L’Intelligence Artificielle chez nous et avec nous, pourquoi pas ?

Sommes-nous confronté à un grand complot, made in XXI°Century, orchestré par les grands méchants GAFAM ?

Un complot qui viserait à anéantir nos bons vieux mondes de l’industrie, de la finance et de l’agriculture, si bienveillants ?

Regardons les choses en face…

Cette photo fait partie de mon quotidien… Un beau soleil, certes mais surtout des gaz d’échappements, du stress, des embouteillages, bien entendu des coups de klaxon à n’en plus finir et des gens qui se crient dessus. Voilà ce qu’il m’arrive chaque matin lorsque je vais conduire mon fils à l’école. Une simple chose qui devrait être un instant de bonheur et pourtant qui ne l’est pas du tout…

Ce qui est le plus surprenant, c’est probablement que cette photo à été prise dans un… village. Et voici ce qui arrive lorsque ce qui pourrait être une charmante petite bourgade se transforme en un véritable cauchemar urbain et ce trois fois par jour.

Est-ce vraiment cela que vous voulez, pour vous mais surtout pour vos enfants ?

Le fardeau que nous a imposé la seconde révolution industrielle n’est autre que celui-ci…

Nous nous forçons à nous lever le matin et notre journée n’est qu’une succession de contraintes dirigées par des gains d’argent et de temps.

Une fois que nous sommes rentrés à la maison, nous consacrons tout ce que nous avons gagné… à nous reposer.

L’intelligence Artificielle chez nous et avec nous, pourquoi pas ?

Regardez cette vidéo promotionnelle pour le lancement de Google Home et répondez à cette question :

Entre vos matins et les matins que vous propose Google, lesquels préférez-vous ?

Oui… c’est clair avec les promesses de ces assistants numériques, de nombreuses activités économiques vont être éradiquées. Nous l’avons vu lors des précédents articles de cette série, environ 50 % :

Santé, emploi, espérance de vie, pouvoir d’achat, défense, éducation, sécurité, divertissement, culture…

Auparavant, les États se posaient en garant du maintient de ces domaines, mais il faut bien avouer que dans certains cas, s’ils pouvaient réussir, dans la plupart ils ne réussissaient jamais qu’à moitié.

Une véritable révolution que nous refusons de voir (encore une fois) comme telle…

Une fois de plus, nous faisons l’erreur que nous avons fait en 2007, lorsque le Kindle, AirBnB, Twitter, Facebook, Watson et l’iPhone d’Apple sont arrivés sur le marché. Nous ne percevons pas les assistants numériques comme de véritables révolutions, mais plutôt comme de simples gadgets technologiques.

Or, c’est une erreur majeure que de croire que ces assistants n’influenceront nos vies que sensiblement. Exactement comme cela à été une erreur majeure de considérer que les innovations qui nous ont été servies sur un plateau d’argent en 2007, n’influenceraient nos vies que d’une manière partielle. Nous le savons aujourd’hui, les réseaux sociaux, l’économie du partage, l’Intelligence Artificielle, la dématérialisation du produit et le règne du smartphone ont vilipendés bien des aspects de l’économie traditionnelle.

Comment ne pas penser qu’il ne pourrait pas en être de même avec les assistants numériques ?

Dans la moitié de cette décennie qui vient tout juste de commencer, les Siri, Bixby et autres Alexa seront les managers techniques de votre maison, vos psychologues, vos avocats, vos notaires, vos conseillers en médecine, vos coach sportifs, vos secrétaires, vos conseillers en orientation professionnelle, vos conseillers fiscalistes, vos comptables, vos conseils en divertissements et pourquoi pas vos meilleurs amis… voir plus si affinités.

Et tout cela pour bien moins d’argent que cela pourrait vous coûter dans l’économie traditionnelle…

Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi les politiciens tirent au boulet rouge sur des GAFAM qui non seulement menacent de tout faire s’écrouler, mais de plus trouvent les moyens de minimiser leur contribution financière pour alimenter le système qui est mis en place.

Comment considérer justement ces nouvelles entreprises ?

Bien entendu, ces nouveaux empires technologiques atteignent aujourd’hui des proportions qui font non seulement peur aux États du monde entier (et aux politiciens) mais aussi aux empires économiques de l’économie traditionnelle, qui voient d’un très mauvais œil le fait qu’ils pourraient perdre leurs places.

