S’attaquer à l’emballage, une nécessité aujourd’hui ! (4/5)

Arriver dans un supermarché avec des bocaux vides, prêts à être remplis est peut-être encore aujourd’hui irréaliste. Nous allons considérer qu’il s’agit juste d’une question de temps et d’adaptation. Vous vous en souvenez peut-être, mais la suppression de sacs en plastique dans les supermarchés européens n’a pas véritablement trouvé un accueil favorable partout.
Pourtant avec du recul… 

Les voies que nous allons explorer sont très simples et dépendent tout simplement du bon sens. Créer des emballages récupérables et non plus jetables, nous l’avons vu en est une… Par qui doit-il être récupéré et nettoyé est la question ?

Si l’on se base sur nos articles précédents, il semble plus logique que cette responsabilité soit du ressort du client. En revanche il est indispensable que le vendeur mette des conditionnement à disposition si le client en a besoin.

On estime qu’en 2020, le marché mondial de l’emballage sera de 1000 milliards de dollars. 

Nous n’allons pas nous attarder sur les statistiques. Si vous voulez des chiffres précis, vous pouvez consulter le très complet rapport de all4pack

Ce qu’il faut savoir c’est qu’en 2016 la répartition du marché de l’emballage était la suivante :

Les matériaux souples (papiers et plastiques) représentent 36 % des emballages. Les papiers et les cartons représentent 24% des emballages. Les matières plastiques rigides représentent 20 % des emballages. Les 30% restants se répartissent entre les emballages en bois et en métal. Dans les grandes lignes nous absorbons, utilisons et détruisons 875 milliards de sacs et de sachets, 810 milliards de bouteilles et 413 milliards de boites.

Techniquement ont diversifie les emballages en trois catégories :primaires et secondaires. Ceux-ci concernent les types d’emballages de produits destinés au client final. Et les emballages tertiaires incluant les types d’emballages industriels ou de transports. 

Récemment nous avons parlé, des bocaux et des bouteilles à couvercles étanches, ainsi que des boites en métal léger (bien que le carton pourrait, lui aussi être envisagé). Ceux-ci pouvant contenir une partie importante de produits disponibles en ce qui concerne les denrées alimentaires.

Que faire maintenant pour les canettes ?

Et oui, ce n’est pas négligeable, la canette est un véritable fléau. Rien que pour l’année 2013, en Europe, 61.000.000.000 de canettes ont été utilisées. Si l’on revient à nos calculs de départ qui partageaient 30 % des emballages entre bois et métaux, on peut facilement s’imaginer que la majorité de ce pourcentage est avalé par la production de canettes.

Ne sommes nous pas à l’époque du DIY ?

Après tout, la plupart des sodas et des jus de fruits (en dehors des jus de fruits frais) ne sont-ils pas des concentrés d’arômes mélangés avec de l’eau et du sucre ? Si vous allez visiter une usine qui met en bouteille des « Colas » pour des grandes marques, vous verrez des fûts de plastique contenant un liquide épais et brunâtre. Ce liquide sera mélangé à de l’eau puis à du sucre, puis mis en bouteille avec une dose de gaz avant d’être capsulé…

Donc première piste… Pourquoi un supermarché ne deviendrait t’il pas l’endroit d’une production de proximité ?

Piste intéressante pour son côté circuit court…

Cependant cela ne résout pas la problématique de la disponibilité immédiate, faute de contenant…

La solution semble se trouver dans les fontaines à eaux, à sodas et à bières. Le système fonctionnerait relativement bien si on privilégiait le remplissage d’un récipient pour une utilisation immédiate. Le mug personnel est une solution intéressante. Le mug partagé l’est moins étant donné que le contact est direct avec l’un des éléments qui génèrent le plus de bactéries dans le corps humain. Nous pourrions néanmoins imaginer que la partie du mug qui entre en contact avec la bouche puisse être disponible séparément et/ou transportable. Une fois utilisé, le mug peut-être emporté ou mis dans un container en vue de son nettoyage et de sa remise en route sur le marché. Ce qui n’est pas toujours pratique pour le vendeur. Une fois encore, nous en revenons à la responsabilité de l’acheteur. Il n’empêche néanmoins que cette dernière option puisse être possible.

Après cela, il paraît indispensable de s’attaquer au véritable fléau qu’est l’emballage en plastique. Qu’il s’agisse de charcuteries, de salades, de fruits et de légumes ou encore de viandes ou de tant d’autres conditionnements, ce morceau de plastique non recyclable la plupart du temps, est en train de transformer notre monde en une véritable poubelle.

Que faut-il donc faire pour éradiquer totalement ce type d’emballage ?

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