Hologrammes + Intelligence Artificielle + Réalité Augmentée, un sérieux cocktail qui fait et qui pourrait encore faire plus de miracles !

S’il est une chose certaine au XXI°siècle, c’est que le monde du spectacle n’est pas encore sur le point de s’écrouler, bien au contraire, il entre même dans des domaines dans lequel il n’était pas encore présent et tout cela on le doit aux développement massif des nouvelles technologies…

Parmi celles-ci on doit citer bien entendu l’Intelligence Artificielle, qui est désormais un thème récurrent dont il est très difficile de ne pas parler, la réalité augmentée qui est en pleine expansion, notamment grâce aux casques développés par Apple ou par Meta et enfin des technologies holographiques qui ne datent, certes,  pas d’hier – elle ont été pensée par Jules Vernes à la fin du XIX°siècle – mais qui disposent de moyens technologiques conséquents pour se développer aujourd’hui…

Cirque, Zoo et quoi encore ?

Le sens que le monde prend, c’est avant tout l’adhésion à des valeurs occidentales…

Lutte contre la désinformation, contre le racisme, le sectarisme, le sexisme, l’homophobie, la destruction de la planète, l’esclavage, la collonisation, etc. Toutes ces notions font désormais partie des valeurs qui sont classées dans le clan des bons. Logiquement ceux qui agissent contre ces valeurs sont les mauvais de l’histoire. 

En ce qui concerne la lutte contre la destruction de la planète, une des plus récentes notions est aussi liée à la contre exploitation des animaux. Et forcément quand on pense contre exploitation des animaux cela fait avant tout référence aussi aux cirques et aux Jardins Animaliers. Pour les premiers, certaines législations se dressent contre l’utilisation d’animaux dans les spectacles, cela incite donc certains – comme le cirque Roncalli en Allemande et Joseph Bouglione en France – à envisager d’autres solutions, tout en essayant de conserver leur métier, et parmi ces solutions se trouvent les projections holographiques. Les spectateurs peuvent donc admirer des spectacles avec des animaux sans… animaux !

L’avantage certain de l’utilisation d’hologrammes, c’est bien entendu les possibilités créatives que cela donne, alors qu’auparavant l’apprentissage de ces mêmes animaux était long et nécessitait une infrastructure logistique importante pour des possibilités plus que limitées. Avec les hologrammes les possibilités sont infinies, surtout si on y ajoute l’IA pour générer du contenu et la réalité augmentée pour enrichir l’expérience spectateur. 

En bref fini Jurassic Park, plus besoin d’avoir recours à l’ADN pour recréer des espèces disparues, aujourd’hui, nous pouvons désormais aller dans les cirques ou dans les zoos. Notons néanmoins que le parc animalier a aussi pour fonction la recherche et la conservation de certaines espèces. C’est d’ailleurs le cas des pandas qui sortent progressivement de leur statut d’espèce en voie d’extinction grâce à justement ce type d’infrastructures. 

Et les musées aussi !

Le spectacle sert néanmoins, du moins en partie, à financer ces deux secteurs indispensables et le cocktail dont nous parlons ici pourrait même enrichir l’expérience des visiteurs en remettant les animaux présents dans leur habitat naturel augmenté, c’est-à-dire autre qu’avec une pâle reconstitution en papier mâché. 

C’est d’ailleurs l’idée qu’à eu une entreprise australienne, Axiom Holographics, en déployant un Zoo complètement virtuel (réparti sur 1000 mètres carrés tout de même, mais ce n’est rien par rapport au Zoo du Bronx à New York, avec ses 108 hectares de superficie) à Brisbane. L’Hologram Zoo compte même parmi ses pensionnaires… des dinosaures !

Mieux encore, il va migrer vers le Japon, les Etats-Unis et l’Europe…

Nous sommes donc dans une mutation du parc animalier très intéressante, car il s’agit ici d’une sorte de fusion entre les traditions du cirque, qui sont d’aller de villes en villes et des grosses expositions (artistiques, technologiques ou autres). Aujourd’hui c’est un Zoo réel avec des animaux virtuels qui bouge et part à la rencontre de tous les habitants du monde. Nous assistons donc à une fusion pure et dure de plusieurs secteurs culturels. 

Une bonne question par rapport à ce phénomène serait de se demander à quels autres secteurs cette tendance pourrait bénéficier ?

