Enseignement, Santé, Hollywood, trois domaines qui n’ont pas vraiment de points communs, sauf que…

Oui, par la force des choses nous allons encore parler d’Intelligence artificielle aujourd’hui, mais attendez quelques instants avant de cliquer sur la touche – on va passer à autre chose – car ici, il s’agit d’une approche assez particulière…

Cette approche, c’est celle de Peter Diamandis, qui propose d’explorer trois pistes sur lesquelles l’IA pourrait révolutionner le monde dans la décennie 2023/2033 : 

L’enseignement, le secteur de la santé et enfin Hollywood, ce qui pourrait se résumer – dans ce dernier cas – à tout l’univers de la créativité.

C’est vrai, jusqu’ici on parlait des IA de manière plus ou moins abstraite, sauf que cela fait six mois que le monde explose et maintenant, nous commençons lentement à mesurer les enjeux qu’elles représentent.  

Plusieures idées dans la lettre de Diamentis sont vraiment intéressantes : 

En ce qui concerne l’enseignement tout d’abord, les principaux points sur lesquels les IA pourraient intervenir évoquent un démocratisation d’un système éducatif ultra performant, mais aussi bien plus immersif, grâce à d’autres technologies comme celles liées aux réalités virtuelles et augmentées.

Le second point concerne ce que l’IA pourrait améliorer sur les problématiques liées à la santé :

Des IA qui peuvent apprendre d’elles-mêmes en collectant et partageant des centaines de milliards de données médicales ne pourraient n’avoir qu’une seule issue, celle d’une connaissance universelle sur 8 milliards d’individus qui partagent à peu près tous les mêmes gènes…

Enfin, en ce qui concerne l’avenir d’Hollywood, imaginez un film dont vous seriez à la fois le scénariste, le réalisateur et le spectateur…

L’enseignement, une valeur certaine, toujours et encore…

Et si chacun pouvait avoir à ses côtés un prof 10.0 ?

Non, nous ne parlons pas ici d’une personne bien physique, mais plutôt d’une ou de plusieurs entités qui sauraient vous éduquer de la manière la plus précise possible, car elle connaîtrait exactement toutes vos failles et tous vos points forts. Ce faisant elle saurait que par exemple, vous êtes très vite distrait et que vous avez besoin de tel ou tel élément pour attirer votre attention en quelques secondes. Elles pourraient donc vous passer quelques brèves notes de musique ou un extrait de ce que vous aimez vraiment pour vous faire revenir à votre apprentissage. Mieux encore, elle aurait la capacité de calculer toutes vos données corporelles et mentales et ajuster en temps réel votre capacité de retenir ou pas tel ou tel type d’information.

Une des idées plus qu’intéressantes que Peter Diamandis soulève est que par exemple vous pourriez avoir une IA simulant Platon ou Socrates qui pourrait vous former sur tout ce qui concerne la Grèce Antique. Imaginez alors les possibilités que cela ouvre ?

Votre professeur de physique serait Albert Einstein, votre prof de math serait Bill Gates, ceux de français seraient Victor Hugo ou Molière. On peut en parler pendant des heures, mais imaginez si toutes ces intelligences artificielles peuvent nous enseigner tout ce qu’elles savent, tout en nous donnant un contexte immersif. Imaginez un instant quel impact sur l’imaginaire des étudiants cela pourrait-il créer ? Imaginer le nombre de gens qui seraient employés à développer de telles technologies ? 

Enfin imaginez le savoir universel que chacun pourrait acquérir ?

La santé, une autre révolution…

Deux questions se posent donc :

La première est de savoir dans quelle mesure, ce nouveau type d’éducation pourrait nous augmenter au point de faire de nous des parfaits génies. Le second est bien entendu récurrent et concerne le destin des enseignants…

Le véritable problème avec l’IA, telle qu’elle se déploie aujourd’hui – donc de manière extrêmement rapide – c’est que nous risquons d’être face à un solide décalage temporel. En gros, elle va plus vite que nous et nous allons avoir un peu de mal à la suivre. Mais tout est une question de temps et comme l’enseignement est, dans la plupart des cas détenus par les services publics, il faudra au moins une génération pour que ces derniers s’adaptent aux mutations créés par la technologie. L’histoire se répétera donc et les enseignants n’ont pas grand chose à craindre, puisqu’il y a de fortes chances qu’ils soient retraités avant même que Socrates ou Einstein ne les remplace. 

