Hausse du prix du pétrole, l’OPEP continue de jouer avec le feu, mais plus pour longtemps !

Et oui ça y est, le pétrole remonte encore et pendant ce temps des beaux projets d’îles artificielles et de tours​ flambantes – toutes neuves – poussent comme des mauvaises herbes au Moyen-Orient…

Une fois de plus l’organisation des pays producteurs de pétrole (+) refuse d’augmenter la production, dans le but de faire monter les prix et forcément d’encaisser à nouveau le Jackpot !

Combien de temps cela va-t-il encore durer ?

Probablement longtemps, du moins tant que nous n’aurons par complètement éradiqué ce que l’on a appelé dans le passé l’Or Noir

Petit retour en 2008 !

Un jeu dangereux à jouer…

Comme souvent, les crises mondiales sont des occasions pour les producteurs de pétrole de gonfler les rentrées d’argent. 

Il n’est pas nécessaire de remonter au siècle passé pour s’en rendre compte. La crise des subprimes en 2008 leur a servi cette opportunité sur un plateau doré, ce qui a d’ailleurs entraîné une famine touchant plus d’un milliard de personnes sur la planète. Par contre au Moyen-Orient, les beaux projets explosaient de tous les côtés…

Et puis l’économie est repartie relativement rapidement, un peu partout dans le monde. Nous avons dû affronter de nouveaux revers en 2011, avec la crise de l’euro (et l’arrivée de la Chine en Grèce), mais nous nous en sommes néanmoins remis. 

Et puis est arrivé 2020, et là, grande surprise, l’économie mondiale s’arrête ! 

Ahhhh, ce bon vieux temps du confinement où nous avons pû profiter d’un monde sans pollution. Un monde dans lequel les oiseaux ont même dû réadapter leurs chants parce qu’ils étaient perturbés… par l’absence de bruits

Le confinement (ou les confinements) fini(s), l’économie repart en flèche – à la grande surprise de tout les experts, qui s’étaient très clairement (n’ayons pas peur des mots) plantés – et le monde se met à dépenser l’argent qu’il a gagné (et qu’il n’a pas pû dépenser) de manière chronique, entraînant de ce fait des pénuries et des hausses de prix, ce qui à fait par ailleurs aussi grimper l’inflation. 

Vous admettrez cependant la faiblesse de l’économie traditionnelle : 

Tout le monde consomme de manière chronique et cela provoque… une crise ?

Silly, isn’t-it ?

Le diable n’est jamais très loin…

Plus de problèmes pour les producteurs de pétrole donc, on se frotte les mains à nouveau !

Seulement voilà, en février 2022, Vladimir Poutine envahit l’Ukraine, ce qui  provoque une crise énergétique de première ampleur. A ce tournant historique, certains s’en sortent plutôt bien, comme c’est le cas des américains (c’est ça le privilège d’être autonome en énergie). Par contre, d’autres sont touchés de plein fouet, comme c’est le cas des européens (c’est ça qui arrive quand on confie son destin énergétique à la Russie et à des dirigeants comme Vladimir Poutine). Suite à cela l’inflation grimpe, forcément en flèche, et que font à nouveau les producteurs de pétrole ? 

Réduire bien entendu la production et provoquer des files devant les stations services, avec comme résultats de faire grimper toujours un peu plus l’inflation. Aujourd’hui 18% des français vivent à découvert et pire encore, 50% d’entre eux n’arrivent plus à mettre un seul euro de côté !

Mais ce n’est pas tout..

Comment réagit t-on à l’inflation ?

On augmente les taux d’intérêts en espérant que la consommation globale va diminuer et que les populations vont moins dépenser. Donc selon la loi de l’offre et la demande, pour faire chuter les prix. Oui mais voilà, le problème est que quand les taux d’intérêts montent, une population – entreprises comprises – n’emprunte plus d’argent et ce phénomène génère forcément de nouvelles problématiques, notamment dans le monde de la construction. Pire encore, des couples qui travaillent et n’arrivent plus à emprunter de l’argent pour accomplir le rêve de leur vie, c’est-à-dire construire ou acheter une maison, cela crée des mécontentements et ça, c’est un boulevard offert aux populistes…

Revers de médaille et c’est tant mieux !   

Après toutes ces aventures, malgré tout, les choses se mettent en place et l’économie continue. Le monde repart de plus belle et nous vivons désormais dans un contexte de guerre froide dont nous avions complètement oublié l’existence depuis 30 ans. Et puis hop, nous sortons de l’été 2023 et que se passe t-il ?

L’OPEP+ décide de prolonger la réduction de la production (débutée en juin et jusqu’à la fin de l’année) et forcément les prix à la pompe repartent de plus belle…

Une belle performance qui ne va certainement pas résoudre les problèmes liés à l’inflation et qui ne va certainement pas faire chuter les taux d’intérêts. 

Deux choses sont à en retenir de ceci :

La première concerne des enjeux géopolitiques entre les États-Unis et l‘Arabie Saoudite. Entre Biden et Mohammed Ben Salmane, il n’est pas encore question de dire que rien ne va plus, mais il semble que ce dernier cherche à tous prix à entrer dans la cour des grands et redorer son blason. Et pour cela, l’argent coule à flots, donc il est en position de force pour obtenir ce qu’il veut. 

Le second point concerne quant à lui, les risques que prennent les pays du Moyen-Orient à se lancer dans un jeu qui risque de leur coûter très cher à moyen terme, car en dehors du pétrole – et de belles îles artificielles – ils n’ont pas grand chose à offrir. 

Amasser de l’argent en un temps record est peut-être une stratégie qui tient la route, mais seulement sur le court terme et apparemment, le Moyen-Orient n’a pas sû tirer les leçons de la crise majeure que nous avons connu en 2008…

Entre le monde que nous connaissons aujourd’hui et celui d’avant cette année tellement importante pour l’histoire de ce siècle, il y a une différence fondamentale :                                                

Il ne se passe pas une seule minute sans que sur la route, nous ne voyons pas une voiture électrique. Léger retour en arrière, le phénomène a commencé lentement en 2012 avec le premier modèle luxueux de Tesla. Cela signifie qu’il n’aura à peine fallu qu’une dizaine d’années pour faire s’écrouler un monde qui tenait les rênes depuis plus d’un siècle. 

C’est rapide, même très rapide compte tenu des enjeux que cela représente !  

La question n’est plus de savoir maintenant ce que va devenir le pétrole mais désormais de se demander ce à quoi l’argent du pétrole va être utilisé (et apparement cela risque d’être assez tendu dans le futur)  et surtout de savoir comment produire de manière intelligente l’énergie dont nous aurons besoin dans les années qui viennent…                 

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…

Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !

Ah oui, au fait, nous sommes aussi sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et nous avons aussi un groupe sur Facebook sur lequel nous pouvons discuter de toutes les problématiques qui se posent à nous, donc on vous y attend car nous avons besoin de vous !

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