L’Union européenne, toujours à la traîne…

En ce qui concerne la conquête spatiale, on n’arrête pas de compter les coups durs accumulés par l’UE cette année…

Nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, l’atmosphère ambiante teintée de syndicalisme ne nous profite pas du tout, à nous citoyens européens. Et ce même dans les domaines les plus pointus. 

L’été dernier quatre missions spatiales étaient en effet supposées partir vers notre  voisine rouge, la planète Mars….  

Et devinez quoi ?  

Trois d’entre elles sont aujourd’hui en route vers leur destination. La seule qui n’est pas partie est celle de… l’Union Européenne

Alors la loi de chiffres parle…

Si quatre missions doivent partir et trois d’entre-elles ne partent pas, on peut admettre que le problème est global. Dans le cas contraire, on assiste très clairement à un problème local. 

Plus grave encore, cette mission – en plus des frais occasionnés pour l’occasion – ne pourra que décoller dans deux ans puisque la fenêtre qui permet une proximité  raisonnable avec Mars n’a lieu que tous les 24 mois. 

Deux ans c’est extrêmement long et cela permet à d’autres qui sont beaucoup plus efficaces de se faire une place au soleil. 

La raison qui était évoquée pour justifier ce report était bien entendu la COVID 19. 

Alors dans le genre mauvaise foi, on peut difficilement faire mieux…

Si les Émirats Arabes, la Chine et les États-Unis – toutes victimes de la COVID 19 – arrivent à lancer leurs missions vers la planète rouge, il est juste de douter de la réelle valeur de cet argument.

D’autant plus que SpaceX a réussi sur six mois, en deux vols à envoyer six astronautes sur l’ISS. 

Pire encore…

Ariane Space avec son lanceur léger VÉGA n’a pu réussir qu’un vol sur trois ces derniers mois. Et pour couronner le tout, Ariane 6 – le gros lanceur du catalogue – dont l’ESA avait déjà décalé le premier vol, encore une fois à cause de la COVID 19 – vient d’annoncer un nouveau report pour 2022.

Il reste à espérer qu’enfin l’année 2022 verra l’UE réussir dans les missions qu’elle s’est donnée car en attendant, SpaceX est en train de faire un carton sur le marché du lancement des satellites et les chinois, talonnent de très prêt les américains. 

Jusqu’à quand ?

Je vous pose cette question très pertinente, car il me semble que le moment est venu d’accepter cette triste réalité qui nous accable depuis maintenant de nombreuses années…

Ne nous voilons pas la face, beaucoup de facteurs sont à prendre en compte lorsqu’il s’agit d’analyser les problèmes qui sont à la base de ce type de situation, mais notre propre obsession pour l’État Providence, la sécurité sociale universelle et le syndicalisme sont en réalité les principales causes de ces retards. Tant que nous n’aurons pas fait notre Mea Culpa par rapport à cela, nous continuerons a enregistrer du retard par rapport aux américains et aux chinois (et probablement avec le temps, avec de nombreuses autres nations).

Le choix qui s’offre à nous est donc finalement très simple…

Soit nous changeons notre fusils d’épaule et nous entrons dans la compétition avec les mêmes armes que les autres, soit nous devrons nous contenter de suivre aveuglément des politiciens qui nous donnent en pâture de vulgaires projets – supposés entrer en compétition avec des concurrents chinois et américains – et qui n’auront probablement que peu de chance de survie. Sauf peut-être s’ils en appellent aux fleurons de l’industrie européenne à collaborer avec eux.

Dans tous les cas, les chances de réussite sont limitées et de plus extrêmement maigres !

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