Il est bien loin le temps où Reed Hastings, le cofondateur de Netflix, déclarait que ses plus grands concurrents n’étaient pas les autres médias mais bien… le sommeil !
Ce personnage singulier n’avait finalement pas tort, car depuis l’avènement, des réseaux sociaux et des plateformes de streaming en ligne – plus ou moins dans le même temps, entre 2007 et 2014 – notre esprit est désormais en permanence convoité. Pire encore, notre attention fait aujourd’hui l’objet d’une guerre que se disputent des acteurs de plus en plus nombreux, au point même de mettre sur le côté toute personne qui voudrait faire profiter les autres de sa propre créativité…
Il est bien loin le temps, en effet !
Nous n’allons pas ici entrer dans le cercle vicieux du “c’était mieux avant “car cette idée complètement fausse ruine toute vision sur les choses fabuleuses que nous sommes capables d’accomplir aujourd’hui…
Avant internet, l’informatique personnelle n’existait pas ou si du moins elle existait, n’était réservée qu’à une poignée de personnes triée sur le volet. Les campagnes massives de vaccination prenaient des années à être mises en place alors qu’aujourd’hui – grâce à l’intelligence artificielle – elles peuvent être déployées en moins d’un an. Que dire encore des avancées majeures dans les domaines de la médecine ou dans l’évolution des mentalités pour plus d’ouvertures sociales ?
Non ! Ce n’était pas mieux avant, mais il faut bien avouer que ces technologies qui absorbent notre attention génèrent de nouveaux problèmes, ou pour être plus précis, une certaine distorsion avec ce que l’humanité a toujours connue auparavant, à savoir le sexe !
Une évolution démographique très préoccupante ?
Avoir des enfants, c’est mauvais pour la planète !
Aussi aberrant que celà puisse paraître, effectivement, c’est un discours qu’il est fréquent d’entendre chez les adolescents aujourd’hui…
Néanmoins, il faut les écouter :
“Les habitants des pays en voie de développement n’ont pas les capacités d’entreprendre des plannings familiaux et nous devrions, nous occidentaux, nous abstenir d’avoir des enfants pour que tout le monde puisse trouver une place sur cette planète.“
Bien !
Sauf que la réalité nous entraîne vers ces résultats, mais à quel prix ?
De nombreux pays de part le monde enregistrent une chute des natalités très forte, voire inquiétante même. Mais il est vrai aussi, quand on observe l’évolution de la population mondiale, que ce sont les africains et les asiatiques qui enregistrent la plus forte progression. En revanche, pour les occidentaux, eux, c’est une véritable catastrophe qui pourrait mener à une situation dans laquelle les populations ne pourraient plus du tout se renouveler…
A titre d’exemple, de 1950 à 2020, nous sommes passés d’une population mondiale de 2,5 milliards à 8 milliards d’habitants. Sur la même période, la part du continent africain est passée de 9% de la population mondiale à 17,2%. En Asie, l’évolution a été moins sensible passant de 55,4 % de la population mondiale à 59,5 %. Par rapport aux chiffres qui concernent l’Occident, en Europe, nous sommes passés de 21,7 % de la population mondiale à 9,6%. Les américains du nord sont quant à eux passés de 6,8 à 4,7 %, malgré une forte politique d’immigration, choisie certes, mais très forte quand même (environ 1 million de personnes reçues chaques années rien que pour les USA).
La faute à qui ?
Force est de constater que c’est dans les pays les plus aisés (ou ayant le plus accès aux dernières technologies) que l’on fait le moins d’enfants, car ici nous ne pouvons même pas parler d’accès à la technologie puisque les pays asiatiques en sont très friands. Néanmoins l’Asie de l’Est, celle qui a le plus accès aux nouvelles technologies, est passée de 26,7 à 21,5% de la population mondiale, donc à défaut de faire des conclusions trop hâtives, il est néanmoins nécessaire d’observer un rapprochement entre la chute de la natalité et la possibilité d’avoir accès à la technologie…
Nous devons donc distinguer d’autres facteurs qui pourraient être responsables de cette chute de la natalité :
Tout d’abord le critère économique est fréquemment évoqué en Asie, notamment en Chine, au Japon et en Corée du Sud (qui enregistre le plus fort taux de suicides des adolescents au monde). Ensuite comme nous l’avons dit plus haut, au niveau occidental, l’idée qui se fait de plus en plus courante que faire des enfants est mauvaise pour la planète fait son propre chemin. Si l’on ajoute à cela les problèmes économiques que doivent supporter bien des couples, ainsi que les smartphones ou autres plateformes disponibles en ligne, qui viennent envahir nos soirées et nos nuits et remplir nos espaces de disponibilités mentales, il n’est pas étonnant que nous n’ayons plus vraiment envie ou besoin de faire l’amour avec notre partenaire et pourtant…
Ce besoin physiologique – puisqu’il en réfère par-dessus tout au besoin de se reproduire, même s’il s’agit d’un acte fictif – reste notre dernier rempart sur notre espace mental. Attention cependant sur le fait que la technologie s’approprie lentement cet espace et nous offre l’accès immédiat à nos plus vastes fantasmes, et celà pourrait accentuer encore un peu plus le problème !
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
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