Donald Trump va-t-il vendre l’Union Européenne à Vladimir Poutine ?

Il est bien loin le temps où Winston Churchill implorait le président Franklin Delano Roosevelt pour l’aider dans un effort de guerre désespéré. Ce dernier faisait alors voter une loi (invoquant le chiffre tellement symbolique, 1776) qui lui permettait de prendre toutes les décisions nécessaires pour que les Etats-Unis soient protégés de tous risques d’invasion externes. Ce qui signifiait avant tout d’aider ses alliés européens à se défendre pour ne pas être à leurs tours mis en péril…

Malheureusement cette désormais célèbre, mais avant tout obsolète, amitié occidentale semble s’être évanouie dans les limbes du pacifique où tout semble, pour le futur, se jouer au détriment de l’Europe !

Trump et Poutine, deux individus imprévisibles…

S’il y a bien deux points qui rapprochent Donald Trump et Vladimir Poutine, c’est qu’ils ne s’engagent avant toutes choses que pour leurs intérêts personnels. Mais aussi ils agissent tous les deux en fonction du sens du vent et qu’ils n’ont aucune vision à long terme pour leurs pays respectifs.

Néanmoins ce qui distingue Vladimir Poutine de son homologue américain se situe dans l’idéologie russe qui voudrait que la Russie domine l’entièreté du continent Européen (un espace qui va de l’océan Atlantique aux frontières du Japon), alors que le président américain veut, quant à lui, s’isoler du reste du monde. D’un côté, nous pouvons donc observer un certain rêve expansionniste et de l’autre un rêve isolationniste… sauf que !

Durant son premier mandat, Trump avait déjà tenté de proposer au Danemark d’acheter le Groenland et à la fin de cette année 2024, alors qu’il n’a pas encore pris ses fonctions de président – malheureusement pour la seconde fois – il en reparle dans ses discours et décrète même le Canada comme le potentiel 51° Etat américain…

Une certaine réflexion sur le passé !

Souvenons-nous des années 1930 – même si la plupart d’entre nous ne les avons pas vécues – lorsque qu’une poignée d’individus voulaient reconstruire les grands empires du passé :

Benito Mussolini voulait restituer à l’Italie l’entièreté de l’empire Romain. Joseph Staline voulait annexer l’Europe toute entière. Adolph Hitler voulait quant à lui assurer la suprématie de la race aryenne à un échelon mondial. Que dire ensuite d’individus comme Léon Degrelle (Belgique) qui rêvait de reconstituer le duché de Bourgogne, alors disparu depuis presque 500 ans ?

Le conflit en Ukraine nous démontre énormément sur ce que peut être la guerre – ou pourrait être la guerre – dans le futur…

Tout d’abord, il y a ces tranchées qui ont pour vocation de stopper l’ennemi envahisseur à un point donné (première guerre mondiale). Ensuite nous pouvons observer des réflexes liés à une deuxième guerre mondiale dans laquelle tant les batailles au sol, dans les airs et dans les mers s’exercent en face à face. Enfin nous avons l’apport technologique avec l’arrivée sur le front d’internet pour les communications,mais aussi des drones aériens, sous-marins et des robots qui viennent directement appuyer les troupes sur le front…

Trump, l’ennemi juré de l’UE ?

Il est clair que pour l’Union Européenne, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche est loin d’être une bonne nouvelle :

Tout d’abord, il y a la question récurrente de l’OTAN et forcément celle liée à l’Ukraine… 

Dès les premiers discours de sa campagne, il encourage certains pays à envahir ses voisins – entendons par là, la Russie envers d’autres pays européens – s’ils ne consacrent pas suffisamment de budget à leur participation au traité de l’Atlantique Nord…

Mais Trump va encore plus loin – de manière complètement irréfléchie – dans ses liens avec l’ex-KGB (donc avec Vladimir Poutine) en menaçant directement l’Union Européenne – mais aussi les pays qui pourraient la rejoindre – en leur faisant un chantage commercial comme il l’a fait par le passé, avec la Chine et comme il s’apprête à le faire, dès son investiture, avec ses propres voisins.

L’occident, c’est avant tout une unité pour défendre la notion de démocratie libérale…

Comment une Union Européenne pourrait-elle se défendre militairement – sans les Etats-Unis – contre des envahisseurs notoires comme la Russie ?

Nous ne pouvons plus avoir de doute sur le fait que l’élection de Trump à la présidence américaine a été influencée par cette dernière, car les deux parties ont des intérêts communs à se partager. 

Le tout est maintenant de déterminer les enjeux futurs :

Vladimir Poutine ne considère pas l’UE comme une entité indépendante. Bien au contraire, il rêve d’un continent eurasien, dont il prendrait le contrôle absolu à plus ou moins moyen termes. De son côté Donald Trump veut fédérer les nations américaines (dont le Groenland qu’il considère comme en faisant partie) après y avoir fait du nettoyage (principalement dans les pays d’Amérique latine). Le point de rencontre concerne en grande partie l’Union européenne qui pourrait faire l’objet d’un certain sujet de négociation pour arriver à ces fins. Une des deux parties n’en voulant plus et l’autre estimant qu’elle fait partie de son propre territoire…

A vous maintenant de choisir votre propre camp !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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