalité augmentée ainsi que la réalité virtuelle.

Cinq domaines sur lesquels il serait grand temps de se pencher car même si sur ceux-ci, nous avons un peu de retard à rattraper, il n’est cependant pas trop tard pour y faire sa place.

Si vous avez des doutes à ce propos, la NASA, à l’heure ou j’écris ces lignes vient de publier les 12 projets qu’elle va déployer sur la Lune dans les cinq prochaines années… A la lecture de celui, vous pourrez facilement vous rendre compte qu’il y a de la place pour tout le monde dans cette révolution industrielle à venir…

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