Du côté de la santé, c’est une toute autre affaire…

Diamandis, toujours dans sa lettre, évoque un point, qu’effectivement beaucoup ne savent pas : les intelligences artificielles communiquent entre elles. Cela veut dire que si une IA de type Watson (IBM) – spécialisé, entre autres, dans la détection des tumeurs – s’améliore et apprend au fil du temps, cette même IA est en mesure de communiquer ses connaissances à ses homologues.

Diamandis suppose donc que si 100 IA – ou plus précisément des modèles de langage comme GPT 4- peuvent communiquer entre eux et qu’un échantillon de 10 de ceux-ci savent absolument tout en ce qui concerne vos données médicales, et bien on peut dire que vous flirtez de prêt avec… l’immortalité. Rappelons néanmoins que Peter Diamandis a fondé la Singularity University avec Peter Thiel et qu’il est proche du plus célèbre des adeptes de la théorie de la Singularité, à savoir Ray Kurzweil. Elle même marchant dans les pas du transhumanisme, qui consiste en une vision dans laquelle l’homme fusionnerait complètement avec les machines pour atteindre une certaine forme d’immortalité…

Hollywood et la fin de la créativité ? Non, plutôt le début !

Bon toujours est-il que si les enseignants n’ont pas encore grand chose à craindre de l’Intelligence Artificielle et qu’ils collaboreront de plus en plus avec Socrates et Einstein pour donner leurs cours, tout laisse croire que la santé ne va pas échapper rapidement à cette révolution et ce pour deux raisons précises :

La première est que le domaine de la santé coûte très cher. La sécurité sociale dans les pays européens est en déficit depuis de nombreuses années, de plus elle est détournée ou manipulée par de nombreuses personnes, bref elle est vulnérable. Il faut ajouter à cela que  dans des pays qui ne fonctionnent pas avec un système de sécurité sociale universelle, comme elle est appliquée dans la plupart des pays européen – les Etats-Unis par exemple – elle représente un budget élevé pour les ménages. La moyenne est de 300 dollars (par mois) pour chaque membre de la famille. Ce qui veut dire que la CQ est le cinquième poste de dépense des ménages après le logement, la mobilité, les produits et les services numériques et informatiques (et oui ne les oublions pas, car ils ont aujourd’hui leur importance) et la nourriture. 

La deuxième raison – et probablement la plus importante, c’est que la vie n’a pas de prix et quoiqu’il arrive, l’humanité (et par extension la vie) sera toujours la principale raison d’avancer pour la plupart des individus vivant sur cette planète. Rester en vie quoiqu’il en coûte a, par ailleurs, toujours été le leitmotiv pour chacun de nous.  

Venons-en enfin à Hollywood et par extension au monde de la créativité qui pourrait très largement être révolutionné par le développement des IA génératives…

Ici encore, Diamandis arrive avec une idée très intéressante : 

Qu’arriverait-il si vous aviez la possibilité d’imaginer le scénario d’un film dans lequel votre acteur préféré serait remplacé par un personnage tout autre ?

Qu’en serait-il si vous aviez le pouvoir de générer vous même l’intensité de l’éclairage ou de changer les décors dans lesquels le personnage évolue ?

De tout temps l’artiste – voir ses homologues commerciaux – ont décidé de ce qu’ils voulaient montrer à leur public. C’était une certaine forme de partage d’idées. En général, des idées qui concernaient les changements sociétaux. Il semble ici que le rôle du créateur soit solidement remis en question et cette interpellation va devoir véritablement mener au fait que la créativité proviendra de chaque individu et non plus l’inverse. 

Mais après tout, n’est ce pas l’imaginaire individuel qui a fait les plus grands tableaux ? 

Ne sommes-nous pas devenus tous photographes quand nous avons eu un smartphone dans les mains ?

Dans les grandes lignes, on pourrait donc résumer les choses ainsi :

Les enseignants vont apprendre à travailler avec ceux qui ont écrit les livres qu’ils ont dû lire. Les médecins, quant à eux, vont devoir cohabiter avec des entités beaucoup plus compétentes pour mener l’humanité vers une certaine forme d’immortalité, et les réalisateurs vont devoir donner tous les éléments à leur public, pour réaliser tous leurs phantasmes…

Rien de bien méchant dans l’histoire, mais quels changements quand-même !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout !

Une époque formidable

C’est aussi…

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et des centaines d’articles qui traitent  des problématiques de notre monde !

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