Concevoir une machine à laver (3) : L’armature et son enveloppe…

Nous avons dit que notre machine à laver et à sécher le linge serait autonome en eau, productrice d’électricité, intelligente, interchangeable, indémodable, recyclable (en meuble de cuisine), vivrait 100 ans et elle serait même auto reproductible via un système d’imprimante 3D. C’est beaucoup demandé à une machine à laver, surtout lorsque l’on regarde les modèles disponibles sur le marché à l’heure actuelle. Pourtant toutes ces technologies existent dans différents domaines. Il va falloir les assembler et les réunir dans cette boite électrique.

Nous devons d’abord envisager ce projet en fonction de ses différents aspects :

1. L’armature et son enveloppe (Design universel et intemporel)

2. Le mécanisme (générateur électrique)

3. Le recyclage des eaux et des matériaux qui composent la machine

4. Le système de commande et les mises à jour (électronique/informatique)

5. L’écosystème virtuel

6. L’auto fabrication et les réparations

1. L’armature et son enveloppe (Design universel et intemporel)

Les dimensions

Revenons quelques instants à notre meuble de cuisine. Les dimensions d’un meuble bas sont (plan de travail inclus) de 91 x 61 x 60 cm de profondeur. Une machine à laver standard à hublot européenne est de 85 x 60 x 60 cm de profondeur. En revanche en Amérique du nord la taille moyenne d’un machine à laver est de 91 x 68 x 68 cm.

Nous allons donc nous adapter à ces dimensions.

Nous allons aussi oublier le hublot et privilégier un système de trappe qui se trouvera sur le dessus de la machine. Ce système est appelé « Top ». De cette manière, nous mettons déjà de côté le verre du hublot et le système d’étanchéité (qui sur 100 ans devrait être remplacé plusieurs fois). La trappe ne nécessite pas de système complémentaire de protection de l’eau étant donné que la cuve est verticale.

N’oubliez pas que nous commençons par cette machine à laver parce qu’elle va nous servir de base pour établir notre concept de Design universel. Même les dimensions des emballages sur lesquels nous travaillerons à partir de cet instant dépendront de cette structure en bois.

Le cadre

Nous utiliserons une charpente en bois. Choisissons des bois durs résistants aux chocs (indispensables pour une machine à laver) avec lequel les bateaux étaient construits, comme l’acacia, le hêtre, l’orme, le mélèze ou le chêne. Attention la structure de cette charpente va devoir être extrêmement résistante. N’oubliez pas d’envisager les applications futures de cette structure. Si on veut penser pour le long terme, il va falloir déterminer à quoi on pourra utiliser dans le futur ce châssis en bois. N’oubliez pas non plus les possibilités d’imprimer soi-même des pièces en 3D.

Il faut que cette charpente puisse être utilisée pour des fonctions multiples…

Comme par exemple des meubles de cuisine, la structure d’une étagère, le cadre pour un appareil électroménager comme un réfrigérateur, un four, une cave à vin, un congélateur ou un lave-vaisselle… Ce qui nous amène aussi à envisager la masse du poids qui va faire en sorte que la machine bouge le moins possible. Je le répète nous essayerons de mettre de coté les matériaux de synthèse. Donc en ce qui concerne la stabilisation de la machine nous pourrions privilégier la pierre. Le granit, le marbre, le grès et le calcaire ont des masses volumiques supérieures à celle du béton (de 2600 à 2700 contre 2300 à 2400 kg par mètres cubes s’il est armé). Donc nous pourrions gagner un espace considérable.

Les plaques de finition

Ces plaques doivent se substituer au phénomène de mode ou plus simplement à l’usure et aux dommages qui pourraient arriver. Si l’utilisateur de cette machine veut “changer”, il doit pouvoir avoir la possibilité de le faire. Soit en échangeant les plaques avec quelqu’un, soit en en achetant des nouvelles plaques et en revendant les siennes, soit en les réutilisant à d’autres fins.

Quelles seraient celles-ci ?

Des portes de placards (attention à l’épaisseur du panneau dans ce cas), des éléments qui permettront de fabriquer des meubles, des surfaces pour recouvrir des murs, des plaques qui pourront être déformées pour recouvrir le châssis d’une voiture ou la toiture d’une maison ?

Ne sous-estimons pas ces possibilités, on ne peut seulement que cerner de manière très vague les changements qui vont bouleverser la manière dont nous allons vivre demain. Donc attention, ne mettez aucune option de côté…

Penchons nous donc maintenant sur tous ces aspects…

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