Tesla : Il va falloir choisir entre Musk ou la faillite !

Les jours sont sombres pour Tesla en ce début d’année 2025…

Les ventes chutent de manière vertigineuse un peu partout dans le monde, et ce surtout au sein de l’Union Européenne. Mais les américains, les chinois, les anglais et les australiens n’épargnent pas non plus le désormais célèbre constructeur de voitures électriques et on se doute que du côté canadien, les choses ne doivent pas être plus brillantes (à juste titre d’ailleurs) !

Une concurrence de plus en plus forte, mais pas que…

Nous n’allons pas revenir ici sur la nature de ce fameux geste polémique qui pourrait être interprété comme un salut Nazi, et ce tout simplement parce qu’il ne s’agissait peut-être pas d’un geste de manière complètement assumée. En revanche, il est difficile de ne pas faire l’amalgame avec le rapprochement de Musk avec les différents partis d’extrême droite dans le monde et non les moindres :

Il est de fait désormais le plus proche collaborateur du plus grand représentant de l’extrême droite américaine. En d’autres mots, l’actuel locataire de la Maison Blanche (Donald Trump), mais aussi de Giorgia Meloni en Italie, de UKIP, le parti d’extrême droite britannique fondé par Nigel Farage (acteur de premier plan du Brexit) et on peut aussi citer le parti d’extrême droite allemand AFD qui a la particularité d’afficher clairement des idées pro-nazies et voudrait que l’Allemagne fasse la même chose que l’Angleterre en quittant l’Union Européenne…

Le but de se rapprocher de ces partis est très clair et il correspond à un plan global élaboré par le trio Trump/Musk/Poutine !

On pourrait encore aller plus loin et imaginer que dans son égo – qui a du gonfler sérieusement, vu qu’il est souvent comparé à celui qui dirige vraiment les Etats-Unis à la place de Trump (ce qui a d’ailleurs fallu aux deux hommes d’en faire plusieurs conférences de presse pour le démentir) et qu’il est reçu partout dans le monde comme un chef d’Etat – il pourrait se comparer à Henri Ford (antisémite et proche des Nazis, mais aussi le premier véritable élément de rupture dans l’histoire de la mobilité individuelle moderne au XX°siècle) mais le fond du problème se situe bien en amont…

L’extrême droite européenne, le bras non encore armé de Poutine !

Cela fait maintenant des années que Vladimir Poutine flirte avec l’extrême droite européenne, ce jusqu’à financer certains partis dont les caisses sont vides, comme ce fut le cas pour celles du Rassemblement National de Marine Le Pen en France. Le but final étant la déstabilisation d’une Union Européenne qui n’arrange ni Poutine, ni Donald Trump (ni apparemment Musk qui lui trouve trop de législations contraignantes). Si on observe la manière dont les deux individus avancent leurs pions, géographiquement parlant, il est très clair qu’ils se sont déjà répartis idéologiquement une bonne partie du monde :

L’Eurasie – à savoir des frontières qui partent de l’Atlantique et qui vont  jusqu’à celles du Japon pour le président russe et l’Amérique du Nord, y compris le Canada et  le Groenland pour le président américain…

Dans cette situation, Elon Musk semble être l’homme qu’il leur faut car il a beaucoup à recevoir, mais aussi énormément à offrir aux deux personnages. Cela concerne la conquête de l’espace et l’accès Internet dans les régions les plus reculées du monde, mais cela commence aussi par ce dont Musk a le plus besoin pour faire tourner ses entreprises, à savoir les fameuses Terres Rares. Et bien entendu cela commence surtout par un pays qui détient un formidable potentiel en la matière (certaines évaluations estiment le marché à plus de 18.400 milliards de dollars) à savoir… l’Ukraine !

Du point de vue de ce triangle, il serait bien entendu inacceptable que ce soit l’Union Européenne qui ait la mainmise sur ce trésor, d’autant plus que les USA ont misé en grande partie sur la technologie et qu’ils se doivent de conserver leur suprématie en la matière, principalement par rapport à la Chine…

Virez Musk !

On se souvient à ce propos du référendum officieux sur X, d’octobre 2022 – à l’initiative de Musk, lui-même – à propos de l’indépendance (discutable) de l’Ukraine par rapport à la Russie…

Il semble clair aujourd’hui, alors que nous disposons de certaines pièces du puzzle, que les trois se sont concertés bien avant. Seulement voilà, ce que Musk n’avait pas prévu c’est que la majorité les acheteurs de Tesla sont loin d’être des xénophobes attardés qui sont incapables, non seulement financièrement d’acheter une voiture de luxe, mais aussi de s’interroger sur le réchauffement climatique. Bien au contraire !

Aujourd’hui, du moment en ce qui concerne Tesla, les choses commencent sérieusement à se compliquer :

Des autocollants sur les véhicules de la marque faisant de la publicité contre Musk (quand il ne s’agit pas d’insultes), des véhicules vandalisés, des manifestations devant les bâtiments des concessionnaires, des propriétaires qui se filment avec leur voiture embarquée sur des camions en leur faisant un signe d’au revoir, un marché de seconde main qui est en train de se bloquer ou encore des officiels polonais qui déclarent qu’aucun de leur compatriote ne devrait désormais acheter de Tesla. On peut ajouter à cela des constructeurs traditionnels qui se sont très vite adaptés à l’électrique et prêt à mettre sur place une concurrence qu’il pourrait être difficile de combattre et surtout -surtout- la chute des ventes actuelle qui peut atteindre des sommets (par rapport au mois de janvier 2024) comme en Espagne (-75%), les Etats-Unis (-12%), l’Australie (-33%), la Chine (-11,5%), le Royaume-Unis (-18%), la France (-63%), l’Allemagne (-60%), le Portugal (-31%), la Belgique (-44%), ou bien encore la Norvège (-40%)…

Autant dire que les chiffres sont lourds et le destin d’Elon Musk au sein même de l’entreprise qui est devenue un joyau automobile et surtout technologique ne semble pas vraiment être lumineux :

Fin décembre 2024, l’action Tesla avait bondi à plus de 82%, mais très tôt – à la fin du premier trimestre 2025 – il va falloir publier le premier bilan de l’année et c’est là que les choses risquent de se compliquer pour Musk et le conseil d’administration, poussé par des actionnaires qui voient d’un mauvais oeil leurs petites fortunes partir en fumée, risque de ne pas être très content du comportement du patron de l’entreprise. Il pourrait d’ailleurs très bien envisager de l’expulser de son poste de CEO. Ce ne serait néanmoins pas la première fois que cela arrive (PayPal et Open AI)…

Musk a toujours su se sortir des situations difficiles, mais cette fois en signant un accord avec le diable, il pourrait ne pas pouvoir s’en remettre, du moins avec Tesla. N’oublions pas que la loi du marché n’a aucune pitié et cela il en a l’habitude, sauf que très vite la situation pourrait se retourner à l’avantage de ses concurrents !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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