La Chronique du 21 décembre !

Dans le domaine des applications de création musicale, il y avait déjà Reels (Instagram), Short (YouTube) et Reddit qui s’était associé récemment avec Dubsmash pour concurrencer TikTok…

Facebook semble redoubler les efforts pour s’imposer dans le domaine en lançant une nouvelle application… Collab.

Ce n’est plus un secret pour personne, ce type d’application est de plus en plus en vogue et est très convoité par les entreprises et non les moindres… Le géant américain de la grande distribution Walmart s’est rapproché de Tik Tok – même s’il semble que ce soit Oracle qui soit en pôle position pour reprendre les activités américaines du réseau social – pour y organiser une vente de vêtements exceptionnelle

Alors, on le savait déjà, le réseau social peut devenir une plateforme de vente – Facebook l’à démontré avec sa Market Place – mais l’opération qu’est en train de réaliser Walmart en ce moment démontre de plus en plus que la grande distribution tente de décentraliser ses ventes sur des plateformes numériques qui vont au delà de sites conventionnels. Les plateformes sociales et de jeux vidéo semblent à leurs tours devenir des endroits de plus en plus prisés pour organiser des évènements commerciaux. De fait, cela entre dans la logique des choses puisque ces plateformes rassemblent un très large public et les données recueillies par celles-ci fournissent des informations très précises pour les marques

L’avenir du retail semble donc se profiler sur les réseaux sociaux et dans les jeux vidéo.

A bon entendeur…

Quoi de neuf chez les GAFAM ?

Ce n’est pas nouveau, la presse traditionnelle met très largement en évidence le lobbyisme exercé par les grandes entreprises technologiques américaines pour contrer la mise en application de nouvelles réglementations censées leur faire défaut. C’est dans l’actualité, notamment avec  des deux nouvelles règlementations européennes (DSA et le DMA) consistant à encadrer de manière toujours un peu plus contraignantes ces dernières. Et il se trouve que ces grosses entreprises technologiques ont profité des querelles entre Thierry Breton et Margrethe Vestager pour troubler le bon déroulement des négociations censées étrangler toujours un peu plus l’évolution de la technologie dans l’Union Européenne (cnfr : RGPD). 

On pourrait dire que toutes ces manœuvres sont finalement de bonne guerre quand l’évolution de ces entreprises sont remises en jeu, notamment par des menaces de démantèlement de la part des États.

Alors, je ne veux pas forcément jouer l’avocat du diable, mais j’aimerais tout de même attirer l’attention de ceux qui croient que toutes ces initiatives des gouvernements servent la population… 

Ne vous méprenez pas car elles sont avant tout, d’une part un moyen de faire entre de l’argent – Google à été condamné depuis 2017 à payer un peu moins de 10 milliards d’euros à l’UE – dans les caisses et que d’autres part un autre lobbyisme est exercé en amont par des acteurs de l’économie traditionnelle, qui n’ont pas du tout intérêt à ce que le monde bascule vers le numérique. L’industrie du pétrole en premier lieu. 

Alors de deux choses l’une :

Soit l’argent continue de couler dans les caisses suite à des procès qui entraînent des amendes conséquentes pour les géants de Tech, soit c’est le démantèlement, ce qui signifie un manque à gagner conséquent pour l’administration. 

D’un côté, on sait que les grosses entreprises technologiques préfèrent payer ces amendes – même si elles sont conséquentes – plutôt que d’être muselé par l’administration. De l’autre côté, on sait que l’administration doit faire rentrer de l’argent dans les caisses et qu’elle adore cela. 

Qui seront les grands perdants dans l’histoire ?

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