Pas de quoi faire une crise…

Il y a quelques jours d’ici, à Shanghai (Chine), le premier service de taxi autonome véritablement commercial a vu le jour !

Cette annonce est un véritable coup de massue pour toute la profession, qui se voit de ce fait confrontée à ce qui était jusqu’ici, ni plus ni moins un simple délire de chercheur ou de milliardaire en quête de nouveaux horizons. Ce tournant marque une toute nouvelle étape dans ce qui pourrait être notre véritable entrée dans la quatrième révolution industrielle…

Impossible de se laisser dépasser…

On pourra dire ce que l’on veut, faire ce que l’on veut, une nouvelle page de l’histoire du XX°siècle vient de se tourner. Les autorités européennes ou américaines n’y pourront rien. Même en essayant de retarder au plus tard, l’échéance qui verra des taxis autonomes envahir nos rues.

Nous ne pourrons pas échapper à cette évolution.

Les choses sont compliquées… Nous ne sommes pas sans savoir que le secteur de la mobilité commerciale est un des choux gras des administrations depuis une bonne centaine d’années maintenant. Chaque entreprise qui se lance dans l’aventure doit effectivement passer a la caisse si elle veut avoir sa part du gâteau.

Dans cette nouvelle configuration, les chauffeurs n’ont plus de travail puisqu’un robot-taxi prend la place. Les managers des ressources humaines deviennent obsolètes puisque l’on emploie plus personne. Enfin, les administrations perdent énormément d’argent…

De l’argent qui ne sera en plus, pas redistribué aux collectivités. De là, on peut s’en douter, les pires scénarios catastrophes peuvent être suggérés…

Pas de quoi en faire une crise, en fait…

En réalité, la venue de ces nouveaux véhicules autonomes est loin d’être une catastrophe…

Je m’explique :

D’une part le dispositif de mise en place des taxis autonomes est progressif.

Il ne s’agit donc pas d’une rupture vive avec le système en place depuis plusieurs années. Ce qui laisse logiquement le temps à tout le monde de s’adapter. D’autre part, on observe que les acteurs qui sont derrière la mise en place de ce nouveau type de taxi, à Shanghai sont des acteurs de l’économie traditionnelle contrairement à ce que l’on pourrait penser. Pas de GAFAM, ni de NATU derrière tout cela (et pourtant nous savons que Tesla, Google et Amazon font la course pour se positionner le plus vite possible sur ce marché), mais simplement des entreprises comme Renault-Nissan, Toyota, Volvo, Bosch ou encore Continental. Entreprises qui garantissent elles-mêmes la survie du système dans lequel nous vivons. Il semble donc que ce nouveau service nommé Didi, soit dépendant de l’industrie traditionnelle européenne et japonaise.

Sans chauffeur… ou presque !

Bon, là où je veux en venir, c’est que si l’on gratte un peu la surface pour voir ce qui se passe en profondeur, on s’aperçoit que finalement les cartes – du moins pour le moment – ne changent pas vraiment de mains. Pas vraiment de quoi s’inquiéter donc, si ce n’était que pour ce chauffeur qui lui, après des années de bons et loyaux services – et surtout après avoir mis une bonne partie de ce qu’il gagnait sur la table pour conserver sa licence d’exploitation – va devoir mettre la clé sous le paillasson.

Ce n’est en fait pas aussi simple que cela…

Ce nouveau service de voitures autonomes n’est pas encore (et il faudra encore du temps pour qu’il le soit) un service de véhicules entièrement automatisés. Et oui, un opérateur doit se trouver obligatoirement dans le véhicule pour pouvoir intervenir rapidement en cas de problème.

Cela ne remet pas, bien entendu en cause le fait que le chauffeur va à terme définitivement disparaître. Mais ce dernier a du moins aujourd’hui la possibilité de se retourner et de prévoir ce qu’il va devoir faire dans un futur proche. Néanmoins pour le moment, c’est lui qui a la possibilité de devenir l’opérateur du robot-taxi. Il doit se former à cette fin, oui certes, mais il n’empêche que malgré la mutation de sa profession, il a aussi la possibilité d’envisager l’avenir.

Un autre point qui n’est pas du tout négligeable est la substitution du métier de chauffeur à des dizaines de professions qui doivent être mises en place pour permettre au système de fonctionner. Cela passe bien entendu par les techniciens et les ingénieurs qui doivent s’occuper du parc automobile : c’est à dire de son entretien, de sa tenue et de sa fiabilité. Mais cela passe aussi par un éventail de professions qui sont chargées de la surveillance des routes et des différentes infrastructures qui permettent à ces véhicules de circuler en toute fiabilité.


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Du cocher au chauffeur Uber en passant par le taxi driver

Cocher ou chauffeur, cette profession à traversé l’histoire…

Plus qu’honorablement même puisqu’elle a permis à des centaines de millions d’individus de se déplacer d’un point A à un point Z, lorsqu’ils en avaient besoin. Il n’y a plus de cochers depuis longtemps, mais la mobilité individuelle ou les services de transports en commun ont vu naître des centaines de professions supplémentaires.

Toujours est-il que la profession de chauffeur de VTC fut peut-être la profession la plus éphémère de l’histoire. Alors qu’il semblait que cette dernière allait remplacer celle de chauffeur de taxi, Uber signait très tôt un contrat avec Google, qui lui permettait de substituer celui-ci à un robot.

Que deviendra ce chauffeur ?

La réponse paraît simple…

C’est lui qui assurera le maintien de la logistique qui permettra à la plateforme de mobilité autonome de fonctionner. Et s’il ne le veut pas, il se peut qu’il invente lui même des alternatives aux changements auxquels il aura à faire face…

Ne nous oubliez pas…

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