Trump : 100 jours et un… zéro pointé !

 Ahhhh, ce bon vieux Donald…

Il dit tellement de bêtises qu’il en deviendrait même sympathique. D’autant plus qu’entre ses déclarations et les faits réels, nous sommes très clairement face à une disproportion absolument totale !

Échec sur toute la ligne !

Quand on parle sans réfléchir, il faut s’attendre à de mauvaises surprises et en cela, Donald Trump nous en fait la démonstration au quotidien depuis très longtemps : 

Canada, 0. Groenland, 0. Droits de douanes, 0. Soutien avec Poutine des extrêmes droites européennes, 0 (rappelons que l’Angleterre se rapproche de plus en plus du vieux continent et que l’AFD en Allemagne n’a pas du tout gagné les élections législatives de 2025). Maintien des structures démocratiques en interne aux Etats-Unis, 0. Guerre commerciale avec la Chine et avec le reste du monde, 0. Purge administrative, 0 (quelques millions récoltés contre les centaines de milliards promis). Côte de popularité aux sein même des USA, 0. Bourse et finances, 0. Économie, 0. Négociations pour la fin de la guerre en Ukraine, 0. Négociations avec l’Iran, 0. Coopération militaire au sein de l’OTAN, 0…

En bref, Make America Great Again, 0 pointé !

L’Amérique en à peine 100 jours se retrouve complètement affaiblie par rapport au monde et se renferme même sur elle-même, dopée par une extrême droite qui fait tout pour affaiblir tous ses contres pouvoirs. 

And the Winner is…

Cela fait donc 100 jours que Donald Trump a fait son « Come Back » à la Maison Blanche et il semble que rien ne va dans le sens de ce qu’il avait prévu (si pour autant on peut supposer qu’il avait prévu quelque chose à part de semer la zizanie partout dans le monde). Bien au contraire, il voulait rendre une Amérique plus grande – à ce propos, on peut se demander en quoi l’Amérique était faible étant donné qu’il s’agissait quand même de la première puissances économique et militaire au monde – mais ce en quoi il a parfaitement réussi, c’est d’isoler complètement son magnifique pays et de faire en sorte que le monde entier prenne l’ensemble des américains pour de véritables… imbéciles !

Nous avons assisté depuis cent jours à un spectacle extraordinaire (dans le sens chaotique du terme) qui est passé d’une humiliation publique de Volodymyr Zelensky, au sein même du bureau ovale  – vue par le monde entier – à une auto-humiliation que Trump s’est infligée seul à lui-même…

Si l’on considère l’annexion systématique et unilatérale que voulait l’administration Trump du Groenland et du Canada, cela n’a que renforcé un sentiment national qui va même dans le sens de s’écarter le plus possible des Etats-Unis et de se rapprocher encore un peu plus de l’Union Européenne (tout en tenant compte que le Groenland est toujours lié administrativement au Danemark, mais qu’il revendique une autonomie en tant qu’Etat, qui pourrait éventuellement rejoindre l’UE).

La fin d’un conflit en 24 heures ?

Que doit-on dire de cette fabuleuse (dans le sens d’une véritable fable) de la fin du conflit en Ukraine en à peine 24 heures ?

Alors que Trump avait promis la fin d’un conflit rapidement, nous en sommes aujourd’hui à plus de cent jours de la fin hypothétique d’un conflit qui n’est pas prêt de s’arrêter (vu que les préparatifs avaient été faits bien avant l’investiture du nouveau président américain). 

Mais une question primordiale se pose : 

Donald Trump a beau dire que finalement l’Ukraine est avant tout un problème européen, mais pourquoi donc s’investit t-il, alors à ce point si ce conflit ne concerne pas l’Amérique puisqu’un océan nous sépare ?

Durant les cents premiers jours de son mandat, deux masques sont tombés et le premier ne concerne que ses relations directes avec la Russie…

Le second est naturellement lié aux terres rares, qui semblent être relativement abondantes sur le sol ukrainien (attention néanmoins car les dernières analyses datent de de la période soviétique) et aux exploitation des ressources de ce pays.

Passons néanmoins sur l’égocentrisme absolu de Trump, mais ne négligeons pas le côté commercial qu’une guerre potentielle pourrait rapporter aux USA :

En effet, lorsque l’on possède une industrie militaire de pointe – et cela comprend aussi et surtout le côté technologique – on a tout intérêt à maintenir un conflit pour pouvoir y vendre des armes !

Mais comme d’habitude avec Trump les promesses ne sont jamais tenues car la base de la réflexion (si on peut l’exprimer comme cela) n’est jamais fondée.

Aujourd’hui, les promesses – ou les volontés – de Trump s’effondrent les unes après les autres pour la simple et bonne raison qu’elles sont indignes de la logique du monde au XXI°siècle. L’impérialisme a cessé d’exister et jamais il ne va revivre même si trois fous furieux ont décidé de redessiner la carte du monde de la même manière que d’autres fous furieux l’avaient décidés dans les années 1930.  L’Ukraine et toute l’Union Européenne (en particulier avec les pays Baltes et la Pologne) en sont maintenant la preuve concrète. 

Comme la présidente mexicaine l’a dit dans une lettre ouverte à Donald Trump, «Vous aurez beau construire un mur, mais sachez que derrière ce mur vivent sept milliards de consommateurs ! ». 

A bon entendeur ?

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…

Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !

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