Il en est un qui pourrait rejoindre le club et il n’est autre que le musée…

L’Illinois Holocaust Museum propose désormais au spectateur de rentrer en interaction avec des hologrammes de survivants de l’holocauste pour leur poser des questions et y répondre. Ici encore nous avons la réunion des trois technologies qui composent notre fameux cocktail. Autre exemple le Legacy Museum situé dans la ville de Montgomery en Alabama (USA), qui a pour fonction de sensibiliser les populations sur l’esclavage, utilise des hologrammes d’acteurs pour retracer l’histoire d’esclaves qui étaient vendus dans la ville – un centre principal pour la traite humaine – et qui ont laissé des traces de leur passage, soit par des témoignages, des photographies ou par des chants (et plus rarement par des écrits personnels). 

Et si ce cocktail était une véritable… bombe ?

Imaginez un seul instant que ces musées migrent eux aussi ?

Il serait intéressant de voir une institution culturelle poser ses valises pour quelques semaines dans la ville dans laquelle vous habitez…

Pour bien mesurer l’ampleur de l’impact de notre cocktail sur le futur – dans le monde culturel bien entendu, mais nous pourrions aussi parler d’autres secteurs – il nous faut paradoxalement revenir un peu en arrière dans l’histoire de la révolution industrielle. Le cirque, le jardin animalier, ou bien encore les Musées sont des institutions génériques que l’on retrouve dans toutes les villes principales du monde. Nous pouvons aussi retrouver dans celles-ci des bibliothèques centrales, des centres culturels et théâtres dans lequel se jouent concerts et opéras où se projettent des productions cinématographiques, des avenues sur lesquelles se rassemblent toute sortes d’activités commerciales, des stades de sports, des jardins botaniques, des parcs, des centres administratifs, des grandes places, etc. Tels sont les éléments qui font d’une ville ce qu’elle doit être. Chacune a sa particularité, chacune à ses propres spécificités…

Venons en maintenant au domaine du tourisme, un des attraits contemporains les plus importants des villes de l’après révolution industrielle !

Contrairement à cette fusion entre trois domaines qui avaient leurs propres particularités – le cirque, le Zoo et le musée – un seul des trois venait aux autres. Pour deux d’entre eux la nécessité de se déplacer pour l’individu était de rigueur. Nous venons de voir qu’aujourd’hui cette tendance était en train de s’inverser (même si ça n’empêche pas le maintien du site original). Si jusqu’ici le tourisme avait trouvé une raison d’être dans le fait d’organiser la rencontre entre les lieux mythiques et les gens qui habitent bien loin de ceux-ci, il semble que dans l’avenir, ce ne soit plus le cas. A la différence prêt que ces lieux – au contraire des cirques et du Hologramme Zoo d’Axiom – ne seront plus obligés de se déplacer pour arriver à vous. Une visite virtuelle du Louvres en réalité augmentée est depuis longtemps disponible et peut apporter bien plus parfois (toutes proportions gardées puisque il est très impressionnant de se retrouver devant une œuvre qui a plus de cinq cent ans) que la confrontation directe avec l’œuvre elle-même. Qu’en serait t-il si à la place de devoir vous déplacer à Paris, un ami parisien de longue date vous faisait visiter une des galeries du célèbre musée ?

Qu’en serait-il si vous mangiez dans une réplique holographique d’un restaurant célèbre (Maxim’s, par exemple), avec ce même amis qui se situe physiquement à 10.000 kilomètres de vous ?

Qu’en serait t-il si vous visitiez les jardins suspendus de Babylon – tels qu’ils l’étaient à l’époque – avec un ami originaire du Moyen-Orient à l’endroit même où ils étaient originellement situés.

Ce qu’il faut retenir de cette thématique est que nous nous rapprochons de plus en plus d’une nouvelle révolution industrielle dans laquelle les contraintes physiques et terrestres tombent les unes après les autres. Parmi celles-ci se trouvent l’espace ou le temps et l’alliance des hologrammes, de l’Intelligence Artificielle et de la réalité augmentée. Cette dernière va probablement être un des éléments clés qui feront que dans l’avenir, l’homme puisse s’émanciper complètement de toutes les contraintes  qu’il a eu à combattre depuis son apparition sur terre…

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…

Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !

Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
23 + 7 =


Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut