Ce récurrent débat sur le Revenu Universel…

Dès qu’un problème se pose, on y revient…

C’est l’Espagne qui emboite le pas le 4 avril et c’est reparti pour un tour !

Des emplois disparaissent, donc la seule solution, c’est ce fichu Revenu Universel (RU).

Solution de facilité pour les uns et pour les autres :

Les gens continuent de consommer donc l’industrie, la finance, l’agriculture et les services continuent de tourner.

Les politiciens sont quand à eux bien en place (ce qui veut dire difficilement remplaçables) car ce sont eux les bienfaiteurs de l’humanité.

C’est simple, c’est net, c’est efficace…

Si vous vous souvenez des évènements de 2008, les administrations américaines et européennes avaient repris leur place sur le podium en sauvant la finance internationale de la faillite. Le méchant c’était le capitalisme…

Aujourd’hui, les administrations surviennent aux besoins des populations confinées à la maison, donc les États se montrent une fois de plus indispensables en cas de problème majeur. Et tout ceci en volant tout à la fois au secours de la population, mais aussi des entreprises.

Dans la décennie qui arrive, lorsque les robots, les véhicules autonomes, les drones et les assistants numériques auront envahis les foyers et les rues en rasant 50% des activités économiques traditionnelles, le grand sauveur étatique va encore devoir intervenir une fois de plus à la rescousse de la population et peut-être là, définitivement gagner des gallons qu’il ne sera plus possible de lui enlever.

Pour que les gens puissent survivre et consommer, donc faire tourner les entreprises, il va falloir leur donner de l’argent. Non pas d’une manière temporaire, comme c’est le cas pour le confinement, mais cette fois – et c’est là tout le problème – de manière permanente.

Donc forcément, certains n’hésitent pas à revenir, une fois de plus sur cet ingrat RU, mais imaginez le casse tête…

Quelle serait la nature de ce RU ?

Serait t-il véritablement universel ?

S’adresse t’il aux plus démunis, à chaque membre d’une famille, aux citoyens uniquement ou à tous les résidents d’un pays ?

Serait-il complet (basé sur le seuil de pauvreté) ou partiel (la moitié du seuil de pauvreté) ?

Ensuite, où trouver l’argent ?

Il faut bien l’avouer, de véritables questions sur lesquelles les politiciens qui se lancent dans cette délicate aventure, n’ont pas vraiment eu le courage de se pencher. Et le casse tête réside dans le fait que quand vous trouvez les bonnes réponses pour l’une, les réponses aux autres questions éliminent vos brillants résultats des précédentes.

Ainsi vous pourrez déclarer fièrement (comme Benoit Hamon) : « Camarades, taxons la machine ! » et vous pourrez vous rendre compte en faisant des calculs très simples que la manœuvre suffirait à éradiquer purement et simplement tout ce qu’il reste encore comme espoir d’une vie meilleure.

Allez-y, faites le test…

A partir des cinq socles de questionnement posés plus haut, fabriquez vous-même votre RU idéal.

Nous en reparlerons ensuite…

Ne nous oubliez pas…

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