Une crise qui en amène une autre, oui mais…

La hausse du prix de l’énergie que nous subissons en ce moment, n’est-elle pas finalement une bonne chose ? 

Oui, c’est osé comme questionnement, mais la hausse du prix de l’énergie pourrait bien ouvrir une fenêtre​ d’accélération pour les énergies alternatives et renouvelables. C’est une évidence, le monde ne se remet jamais complètement d’une crise. Une crise provoque aussi son lot de frustrations et ces dernières doivent nous guider inévitablement vers d’autres comportements…

Plus jamais ça !

Le développement massif du véhicule électrique, auquel nous assistons aujourd’hui, n’est-il pas une conséquence de l’explosion du prix du pétrole qui a suivi la crise financière de 2008 ?

Cette crise a incité dans un premier temps des constructeurs automobiles comme Toyota, à développer ses modèles hybrides, beaucoup plus économiques en consommation. Elle a aussi permis à Tesla de vendre une berline haut de gamme aux gens aisés. Ce qui a aussi permis à l’entreprise de développer un modèle plus abordable comme son modèle 3. Le succès du constructeur texan (l’entreprise autrefois californienne à déménagé) est dû à la combinaison de deux choses importantes. Le fait d’abord d’avoir réinventé le véhicule automobile, mais aussi et surtout celui d’avoir offert une alternative à tous ceux qui voulaient tourner le dos au pétrole. Et pour cause, quand on est responsable d’une famine qui a touché plus d’un milliard de personnes, on ne peut pas s’en sortir sans casse. Notons aussi que la migration vers le véhicule électrique coïncide avec un attachement sans précédent pour le Bio. Nutritivement, bien entendu, mais aussi avec le développement des bioplastiques et des bio-cosmétiques, à base d’algues notamment. Notons aussi qu’il s’en est suivi une vague anti-consumériste très importante. 

Bref, après 2008, les mentalités ont changé…

Et l’après 2020 ?

Si aujourd’hui, nous pouvons avoir un recul très clair sur les conséquences d’une des plus importantes crise de notre histoire moderne, on ne peut pas en dire autant pour celle que nous avons connue en 2020. Logiquement d’ailleurs, puisque nous subissons aujourd’hui de plein fouet, les premiers résidus de cette situation exceptionnelle. Nous n’avons d’ailleurs pas vu venir les pénuries dans le domaine de la construction et dans celui des semi-conducteurs qui ont secoué l’année 2021 et qui nous perturbent toujours à l’heure actuelle. Mais pour le premier, comme pour le second, ce n’est jamais qu’une question de temps et d’adaptation. Les usines fonctionnent à plein régime, les entreprises délocalisées reviennent sur leur territoire d’origine pour pallier aux problèmes du fret et pour ce qui manque encore, les zones industrielles poussent comme des champignons. Ces pénuries ne sont pas forcément une mauvaise chose d’un point de vue écologique puisqu’elles régulent inévitablement et naturellement l’appétit humain pour la consommation. Mieux encore, elles nous poussent à réorienter nos besoins vers d’autres choses. C’est bien entendu le cas pour nous en tant que consommateurs et citoyens lambda, mais pour les innovateurs, il s’agit aussi d’une incroyable opportunité de changer les choses. Si nous avons tourné le dos à la finance et au pétrole durant les premières années de la décennie 2010, c’est principalement parce que des innovateurs qui mettaient en place de nouveaux modes de consommation, l’ont fait au moment où nous étions aptes à les accepter et à changer nos vies. C’est une synergie similaire que nous avons en ce moment même​. Une période donnée de l’histoire où nous sommes prêt à changer, car nous en éprouvons non seulement le besoin, mais aussi que la frustration que nous impose des mécanismes économiques vicieux – comme celle que nous sommes en train de vivre avec la flambée des prix de l’énergie aujourd’hui – nous pousse inévitablement vers ces innovateurs. Ces derniers, dans le monde numérique sont par ailleurs fortement impactés par l’inflation et par l’évolution des prix de l’électricité. Or, il n’est pas question pour Facebook par exemple d’envisager des abonnements payants pour son réseau social. Augmenter ses tarifs publicitaires serait éventuellement une solution, mais jusqu’à quel point ?

La seule solution raisonnable est donc l’innovation… 

Particuliers, industries ou startups, tous dans le même bain…

Pour Facebook ou d’autres, comme pour nombre d’entre-nous, nous n’allons pas avoir d’autres choix que de tirer une leçon de notre vulnérabilité par rapport aux fournisseurs et producteurs d’énergies. Nous devons absolument devenir autonomes et auto-sufficient. Les Etats qui tirent largement profit de notre consommation énergétique sont aujourd’hui dans une situation difficilement gérable car ils sont eux-mêmes pieds et mains liés, face aux principaux acteurs du secteur​​​. Exactement comme ils le furent dans l’après crise de 2008 avec le pétrole. 

La question qui se pose donc maintenant est de savoir comment nous pouvons devenir autonomes en production énergétique ?

Quand on veut l’autonomie, le meilleur moyen est encore de tout faire soi-même et tout commence bien entendu par la production individuelle. Nous n’avons donc pas grand chose d’autre comme solution que de produire notre propre électricité. Pour cela nous avons trois boulevards possibles devant nous :

D’une part, nous pouvons viser une réduction drastique de notre consommation en maximisant le rendement des appareils que nous utilisons. Ensuite nous avons le développement et l’amélioration des performances des énergies renouvelables. Enfin, nous avons le développement des systèmes de production alternatifs qui peuvent nous offrir très largement un surplus d’électricité et qui devrait amplement satisfaire tous nos besoins. 

Quels sont ces moyens alternatifs ? 

La liste est longue mais ils peuvent se résumer en quelques mots : la force rotative et mécanique. Partons sur un fait indiscutable : un axe rotatif doit produire inévitablement de l’électricité. Une éolienne (qu’elle soit issue du vent ou aquatique), une dynamo ou un groupe électrogène en témoignent. Faites l’exercice de regarder autour de vous le nombre d’appareils qui sont équipés d’un axe rotatif… Vous verrez que cela ne manque pas du tout. D’autres part, que se passerait-il si l’abat jour d’une lampe était, à l’intérieur recouvert de cellules photovoltaïques​ ? 

Elle s’alimenterait elle même​…

Ne serait-ce pas suffisant pour révolutionner le monde de l’éclairage, puisque nous pourrions nous passer d’électricité ?

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