C’est justement ici que nous allons devoir faire un choix…

Doit-on continuer de voir ces monstres technologiques comme des entreprises traditionnelles, ou devrions-nous plutôt les considérer comme des organisations d’utilité publique ?

C’est cela la grande question à laquelle il va nous falloir répondre aujourd’hui.

La plupart d’entre nous ne veulent peut-être pas l’admettre, mais au lendemain de la seconde guerre mondiale, des entreprises se sont emparées elles aussi de marchés d’utilité publique, avec comme simple prétexte qu’il fallait fournir aux populations des services de première nécessité à un prix le plus abordable possible.

Le résultat, nous le connaissons…

Ces entreprises sont devenues de véritables administrations, ont distribué les innovations au compte goutte quand cela les arrangeait, entraînant des retards technologiques de premier ordre dont nous avons du mal à nous remettre aujourd’hui.

Et enfin, les prix…

Des prix fixés arbitrairement, sans même qu’une concurrence soit possible.

Le résultat est en fin de compte, peu en faveur d’un client auquel on a même usurpé le nom. Car si une entreprise est obligée de satisfaire un client, un opérateur unique n’éprouve quant à lui aucune responsabilité de satisfaction envers lui. Car ce dernier est plutôt devenu un… usager.

Une somptueuse nuance dans les termes, ne trouvez-vous pas ?

Artistes dans l’âme, nous avons choisi pour conserver l’esthétique de ce site, de travailler avec un système simple, net et efficace… Pas de pub, rien que du sponsoring et du bonheur !
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Prêts pour la suite

Des cartes qui changent de mains, oui mais doit t-on reproduire un modèle obsolète ?

Il semble évident que les entreprises technologiques prennent du terrain sur des domaines qui étaient jusqu’ici exclusivement destinés aux administrations.

Plusieurs questions se posent quant à la réaction que nous devrions adopter dans ce type de situation…

Si des organismes privés sont beaucoup plus efficaces – en terme de compétence, mais aussi en terme de prix – que les administrations respectives par rapport à l’espérance de vie de la population, pourquoi ne devrions nous pas leur faire confiance ?

Prenons cet exemple : Imaginez une couverture de sécurité sociale pour 10 euros par mois…

Exactement le prix que vous payez Spotify ou Netflix. Cela couvrirait tous vos soins de santé.

L’Etat ne devrait-il pas dans ce cas déléguer ses responsabilités a ces entreprises technologiques ?

Imaginez qu’un des GAFAM mette au point une petite pilule qui vous prémunit de toutes les maladies possibles pour seulement quelques euros mensuels (et nous n’en sommes pas vraiment loin)…

Quelle administration, quel régime pourrait être suffisamment égoïste ou encore démuni de bon sens que pour ne pas déléguer cette responsabilité à cet organisme ?

Si tel était le cas, nous devrions considérer les choses sous un angle très particulier… Devrions-nous considérer les GAFAM et autres entreprises technologiques comme des opérateurs ?

Pas comme ces opérateurs actuels dont nous parlions plus haut (ou de ces entreprises peu scrupuleuses qui prétendent pouvoir opérer des services liées au monde ferrovière ou autres), mais des acteurs dynamiques détachés de tout syndicalisme et de toute autorité administrative (ce qui ne veut pas dire non plus détaché de la justice).

La meilleure des solutions qui s’offre à nous semble donc être la suivante :

Les administrations ont auparavant privilégiés des acteurs majeurs uniques pour fournir aux populations leurs besoins vitaux. Il semble qu’aujourd’hui, une quinzaine d’entreprises vont très bientôt être en mesure de rivaliser pour les mêmes domaines sur le même terrain.

Les noms, nous les connaissons :

Google, Apple, IBM, Samsung, Intel, HP, Panasonic, Sony, Facebook, Uber, etc.

Il est probable que ces acteurs de premier ordre rassemblent chacun un portefeuille de services, prêt à l’emploi…

Services bancaires, assistants numériques, loisirs, tourisme, communication, environnement numérique de travail, sécurité sociale, mobilité, accès à une multitude de produits culturels, etc.

On peut croire que nous ayons à choisir dans les prochaines années un modèle de vie Apple, Samsung ou encore Google. Ce qui n’empêche pas non plus une compatibilité entre ces entreprises.

Un choix que beaucoup refusent aujourd’hui, car confier sa vie à une entreprise privée n’est pas une chose facile. Mais l’efficacité étant là, il faudra bien tôt ou tard s’en faire une raison…

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