Nous avons tué Armageddon !
Vous vous souvenez peut-être de ce film… Armageddon ?
Quoi que l’on pense de la qualité de ce film, chacun en fera ce qu’il veut – on sait par ailleurs que les amateurs de cinéma indépendant le détesteront probablement – car finalement ce n’est pas vraiment important. Mais ce qui l’est avant tout, c’est qu’une autre giga production hollywoodienne, la même année traitait du même sujet. C’était le film Deep Impact, dans laquelle on voyait l’acteur Morgan Freeman (un afro-américain) jouer le rôle d’un président des États-Unis d’Amérique. Nous étions en 1998 (soit 10 ans, approximativement avant l’élection de Barack Obama) et le monde était, faut-il le rappeler, très différent de celui dans lequel on vit aujourd’hui.
En cause : la destruction du monde par une giga comète qui se dirigerait sur notre planète pour nous pulvériser et anéantir toute l’humanité. Bref une veille frayeur issue de ce que notre bonne vieille terre a vécu, il y a quelques millions d’années…
Manque de chance, on nous apprend dans nos livres de géographie depuis de nombreuses années que ce scénario pourrait se reproduire. Donc, nous serions à nouveau victime de cette météorite, comète ou encore quelconque astéroïde – bref Armageddon – qui pourrait éventuellement nous détruire à n’importe quel moment. De là, une panique collective par rapport à une fin du monde, précisément à un moment de l’histoire ou nous passons, non pas d’un siècle à l’autre, mais surtout d’un millénaire à un autre et c’est principalement ici que le bas blesse, car à chaque changement de millénaires, c’est la fin du monde qui est auto proclamée par des légions de compteurs de bonne aventure. Pire encore, au moment où nous passions d’un siècle et d’un millénaire à un autre, nous étions entraînés vers un basculement d’une ère que nous connaissions depuis très longtemps et dans laquelle beaucoup d’entres-nous sont nés, vers une autre bien différente de celle que nous connaissions. Nous sommes en effet passés d’un millénaire à un autre, d’un siècle à un autre, mais surtout d’une ère à une autre. Adieu ère industrielle, bonjour ère numérique…
2012 – 2022, 10 ans d’écart et un calendrier Maya désormais devenu obsolète…
Dix ans avant cette pétillante année 2022, la menace de la fin du monde refaisait surface avec un calendrier Maya, qui nous annonçait l’extinction de la plupart des espèces vivantes de la planète. C’est un scénario qui se reproduit régulièrement et nous sommes toujours égaux – heureusement d’ailleurs – aujourd’hui en 2022, à cette sœur Anne qui ne voit toujours rien venir. En 2022, c’est tout justement le contraire qui se passe quand la NASA pulvérise toutes les craintes d’une destruction massive de la planète (sauf, peut-être venant de Vladimir Poutine)…
Il y a à peine dix ans d’ici, nous n’étions pas du tout en mesure de détourner un astéroïde qui pourrait se diriger vers la terre à toute allure. Et pourtant 2022, c’est l’année dans laquelle cette performance a été rendue possible. La NASA possède aujourd’hui les moyens technologiques de dévier la trajectoire d’un objet spatial qui pourrait mettre en danger la survie de l’humanité (ou de la vie sur terre en général).
Quoi que l’on en pense, cette performance technologique va peut-être avoir des conséquences importantes sur la manière dont les jeunes générations vont percevoir leur destin sur terre. Du moins, cette prouesse aura-t-elle l’avantage d’éclaircir les idées des esprits confus par rapport à un monde qui part complètement en vrille. Bien entendu, il nous reste encore Poutine, Xi Jinping, le président nord coréen Kim Jong Un ou bien encore le réchauffement climatique, mais cela nous écarte avant tout d’une problématique – primordiale pour notre optimisme – supplémentaire, pour alléger cette confusion qui règne dans la plupart des esprits et qui nous fait penser que nous ne sommes pas grand chose sur terre. Cela fait, le monde va pouvoir se concentrer sur ces technologies et peut-être verrons-nous un nouveau secteur économique s’ouvrir à nous. Mais le plus important dans tout cela, c’est finalement le fait que cette menace de destruction de la planète – du moins celle qui vient de l’extérieur – pourrait ne plus du tout peser sur nous dans les prochaines années. Cela n’a peut-être l’air de rien, mais nous avons peut-être vaincu cette année une menace qui plombe le moral de l’humanité depuis des millénaires…
Bien entendu, cela ne résout en rien les problèmes récurrents que nous devons résoudre dans notre quotidien de tous les jours, mais cela aura au moins le mérite d’aider les nouvelles générations à vivre dans un esprit de conquête et non de soumission par rapport à ce qui se passe en dehors de la frontière atmosphérique. Économiquement cela ne rapporte peut-être rien aujourd’hui, mais philosophiquement c’est un très grand pas pour l’humanité.
Décidément, Neil Armstrong avait bien vu les choses !
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
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